On en a vu des trailers, des affiches, des images, des teasers sur La Planète des singes : l'affrontement. Et on a enfin pu découvrir le film en vrai (vous pouvez y aller dès aujourd'hui en salle). Matt Reeves redonne vie aux singes dans la suite de La Planète des singes : les origines, sorti il y a trois ans et qui avait été plus que séduisant. Que vaut ce nouvel opus ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, rejetez un oeil à la dernière bande-annonce du film.
Les singes à l'honneur
Si dans Les Origines, humains et singes occupaient une place presque égale dans le film, dans L'Affrontement, César et ses copains primates sont en tête d'affiche. Même avant que les combats ne commencent, on découvre la société très codifiée créée par les singes dans la forêt qui borde San Francisco. Si César, interprété en motion capture par Andy Serkis, est toujours aussi impressionnant, Toby Kebbell en Koba remporte la palme du singe le plus effrayant. On n'aimerait pas le croiser, même derrière les grilles d'un zoo. Notez que cette place prépondérante des singes est renforcée par un casting des humains moins fort que dans le film d'il y a trois ans. On regrette l'absence de James Franco. Jason Clarke aperçu dans Gatsby le Magnifique et Zero Dark Thirty notamment manque de profondeur et ne parvient pas à rééditer la performance de Franco dans son relationnel fort et ambigu avec César. Gary Oldman de son côté est comme très souvent à la hauteur du rôle qu'on lui a confié, même si sa performance ne restera pas dans les annales de Hollywood.
Des effets spéciaux bluffants qui se passent aisément de la 3D
La captation de mouvements atteint son sommet dans La Planète des singes : l'affrontement. Les progrès depuis trois ans sont tout simplement hallucinants. La reproduction de la peau et des poils des primates est exceptionnelle. On se prend parfaitement au jeu des singes qui se comportent comme des hommes. Et même lorsqu'ils chevauchent des étalons, on y croit (et pourtant, ça n'était pas gagné sur le papier). Les expressions des singes font l'objet d'une attention toute particulière et le résultat est tout simplement bluffant. Même les plus septiques ressortiront épatés par le réalisme du film (à la lecture du scénario, c'est tout de même un exploit). En revanche, si on peut vous donner un conseil et par la même occasion vous faire économiser quelques euros, inutile d'aller voir le film en 3D, comme trop souvent, les images en relief n'apportent rien de plus que la version classique.
Pour ceux qui veulent critiquer
On les connait tous, ceux qui cherchent la petite bête et qui ne peuvent s'empêcher de critiquer un film. Dans La Planète des singes : l'affrontement, on pourra, bien entendu, attaquer le scénario très simpliste. On pourrait mettre n'importe quelle espèce face aux humains et le film fonctionnerait toujours. Mais bon, La planète des girafes ça le fait moins. Simpliste, le film est assez prévisible et verse même de temps en temps dans un sentimentalisme qui n'était pas nécessaire.
Mais au final, on ne va pas voir La Planète des singes pour réfléchir, mais plus pour en prendre plein les yeux et cette partie du contrat est très largement remplie. Seul le casting nous a laissé sur notre faim, mais on oublie très vite les humains pour se concentrer sur des primates qu'on retrouvera dès 2016 dans un troisième opus.
Si vous avez vu le film, n'hésitez pas à partager vos avis dans les commentaires à la fin de l'article.
Par jeanlucasec, il y a 10 ans :
Vu en avant première et c'est clair que Koba est flippant !
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