Disney : 6 excellents films en live-action plutôt destinés aux adultes

28 octobre 2023 à 17h30 dans Cinéma

La célèbre société, fondée par Walt Disney à l'année 1923, est tout particulièrement réputée pour ses nombreux films en images animées. D'abord attachée aux courts-métrages, l'entreprise prend un véritable tournant avec Blanche-Neige et les Sept Nains, son premier long-métrage d'animation, paru en 1937, dont un remake décrié est actuellement en tournage. Outre le talent de la société pour l'animation, de nombreux projets en live-action ont largement convaincu le grand public. Ci-dessous, retour sur six titres à l'atmosphère plus adulte, que l'on vous recommande vivement.

Disney : 6 excellents films en live-action plutôt destinés aux adultes

Tron

Ce film de science-fiction, écrit et réalisé par un certain Steven Lisberger, narre l'histoire de Flynn (Jeff Bridges), concepteur de jeux vidéo volé par son ancien patron. Déterminé à trouver une preuve de la traîtrise de ce dernier, il s'introduit dans un ordinateur doté d'une impressionnante intelligence artificielle. Quand la machine réalise la tentative d'infiltration de Flynn, elle le précipite dans un jeu vidéo. S'il veut réussir à s'échapper, Flynn va devoir se servir de Tron, un programme conçu par l'un de ses anciens collègues. Véritable pionnier, le long-métrage est l'un des premiers projets à lier à ce point cinéma et jeu vidéo !

Tron

Pour la petite histoire, près de trente ans plus tard paraît Tron l'héritage, dans lequel on suit Sam, 27 ans, le fils de Flynn. Le jeune homme tente de percer le mystère de la disparition de son géniteur... Mais se trouve littéralement aspiré dans le même monde que son paternel, dans lequel ce dernier est bloqué depuis près de 25 ans. Au programme : du code en veux-tu en voilà et des jeux mortels. Enfin réunis, le père et le fils entreprennent un voyage semé d'embûches, à travers un cyber univers aussi impressionnant que mortel. En tête d'affiche du projet, on retrouve bien entendu Bridges, cette fois accompagné par Olivia Wilde et Garrett Hedlund !

Mary Poppins

Andrews

Comment ne pas citer le film musical sorti en 1964 ? Dans ce dernier, on fait la connaissance de la renversante gouvernante britannique, portée par le vent d'Est. Au début du projet, l'héroïne vient en effet à la rescousse d'une famille. Chargée de s'occuper de deux enfants, Jane et Michaël, elle va leur faire découvrir un monde qu'ils n'auraient jamais pu imaginer... Créée par l'auteure Pamela L. Travers, Mary Poppins est donc apparue pour la toute première fois dans la littérature. Sa notoriété explose quand les studios Disney adaptent ses aventures et choisissent l'excellente Julie Andrews pour incarner la nurse affable et déjantée. En 2018, Emily Blunt, qui s'est récemment excusée auprès de sa communauté, a repris le rôle dans un remake, lui aussi couronné de succès.

Dans l'ombre de Mary

Mary

Les studios Disney ont proposé un projet narrant justement l'histoire que nous venons d'évoquer. En effet, sans trop rentrer dans les détails, la romancière ayant donné naissance à Poppins n'avait, de prime abord, aucune intention de voir son personnage adapté par Walt Disney. Pour l'anecdote, cette volonté de transposition à l'écran émanait en fait des filles de l'homme d'affaires, qui suppliaient leur père d'adapter leur livre favori ! Basé sur des faits réels, le film s'intéresse donc à la relation aussi belle que complexe liant Pamela L. Travers et Disney. L'excellente Emma Thompson prête ses traits à la romancière, tandis que Tom Hanks se glisse dans la peau du fondateur.

Cruella

Cruella

L'iconique antagoniste du fameux Les 101 Dalmatiens a eu droit à son propre film, sorti courant 2021. L'intrigue prend place dans le Londres des années 70. Là, Estella, brillante arnaqueuse, tente de percer dans le milieu de la mode. Flanquée de ses amis, voyous eux aussi, elle voit son existence basculer quand ses créations tapent dans l'œil de la Baronne Von Hellman, papesse de la mode et snob convaincue. De leur relation vont bientôt découler nombre de rebondissements, qui entraînent peu à peu Estella du côté obscur de la force... Emma Stone et Emma Thompson se donnent la réplique avec brio dans ce film aussi esthétique que divertissant.

Alice au Pays des Merveilles

Alice

Avant Dumbo, Tim Burton a proposé une libre adaptation du conte de Lewis Carroll, déjà porté à l'écran en 1951. Cette fois, le projet mélange images animées et live-action. Alice au Pays des Merveilles connaît un beau succès dans les salles obscures et rafle de prestigieux trophées, venus récompenser son esthétique ô combien travaillée. Dans le film, l'héroïne, à présent âgée de 19 ans, retourne dans le fameux pays, portée par l'espoir de mettre un terme définitif au règne sanguinaire de la Reine Rouge. Mia Wasikowska, Johnny Depp, Anne Hathaway ou encore Helena Bonham-Carter composent le casting cinq étoiles du projet, dont une suite a vu le jour en 2016.

Pirates des Caraïbes

Avant toute chose, précisons que les commentaires qui vont suivre ne concernent QUE les trois premier opus de la saga. Initiée, chose assez rare en soi, par une attraction présente dans les parcs Disney, la franchise a récolté des centaines de millions de dollars à travers le monde. Réalisés par Gore Verbinski, qui quitte le navire après Jusqu'au bout du monde, les longs-métrages suivent les aventures de Jack, un pirate excentrique et roublard, qui dispose toutefois de valeurs morales bien enfouies. Son existence bascule quand il est victime d'une mutinerie et perd son précieux navire, le Black Pearl. Ayant contre toute attente réussi à survivre, il se lance alors à la poursuite de son bâtiment bien-aimé.

Jack

Un tortueux périple s'annonce pour Jack, au cours duquel il ne tarde pas à faire la rencontre d'Elizabeth Swann, la fille au caractère bien trempé du Gouverneur Swann, ainsi que celle de Will Turner, orphelin forgeron secrètement amoureux de la belle. Leurs destins ne tardent pas à se lier plus que de raison quand, après une mystérieuse attaque, Elizabeth est enlevée par les anciens compagnons d'équipage de Jack, résolus à briser une étrange malédiction. Intelligents, drôles, ludiques et bien incarnés, les trois premiers volets de Pirates des Caraïbes sont une réussite totale aux yeux d'innombrables spectateurs. Une superbe revanche pour les films de pirates, historiquement boudés dans les salles obscures...  Bien entendu, Johnny Depp, Keira Knightley et Orlando Bloom sont tous trois excellents dans leurs partitions !

Moi c'est Marie-Mathilde (mes parents n'ont pas réussi à choisir). Auteure-scénariste, j'ai été plongée dans la marmite de potion cinématographique par ces derniers - et notamment ma mère, qui m'a emmenée au cinéma voir Le Seigneur des Anneaux à l'âge de quatre ans. Quand j'étais petite, j'épluchais les magazines sur le 7e art. Même si je ne suis toujours pas bien grande, me voilà désormais passée de l'autre côté du miroir, et sans pilules de surcroît ! Aussi bien émue par Orgueil et Préjugés que Kill Bill, grande amatrice de thrillers et autres récits d'enquêtes, j'aime particulièrement écrire sur ce qui se rapporte à la littérature, aux séries et au cinéma - et me tiens toujours à l'affût des nouvelles sorties.

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Commentaires (4)
Je connaissais pas le film avec Thompson et Hanks, ça me tente bien !
photo de profil de Hermione Par Hermione, il y a 1 an Répondre
Il est vraiment bien fichu !
Tom Hanks en Walt est juste parfait et il y a cette bande son inspiré des chansons de Mary poppins mais légèrement ré-interprété qui est superbe !
photo de profil de anto Par anto, il y a 1 an (en réponse à Hermione) Répondre
Ah non alors désolé, mais Cruella est une daube!

Tout est lissé au maximum, tout est vu et revu, Cruella n'a rien à voir avec celle qu'on connaissait dans les dessins animés... non vraiment, ce film est pas bon du tout.
photo de profil de Terras Par Terras, il y a 1 an Répondre
Je trouve que Cruella est justement bien pour ça, en aucun cas ils ont annoncé que le film était une représentation de l'antagoniste du film 101dalmatiens. Ils ont du certe lisser (merci le temps) mais tout était complet. Alors on peut ne pas aimer mais on peut pas dire que c'était de "la daube"
photo de profil de StanSans Par StanSans, il y a 1 an Répondre
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