Biotechnologie : ce ver marin va révolutionner la médecine
Et si un être vivant pas plus grand que la paume de votre main pouvait révolutionner le monde de la médecine ? C'est ce qui est en passe d'arriver, après la découverte fortuite d'une société bretonne, Hemarina. Un ver marin, l'arénicole, possède une hémoglobine pouvant transporter 50 fois plus d'oxygène que celle des humain. Et en plus, elle est compatible avec tous les groupes sanguins.
Un ver pour les oxygéner tous
L’arénicole ? Si vous êtes un pêcheur, vous le connaissez sûrement. Et si vous ne l'êtes pas, et bien vous avez sûrement déjà vu des traces de son passage sur les plages françaises (les petits tortillons de l'image ci-dessus). Aussi appelé ver de vase ou ver noir, il s'agit d'un ver marin dont la taille varie entre 10 et 15 cm. En 2002 le Dr Franck Zal, chercheur au CNRS, tente de comprendre comment ce ver parvient à respirer entre la marée haute et la marée basse.
Il découvre alors que l'hémoglobine du ver (une molécule présente dans les globules rouges et transporteuse d'oxygène) peut transporter 50 fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine. Bonus, celle-ci est extracellulaire : cela signifie qu'elle n'est pas contenue à l'intérieur de la cellule, contrairement à l'hémoglobine humaine. Du coup, cette molécule peut être "transfusée à tous les groupes sanguins", explique Franck Zal.
Mais à quoi ça sert, Docteur ?
Depuis la création de Hemarina, en 2007, Franck Zal et son équipe ont développé de nombreux produits thérapeutiques et industriels, tout en continuant la recherche. Ces produits ont notamment permis une grande avancée dans le domaine de la préservation d'organes et de la transplantation. "L'hémoglobine de ce ver permet d'oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe", indique Zal. "L'organe est conservé dans un état physiologique proche de l'organisme du donneur."
Des essais cliniques vont avoir lieu sur une soixantaine de patients à la fin de l'année, dans six centres hospitaliers français. Si ces derniers s'avèrent concluants, il s'agira d'une avancée énorme pour la transplantation, car la conservation et la préservation des greffons sur une longue durée est compliquée. D'autres utilisations de cette molécule sont envisagées, comme par exemple des pansements thérapeutiques permettant un apport ciblé en oxygène. Très pratique pour soigner des plaies chroniques comme les escarres ou l'ulcère de jambe. L'armée américaine a également montré son intérêt, et développe avec Hemarina des doses d'hémoglobine en poudre pouvant être injectés directement sur des militaires blessés.
Pour l'instant, les seuls produits similaires sont issus d'hémoglobine humaine ou bovine modifiée chimiquement, et possèdent des effets secondaires importants. Le docteur Zal souligne un manque de 100 millions de litres de sang par an pour satisfaire les besoins de la population mondiale. Hemarina est actuellement en train de développer un substitut sanguin. Le but est d'obtenir "un produit sur étagère, lyophilisé et pouvant être transfusé sans problème de typage sanguin".
Les transfusions juste avec l'hémoglobine ça me chiffonne aussi ^^
Maintenant on tue plusieurs vie pour n'en sauvé qu'une seule!
Franchement je ne pense pas que ça soit si positif que ça,
Dans le monde il y a beaucoup de vegans,végétaliens ou végétariens comme moi et si à un moment la médecine voudrait nous imposé ça pour tel ou tel raison croyez bien que l'on refuserait catégoriquement quand bien même on serait au bord de la mort.
Osef, tu signe ta décharge et tu libère le lit pour une autre personne qui n'aura pas la prétention de se croire mieux que les autres juste parce qu'elle bouffe que de la salade. T'iras crever dans ton potager pour nourrir les vers de terre.
C'est facile de faire genre le warrior "je ne crains pas la mort" quand on est en bonne santé, mais crois moi je bosse en milieu hospitalier et des patients en fin de vie j'en ai vu pas mal et ils n'auraient pas dis non à un remède.
On va tuer des millier, des millions de vers juste pour soigner quelques personnes ? C'est horrible.
Vous allez juste bouleverser un écosystème, détruire un monde, quand l'humain aura un accès illimité à l'espace, je suis sur que l'on sera des
"Dévoreur de mondes"
Concentrez vous plutôt sur comment le faire chimiquement et imiter les globules de ce ver plutôt que de les voler.
On mange des vaches et des poissons depuis la nuit des temps et de manière assez surprenante : il y en a encore. Incroyable non ?
Surtout que des élevages de vers n'est pas se qu'il y a de plus compliqué. Infos trouvés sur le net après quelques recherches : les populations ont une densités de 100-150 individus par mètre carré et constituer 30 % de la biomasse d’une plage ordinaire
Multiplies ça par la taille de nos plages et compares-le au nombre de transplantations en France : c'est ridicule.
Donc non, on ne vas pas tuer des milliers pour en sauver quelques uns.
Aller, un bon point pour la rédac' ;)
Juste par contre ... Y aurait moyen de savoir d'où vienne exactement ces citation ? (Non pas qu'on veuille forcément aller voir ailleurs, mais avoir la source c'est quand même mieux, et un petit lien à la fin de l'article c'est pas sorcier à ajouter ;) )