Des scientifiques sont parvenus à modifier l'ADN d'un être humain vivant
En début de semaine, une équipe de médecins de l'hôpital de Oakland a pu modifier l'ADN d'un Américain âgé de 44 ans. Une première mondiale !
Une technique inédite sur l'Homme
En effet, d'après l'agence Associated Press, des scientifiques ont réussi à éditer l'ADN d'un patient atteint de la maladie de Hunter qui est une maladie génétique dégénérative qui altère les fonctions auditives, cardiaques, respiratoires et entraîne des douleurs articulaires. La cause ? La non formation d'une enzyme.
Les médecins ont donc injecté au patient des milliards d'exemplaires d'un gène correcteur ainsi que des ciseaux moléculaires capables de découper l'ADN et d'insérer le gène à un endroit précis. L'opération est inédite car auparavant, les gènes étaient injectés en passant par un virus à l'intérieur des cellules du patient avant d'être réinjectés. Dans cette première mondiale, le patient n'a pas subi le prélèvement de ses cellules, mais une "simple" perfusion.
Pour cela, le gène et deux protéines ont été transportés par un virus, rendu inoffensif, jusqu'au foie du sujet, là où l'équipe a repéré la partie de l'ADN où le nouveau gène devait se placer. Selon Paul Harmatz, directeur de cette expérience, 1% seulement des cellules du foie est nécessaire pour guérir de cette maladie. C'est la première fois que cette technique appelée "doigt de zinc" est testée sur l'Homme. Reste à voir maintenant si le nouveau gène pourra produire l'enzyme. C'est pour cela que l'état du patient sera évalué d'ici trois mois.
Une opportunité pour la thérapie génique non sans risque
Si cette technique peut être la solution pour venir en aide au patient, il est tout de même important de souligner qu'elle comporte des risques. En effet, jusqu'à aujourd'hui, les patients dont on a modifié l'ADN sont décédés. Car le fait d'insérer un nouveau gène peut en affecter d'autres et avoir pour conséquence la formation de maladies comme le cancer par exemple. Mais cette première mondiale sur un humain ouvre de formidables opportunités dans la médecine et notamment dans la thérapie génique. Reste à voir les résultats de ce premier essai. En fonction des effets, s'ils sont positifs, l'équipe souhaite réaliser 9 à 12 tests sur d'autres patients pour pouvoir juger de sa réelle efficacité.
MES SURT0UT LES INVESTISSEURS QUI V0NT PERMETTRE 2 FER DES MILLIARDS 2 D0LLARS AVEC 7 TECHN0L0GIE .....
.... AMENE LA THUNE !!!
« Ah super! Merci doc! Il y a des effets secondaires au traitement? »
« Oui oui, un cancer mortel et la plupart des patients sont décédés mais bon hein, ho, ça arrive pas à tout le monde. Soyez courageux, signez-là s’il vous plait, c’est juste une p’tite décharge administrative »
l'avancer demande toujours des sacrifice après y'en à qui en abuse pour ce faire de l'argent facile
En tous les cas jolie avancée technique !
Cela revient à avoir une gigantesque pile de papiers et d'insérer une feuille à un endroit précis, pour remplacer une feuille manquante ou corriger une feuille erronée :)
Les risques sont d'insérer le nouveau gène à un mauvais endroit dans l'ADN (le pire des cas étant au milieu d'un autre gène, ce qui empêcherait ce dit gène de fonctionner), mais en théorie l'insertion est opérée par des protéines qui savent reconnaître l'emplacement de l'ADN où l'insert doit être fait.
Il n'y a pas de rejets de cellules non plus, il y a rejet quand ce sont des cellules étrangères qui sont greffées, car l'ADN étranger n'est pas reconnu par le système immunitaire de l'hôte. Là le patient garde ses propres cellules.
Le cas du cancer par contre, serait que l'insertion génère des mutations et qu'une mutation entraîne la multiplication anormale d'une cellule. Mais n'étant pas spécialiste je ne sais pas si une insertion de gène peut entraîner ce résultat. A priori dans l'article il est dit que de précédents tests ont abouti à des cancers donc c'est possible...
Je dis : merci !
si je grimpais sur ton ego, et qu'en sautant j'essayais d’atterrir sur ton Qi
je risquerais de me faire vraiment mal
Non, ce n'est pas le nom de la technique. Le huffingtonpost simplifie sa source d'apnews, bien que ça reste juste, mais après quand hitek simplifie encore on tombe dans l'erreur...
On me dira qu'on s'en fout, que le nom de la technique n'intéresse personne hormis les gens du domaine. Peut-être, mais ce n'est pas rigoureux, qualité que l'on recherche quand même, j'espère, dans un journal..
Sinon pour reprendre l'historie du décès. Oui, dans les années 90, les premières thérapie génique (parce qu'il s'agit de cela avant tout) ont été utilisées pour soigner des enfants-bulles. L'opération fut un succès! Or 4 dentredentreont eux ont développé des cancers et leucémies (je ne vais pas rentrer dans les details... des histoires de proto-oncogene pour ceux que ça interesse). Et comme tout ce qui touchent les enfants: scandale, opinion publique négative et abandon de la recherche.... ou du moins gros ralentissement dû aux considérations éthiques. Dommage car les recherches étaient très prometteurss
Depuis le développement de Crisprcas (ciseaux moleculaire), le domaine regagne un élan d'intérêt. Avec ces ciseaux, on pourra, on espère en tout cas, couper specifiquement le gène responsable de la maladie et ainsi éviter les possibles effets secondaires cités plus haut
Après, la thérapie génique va surtout être appliqué aux maladies orphelines et autre syndromes exotiques qui sont dû à des gènes cassé (comme pour les enfants bulles par exemple). Comme écrit plus haut, le but, à terme, et pour faire grossier, serait de remplacer le gène cassé par un gène actif, comme tu l'a bien dit.
Dans le cas du cancer, c'est plus compliqué. Les cancers ne sont pas dus à des gènes inactifs. C'est le contraire. Nous avons des gènes appelés pro-oncogene, qui, si ils sont mal régulés, génèrent des cancers (ils sont responsables de la division cellulaire, ou de la mort cellulaire par exemple). L'ADN subit des mutations tout au long de la.journée. mais souvent ils sont sans danger. Par contre, si ces mutations touchent un de ces pro-oncogènes, ca peut conduire à des tumeurs et à terme à un cancer. (Attention tumeur ne vaus pas forcément cancer)
Il a été montré que les bactéries possédant ce systeme Crisper Cas, arrivent à intégrer le matériel genetique du virus//du phage qui l'infeste, dans son propre ADN. En gros il apporte à son DNA les informations du virus et peut ainsi développer une meilleure resistance au virus.
On.voudrait faire pareil avec la thérapie genique.
Le virus, inactivé, contiendrait le gène, qui est "cassé" chez le patient. En injectant en parallele le systeme Crisp-cas9, one espere que l'endonuclease va couper l'adn du patient et intégrer le gène actif. Ainsi, la cellule pourra exprimer ce gène et produire les protéines que le patient n'arrive pas à produire avec son propre adn.
Je tiens quand même à signifier que mon explication est très approximative, et que la réalité est beaucoup plus compliquée ^^" (comme vous pouvez vous en douter en science). L'article Wikipedia est bien écrit et assez juste. Vous pouvez essayer de le lire par vous-même si vous avez la foie ^^
j'en avais que quelque notion, un amis m'en avais parler
mais du coup c'est bien Crisper Cas9 qui aurai été utilisé ? car ce n'est pas précisé ici