1 personne sur 10 enjoliverait la réalité sur les réseaux sociaux

16 janvier 2017 à 10h54 dans Science

En France, 31 millions de personnes seraient inscrites sur Facebook. Si vous consultez un réseau social, vous avez certainement remarqué que ses utilisateurs postent plus ou moins régulièrement des statuts concernant leur quotidien. Eh bien selon cette étude de Kaspersky Lab, 10% d'entre eux enjoliveraient leur réalité. 

1 personne sur 10 enjoliverait la réalité sur les réseaux sociaux

La reconnaissance sociale

1 personne sur 10 déforme la réalité sur les réseaux sociaux. Selon une étude du Kaspersky Lab publiée le 12 janvier dernier, nombreux sont les utilisateurs qui se servent des réseaux sociaux comme d'un faire-valoir, en quête de "likes" et d'approbation dans le but de satisfaire leur amour-propre. La recherche d'une reconnaissance sociale qui se traduit par la déformation de la réalité. En travestissant leur quotidien, ces utilisateurs sont plus à même d'augmenter leur nombre de "likes" reçus. 

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12% des utilisateurs seraient alors prêts à mentir sur le lieu dans lequel ils se trouvent ou sur l'activité qu'ils pratiquent. Ce nombre atteindrait même 14% chez les hommes. La gente masculine est plus concernée que les femmes sur la chasse aux "likes". Certains seraient prêts à se dénuder pour l'occasion (9% contre 5% chez les femmes), tandis que d'autres n'hésiteraient pas à divulguer une information compromettante sur leurs collègues (14% contre 7% côté femmes), un(e) ami(e) (12% contre 6% chez les femmes) ou encore leur employeur (13%). 

Une tendance plus masculine que féminine

Cette quête de reconnaissance sociale a évidemment un but. Pour cause, 24% des utilisateurs masculins pensent que si peu de visiteurs aiment leur publication, c'est parce qu'ils ne sont pas populaires. Dans ce cas présent, seules 17% des femmes y accordent de l'importance. Qui plus est, 29% des hommes se trouvent affectés si une personne qui compte à leur yeux n'apporte pas de "like" à la publication. 

Certains n'hésiteront pas à profiter du piètre état de leurs ami(e)s et connaissances pour accroître leur popularité. 15% des hommes seraient enclin à poster des photos d'amis en état d'ébriété contre 8% pour les femmes. 12% des utilisateurs masculins sont prédisposés à poster une photo d'eux en tenue légère et 9% seraient d'humeur pour un cliché dans le plus simple appareil (contre 5% chez les femmes). Aucune information concernant l'échantillonnage de cette étude n'a pas été divulguée. 

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

Articles de Guillaume Chagot
Source(s) : Kaspersky Lab
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Commentaires (6)
Et sur Instagram ? 80% ?
photo de profil de Guiguiche Par Guiguiche, il y a 8 ans Répondre
Il manque un 0 après le premier 1 du titre. Merci de corriger l'erreur.
photo de profil de Baltringue Par Baltringue, il y a 8 ans Répondre
Vous imaginez un vrai mythomane qui s'inscrit sur Facebook ? Ça doit être marrant quand même.
photo de profil de StrayPaolo Par StrayPaolo, il y a 8 ans Répondre
"Une tendance plus masculine que féminine" o_O
Mince les exemples que j'avais en tête ne concernaient que des filles.
dernier exemple en date :
une fille indiquait un voyage a euro Disney avec un temps magnifique ! sur toutes les photos le ciel était gris pluvieux...

C'est pris en compte dans l'étude ça? :p
photo de profil de minouch2 Par minouch2, il y a 8 ans Répondre
Plus une tendance masculine que féminine? Cette phrase a dû en étonner plus d'un, y compris moi....

Mais honnêtement si on réfléchit, avec le recul et moins de mauvaise fois.... Ce n'est pas si surprenant au fond ^^'
photo de profil de Thegreatmerlin Par Thegreatmerlin, il y a 8 ans Répondre
Ouais enfin balancer 3 chiffres par lignes ca veut pas dire grand chose au final
photo de profil de Louison Par Louison, il y a 8 ans Répondre
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