Débutant en animation japonaise ? Voici 17 très bonnes oeuvres pour vous lancer au mieux !

Aujourd'hui, la culture des mangas et des animes est devenue globale. Les fans sont partout dans le monde. La France n'est pas en reste, abritant une des plus grosses communautés d'Europe. Si vous n'en faites pas partie et que vous commencez à être à court de séries télévisées, Hitek vous propose de découvrir le monde de l'animation japonaise à travers différentes séries - et, si ce n'est pas votre tasse de thé, des films d'animation.

Nous tenons tout de même à préciser qu'il s'agit d'une liste sélective, et que certains genres et sous-genres peuvent manquer à l'appel. Il est également conseillé de regarder ces séries en VOSTFR. N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires !

Cowboy Bepop (1998, 26 épisodes)

2071. Bienvenue à bord du Bepop, vaisseau spatial d'une bande de chasseurs de primes fauchés qui errent dans le système solaire de mission en mission. Pas forcément originale en terme de scénario, la série sort du lot grâce à ses personnages uniques et son ambiance hétéroclite. On y trouve ainsi un mélange de space opéra, arts martiaux, culture pop et musique jazzy, avec une liberté de scénario assez hallucinante. 

Great Teacher Onizuka (1999, 2 saisons - 43 épisodes)

Iconique manga de la fin des années 90, GTO raconte l'histoire d'Eikichi Onizuka, un ancien délinquant qui décide de devenir professeur, dans le but de sortir avec des lycéennes. Il va cependant nouer très vite de forts liens d'affection avec ses élèves. Vue au départ comme une série humoristique, Great Teacher Onizuka s'est rapidement distinguée par les sujets de société qu'elle aborde : violence, jeunesse et conflits de générations, pour n'en citer que quelques-uns. Un parti pris graphique et des BO fantastiques ont également aidé à rendre ce manga culte.

Bien qu'il soit possible de démarrer directement GTO, il peut être intéressant de commencer par la lecture de Young GTO, qui raconte la jeunesse d'Onizuka. Il existe également un film d'animation GTO.

Chroniques de la Guerre de Lodoss (1990, 13 épisodes)

Avec un univers inspiré des jeux de rôles tels que Donjons & Dragons, les Chroniques de la Guerre de Lodoss est un peu le stéréotype du registre fantastique : nains, elfes, monstres et dragons... L'histoire se passe sur l'île de Lodoss, isolée du continent il y a plusieurs siècles par une guerre entre les Dieux de la Lumière et des Ténèbres. On suit six aventuriers (un guerrier, une elfe, un mage, un nain, un prêtre et un voleur) alors que le royaume maléfique de Marmo tente de détruire les nations libres de Lodoss, qui tentent de s'allier pour faire face aux forces des ténèbres.

Malgré un manque d'originalité, la série est de très bonne qualité avec une trame narrative qui monte en intensité, des personnages qui sortent parfois des clichés et des épisodes qui s'enchaînent agréablement. Les graphismes d'époque se regardent sans problème, mis à part quelques animations qui manquent cruellement de fluidité. Mais un peu de compréhension, ça date du dernier millénaire !

Code Geass (2006, 2 saisons)

L'histoire se déroule en 2017, dans un monde proche du notre mais à la géopolitique bien différente, avec l'Empire de Britannia qui contrôle une grande partie du monde. l'histoire suit Lelouch, un étudiant au passé trouble dans sa rébellion contre Britannia.

Code Geass s'impose pour beaucoup comme un des grands animes des années 2000, même si des critiques se sont élevés contre le classicisme de l'histoire et un scénario qui abuse du Deus Ex Machina par moments. Mais tout cela est éclipsé par le charisme du personnage principal et des personnages secondaires. L'histoire s'avère riche en rebondissements et est une introduction assez douce au style Mecha, les combats de robots étant présents mais ils ne sont pas au cœur de la série. Cette place revient à la stratégie, à l'intrigue et aux jeux d'esprit.

Full Metal Alchemist (2003) / Full Metal Alchemist : Brotherhood (2009)

Les frères Elric, Edward et Alphonse, sont deux jeunes garçons qui ont hérité du pouvoir alchimique de leur père, qui a disparu il y a plusieurs années. Après la mort de leur mère, ils brisent la loi des alchimistes en tentant de la faire revenir à la vie. Cela leur coûte très cher : Edward perd sa jambe, et Alphonse son corps entier. Edward doit sacrifier son bras droit pour sceller l'âme de son frère dans une armure. Décidés à corriger leurs erreurs, ils partent à la recherche de la pierre philosophale, qui pourrait leur rendre leur corps.

La série aborde nombre de sujets : la mort, le deuil, le pouvoir et ses responsabilités, l'humanisme et la fraternité, l'homme face au divin... Full Metal Alchemist a beau avoir été acclamé pour son histoire passionnante, ses personnages charismatiques et des graphismes de qualité, une controverse entoure l'anime.

Hiromu Arakawa (l'auteur du manga), atteint d'une maladie grave, a du interrompre un temps l'écriture de son manga, laissant la première version de l'anime aux soins du studio. La série dévie rapidement et intègre des concepts dont l'auteur ne voulait pas. Il fera donc un reboot de la série en 2009 sous le nom Full Metal Alchemist : Brotherhood. Une version plus dure, crue et fidèle à son œuvre, ce qui n'a pourtant pas plus à une partie des fans de la 1ère série.

Nous vous invitons à regarder les deux premiers épisodes de chaque série avant de faire votre choix, chacune ayant ses qualités et ses défauts.

Spice and Wolf (2008, deux saisons)

Spice and Wolf raconte les aventures de Lawrence, un marchand ambulant qui vend de la fourrure. Il s'arrête un jour dans un village de paysans lors d'une fête de la moisson, en l'honneur d'une déesse louve qui protègerait le village. Mais les habitants n'ont plus la foi, bien que les récoltes se portent bien. Au moment de son départ, il fait la rencontre d'une jeune fille, Horo, qui s'avère être la déesse en question. Elle lui demande de la laisser l'accompagner en échange de bonne fortune.

Inspiré de l'Europe médiévale, Spice and Wolf se présente tout d'abord comme une histoire de négoce et de commerce doublée d'aventure, d'humour et d'action. Le développement de l'histoire se fait lentement, mais les épisodes ont tous leur part d'adrénaline ou de suspense. Les sujets de la solitude et de la romance font rapidement leur apparition, mais de façon discrète. Les dialogues sont d'une grande qualité et souvent plein de sous-entendus ou de références. Mention d'honneur pour cette série, qui a réussi à rendre le fonctionnement de l'économie et du marchandage intéressant et compréhensible, sans pour autant aller trop loin dans les détails. 

Seul bémol de la série : les deux saisons ne couvrent que 6 tomes sur les 17 qui composent l'histoire, ce qui laisse le spectateur sur sa faim. Les fans, eux, réclament une suite.

Kill La Kill (2013, 24 épisodes)

Ryuko est une lycéenne qui arrive dans la célèbre école "Honnoji Gakuen" pour venger la mort de son père. Elle est persuadée que Satsuki, qui règne en maître sur le lycée, est à l'origine de la mort de son géniteur. Très vite, elle tente de se rebeller contre un système autoritaire basé sur la force et le nombre d'étoiles que l'on possède sur son uniforme. Le scénario est donc un peu atypique, avec une toile de fond imprégnée de totalitarisme.

Kill La Kill est surtout un concentré d'humour absurde, de scènes bourrées d'animations et d'effets spéciaux et de clichés propres au style des shônen. Bien entendu, cela ne plaît pas à tout le monde. Certains y voient une version exacerbée de tout ce qui contribue à la mauvaise image des mangas (violence, combats flashy, humour absurde, filles en tenues olé olé, tandis que d'autres considèrent l'anime comme une satire exacerbée de ces défauts.

Malgré une première partie où le scénario n'avance pas trop, les douze épisodes suivants rehausse le niveau et en fait un très bon anime à regarder.

Knights of Sidonia (2014, 2 saisons)

Knights of Sidonia prend une centaine d'années après une guerre entre l'humanité et des extraterrestres, les Gauna. Après la défaite de la race humaine, des survivants ont réussi à s'échapper à bord du Sidonia, un vaisseau arrimé à un astéroïde. Depuis, ils sont à la recherche d'une planète qui pourrait les acceuillir. Mais un jour, un Gauna apparait à l'horizon... 

Autant être direct : Knights of Sidonia ne se laisse pas facilement apprécier, notamment à cause de son style graphique, entièrement en CGI. Un peu dérangeante au début, la qualité des graphismes s'améliore très rapidement au fil des épisodes, et la gêne ressentie disparaît au bout de quelques épisodes. L'univers de la série est également oppressant, avec des couleurs froides, ternes et des plans qui mettent en avant la solitude et la vie dans l'espace. Le scénario est par contre passionnant, quoique lent à se développer et peu enclin à dévoiler les mystères du Sidonia et des Gauna.

L'Odyssée de Kino (2003, 13 épisodes)

Peu connu en France, l'Odyssée de Kino raconte les fabuleux voyages d'une jeune fille accompagnée d'une moto qui parle. Ils voyagent de pays en pays et y découvrent différentes cultures et types de personnes. Chaque épisode traite d'un pays et de sa culture, avec les défis qu'elle apporte : un pays où l'on ne travaille pas, un pays habité par des robots, un pays où la guerre est un jeu... 

Sans aucune trame générale et des sujets très variés, l'Odyssée de Kino est un petit ovni au rythme lent et contemplatif, ayant pour but de pousser le spectateur à réfléchir sur différentes thématiques et à comprendre des cultures diverses et variées. Il y a des pays idylliques, des pays en décadence, des pays violents... La nature de l'homme revient souvent au coeur de la philosophie de l'anime. Mélancolique et poétique, L'Odyssée de Kino est une aventure étrange au sein des chemins que pourrait prendre l'humanité. Le style graphique est vieillot et il est un peu dur de s'attacher au personnage principal, mais on oublie vite ce genre de détails. 

Claymore (2007, 26 épisodes)

Claymore est l'un des animes les plus acclamés des années 2000, et il le mérite bien. Dans un monde médiéval, les yomas sont la plaie de l'humanité. Ces monstres peuvent prendre l'apparence et la mémoire des êtres humains qu'ils ont dévoré, et se cachent parmi les hommes. L'histoire se développe autour de Claire, une Claymore. Les Claymores sont des guerrières mi-humaines mi-yomas, reconnaissables à leurs cheveux clairs et leurs yeux gris. Capable de différencier les yomas des humains, leur rôle est de les éliminer. Mais pour les hommes, elles sont aussi des monstres...

Avec un style graphique inspiré de la Dark Fantasy d'Europe de l'Est et des personnages féminins au physique peu mis en valeur, Claymore avait déjà de quoi se distinguer. La violence de l'ensemble, tant physique que psychologique, n'a fait que le démarquer encore plus. Malgré des critiques concernant un final un poil raté et une histoire bateau, cette anime véhicule efficacement les sentiments de souffrance et de solitude des personnages au spectateur.

Si vous ne supportez pas la vue du sang, même fictif, mieux vaut vous abstenir de regarder Claymore.

Nous espérons que ces recommandations vous plairont, ou tout du moins quelques-unes d'entre elles. On aurait, bien sûr pu parler de bien d'autres titres. Pour vous donner des idées, en voici quelques-uns : 

Terror In Resonance, Shingeki no Bahamut : Genesis, Full Metal Panic, Death Note, Guilty Crown, Get Backers, Nanatsu no Tazai, One Piece, Utawarerumono, Air gear, Naruto, Buso Renkin, Desert Punk, Last Exile, Bleach, Saiyuki, Chobits, Gundam, Clannad, L'Attaque des Titans, Fruits Basket, Evangelion, Samurai Champloo, Psycho-Pass, Accel World, Tokyo Ghoul, Deadman Wonderland, Hellsing, Casshern Sins, Magi : The Labyrinth of Magic,  The Vision of Escaflowne, Eden of the East, Mirai Nikki, Baccano... 

Parlons bien, parlons films

Maintenant, si votre temps est limité et que vous avez déjà assez de séries à suivre comme ça, nous vous proposons des films d'animation qui valent vraiment le coup. Les films de Miyazaki ou du studio Ghibli ne seront cependant pas parmi eux, mais vous pouvez trouver l'intégralité de leurs long-métrages ici.    

Tokyo Godfathers

Tokyo Godfathers est une fable touchante qui raconte l'histoire de Gin, Hana et Miyuki, trois sans-abris qui vivent dans les rues de Tokyo. Un jour, ils trouvent un bébé abandonné au milieu des ordures. Il s'en suivra alors tout un périple pour retrouver la mère de l'enfant. 

Réalisé par Satoshi Kon, ce long-métrage aborde, avec ses anti-héros et sa bande originale magnifique, la définition de la famille et de sa composition, mais aussi la dure vie de la rue et la complexité des liens sociaux. 

Summer Wars  

Summer Wars est une histoire assez drôle et enfantine, ce qui est assez étrange à dire à la lecture du synopsis. L'histoire est celle d'une famille qui se trouve mêlée aux déboires d'Oz, un gigantesque réseau social dont l'intelligence artificielle cherche à détruire le monde. Heureusement, chaque personne à un avatar virtuel pour aller lutter contre l'intelligence artificielle. 

Si le film tombe un peu facilement dans les clichés traditionnels des films d'animation explorant le folklore japonais (humour classique/familial, amours de jeunesse, valorisation du clan et de la famille), il prend toute sa saveur une fois dans le monde virtuel d'Oz, qui offre un contraste saisissant.

Ghost in The Shell

Inspiré d'un manga éponyme, ce long métrage à succès raconte l'histoire de l'humanité en 2030. Dans un monde post- Troisième et Quatrième Guerres mondiales, la frontière entre l'homme et la technologie a quasiment disparue. Les consciences ont été converties en photons et électrons dans un immense complexe. Nous suivons la Section 9 de la Sécurité Publique, une brigade d'intervention spéciale qui se charge de résoudre les actes terroristes et criminels liés à la technologie.

Visionnaire et dystopien, Ghost in The Shell aborde les sujets des rapports futurs entre la technologie et l'homme, la nature de l'être humain et celle des cyborgs et tant d'autres sujets sur lesquels les adeptes de science-fiction (et d'autres) s'écharpent continuellement. On pourra reprocher tout de même au film de trop longues scènes de monologues intérieurs et des dialogues qui, avec le recul, ne sont pas toujours crédibles.

Millenium Actress

Le scénario en rebutera plus d'un : Chiyoko Fujiwara fut une célèbre actrice dans les années 50. Aujourd'hui vieille et sa gloire passée, un journaliste et son cadreur viennent l'interviewer. L'interview prend vite la forme d'une grande épopée où se mêle fiction et réalité, dévoilant la quête de cette femme pour retrouver son amour perdu. 

Si l'histoire de Millenium Actress est simple et son final peu surprenant, l'enchevêtrement de la vie des personnages incarnés par l'actrice et sa propre vie est si bien fait que l'on abandonne très vite toute tentative de différencier les deux. Le tout relate la vie de l'actrice avec de beaux graphismes et un rythme entraînant, parfois même effréné selon les errements de la vieille actrice, qui saute parfois d'une époque à l'autre sans prévenir. 

Perfect Blue 

Difficile de parler de long-métrage d'animation sans évoquer Perfect Blue (ou Paprika, également de Satoshi Kon). Dans une ambiance un peu glauque et surréaliste, le film présente la vie de Mima Kirigoe, membre d'un trio de chanteuses à succès, les Cham. Mima laisse soudain tomber la chanson pour débuter une carrière d'actrice. Un revirement qui ne sera pas du goût de tout le monde, que se soit une partie de son entourage, ses fans les plus acharnés ou elle-même...

Très vite, le film dégénère dans une histoire perturbante. Sans pour autant faire perdre le fil de l'intrigue, Perfect Blue entraîne le spectateur dans la thématique de la schizophrénie et du dédoublement de personnalité. On perd vite le sens de ce qui est réel et de ce qui est une hallucination. Au niveau des graphismes, le film accuse clairement le coup de vieux. En dire plus serait du spoil. Déconseillé aux esprits sensibles. 

Jin Roh, la Brigade des Loups

Aucun rapport ici avec de quelconques animaux, mis à part l'étrange fascination du film pour le Conte du petit Chaperon Rouge. Se déroulant dans un Tokyo uchronique des années 50, Jin Roh raconte l'histoire de Kazuki, un jeune homme qui est devenu un loup : il fait partie d'une brigade militaire d'élite chargée de faire régner l'ordre, et affronte régulièrement des "terroristes" de l'organisation "la Secte". Mais un jour, une jeune kamikaze se suicide devant lui et sème le trouble dans son esprit. 

Jin Roh : La Brigade des Loups est un film étrange et captivant, avec une bonne mise en scène, une bande son de qualité et des personnages fascinants. Le contexte un peu chaotique et sombre, teinté d'espionnage et de rapport de force entre l'ordre établi et ceux qui souhaitent sa destruction entraîne facilement dans l'histoire. Les personnages se dévoilent lentement et les tragédies se mettent peu à peu en place, jusqu'à un final bien réussi. 

Les Enfants Loups, Ame & Yuki

Hana, jeune étudiante de 19 ans, tombe amoureuse d'un de ses camarades de classe et découvre qu'il est en fait un homme loup. Quelques années plus tard, elle doit élever seule ses deux enfants-loups tout en protégeant leur secret du monde des hommes. L'histoire se présente comme une toile de moments vécus sur une dizaine d'années, ce qui permet de suivre l'évolution de cette famille atypique sans trop s'y perdre. 

Contrairement à ce que pourrait laisser penser le synopsis, il ne s'agit pas d'un film sur la tolérance, mais sur l'apprentissage de la différence et l'acceptation de soi. On retrouve bien sûr d'autres thèmes comme l'opposition entre civilisation et nature, la difficulté de faire des choix. A l'instar d'un film de Miyazaki, une sublimation de la campagne, de la nature et de la famille traditionnelle se retrouve dans le film.

Les Enfants Loups est un petit chef d'oeuvre d'animation qu'il faut regarder avec patience. Graphiquement, la quasi-totalité des scènes du film sont à couper le souffle, ce qui contraste fortement (voire trop) avec les personnages, aux traits simplistes. L'aspect physique des loups est assez étrange, mais on finit par s'y habituer. Le changement de rythme vers les scènes finales casse un peu la magie du film, mais il reste globalement très bon. 

Et quoi d'autre ? 

On peut parler bien sûr des films du Studio Ghibli et de Miyazaki, nombreux et envoûtants. L'adaptation d'Akira mérite également d'être vue, même si le scénario peut être dur à comprendre sans avoir lu l'oeuvre originelle. On citera également : Le Tombeau des Lucioles, 5 Centimètres par Seconde, Steamboy, Paprika, Wonderful Days, Voyage vers Agartha, The Garden of Words, Origine ou encore le sombre Asura et le fantastique Colorful. 

Encore une fois, n'hésitez pas à proposer d'autres films dans les commentaires !