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La perversion de certains Japonais n'est plus un secret pour personne. Il suffit de faire un tour dans l'une des nombreuses boutiques vendant des culottes usagées ou dans un sex-shop au pays du soleil levant pour s'en rendre compte. L'équipe de Quarks, créateur de documentaires "bruts de décoffrage", s'est rendu sur place pour mettre en lumière une pratique pour le moins répandue dans ce pays : le fétichisme.
Un monde de rêve
Le reportage nous amène au cœur du "Department H", un club fétichiste situé à Tokyo qui célèbre chaque mois les aspects et les pratiques les plus folles du fétichisme. Le latex est évidemment mis à l'honneur, mais également le "bondage", dont le but est d'attacher son partenaire. Keroppy Maeda, photographe et accessoirement adepte des shows de suspension corporelle et autres ateliers de "Bagel Head", cette pratique qui consiste à s'injecter une solution saline dans le visage jusqu'à ressembler à un bagel, nous décrit "un monde de rêve, où chacun peut aller au bout de ses fantasmes". Dans ce club, il est donc tout à fait normal de croiser des personnes déguisées en monstre, en personnages d'animés ou autres créatures étranges avec des tentacules et d'assister à un combat de catch entre deux lesbiennes.
Échapper à la vie de tous les jours
"Les Japonais ne font pas les choses à moitié. Quand on bosse, c'est vraiment comme des acharnés. Et quand on va dans la folie, dans l’excentricité, c'est avec la même intensité !", explique Saeborg, artiste nippone. En effet, dans ce pays où la pression sociale et le besoin de réussir se font particulièrement ressentir, quand les Japonais se lâchent, ils le font sans retenue. Se projeter dans un personnage imaginaire leur permet d'échapper aux difficultés du quotidien. Leur frustration est d'autant plus grande qu'il existe toujours une forme de censure, notamment dans les films érotiques dans lesquels les parties intimes sont floutées, laissant libre cours à leur imagination. Pour un Japonais, il est plus facile de fantasmer sur une fille venant d'un anime célèbre que d'avoir une belle copine. Cela demande du temps et de l'argent, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Une absence de tabou
Attention toutefois à ne pas généraliser : tous les Japonais ne sont pas des gros obsédés sexuels, même si la notion de tabou est moins importante au Japon. Si le fétichisme y est plus facilement abordé, il est également pratiqué dans d'autres pays du monde. Toutefois, le fait que de telles activités non copulatoires donc non reproductives se répandent dans ce pays où la procréation est en berne et où la natalité est l'une des plus basses du monde est un vrai danger.
Par Dartufhio, il y a 8 ans :
Pas de quoi fouetter un chat... ou peut-être que si ?
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