Ghibli : on a classé les 11 films du légendaire Hayao Miyazaki

8 juillet 2023 à 17h22 dans Cinéma

La semaine prochaine, le public japonais pourra découvrir Kimi-tachi wa do ikiru ka (Et vous, comment vivez-vous ?), le nouveau film de Hayao Miyazaki, dix ans après l'excellent Le Vent se lève. Alors que l'on apprenait récemment que le metteur en scène légendaire était très inquiet suite à choix pris par le président du studio Ghibli, nous avons choisi de nous donner une mission : classer les onze films de Hayao Miyazaki, du Château de Cagliostro en 1979 au Vent se lève en 2013. Une mission quasiment impossible au vu de la filmographie exemplaire du réalisateur japonais, qui n'a réalisé (presque) que des chefs d'oeuvre. 

Ghibli : on a classé les 11 films du légendaire Hayao Miyazaki

Attention : ce classement subjectif représente uniquement l'avis de son auteur, et n'engage nullement l'entièreté de la rédaction de Hitek. N'hésitez pas à nous donner votre avis dans l'espace commentaires.

#11 Le Château de Cagliostro (1979)

Après avoir animé plusieurs oeuvres pour son ami Isao Takahata (futur co-créateur du studio Ghibli) et co-réalisé avec lui plusieurs séries d'animation, dont Edgar de la Cambriole (entre 1971 et 1972), plus connue sous le titre Lupin the Third, et Conan le fils du futur (1978), Hayao Miyazaki est nommé pour réaliser son premier film : il s'agit du Château de Cagliostro, le second long-métrage de la saga des Edgar de la Cambriole. Dans ce film, Lupin III poursuit des faux-monnayeurs dans la Principauté de Cagliostro. 

le château de cagliostro

S'il ne s'agit pas du film le plus représentatif de son auteur, les connaisseurs y reconnaitront sans doute les traces de la fascination de Hayao Miyazaki pour La Bergère et le Ramoneur (1953), le brouillon de Paul Grimault pour Le Roi et l'Oiseau, que Hayao Miyazaki considère comme son film préféré : dans le donjon dans lequel est enfermée Clarisse, dans le mariage gâché avec un tyran. Si Rupan sansei : Kariosutoro no shiro a parfois été critiqué pour la distance qu'il prend avec l'oeuvre originale de Monkey Punch, il n'en demeure pas moins un excellent film d'animation, doublé du premier jalon d'une filmographie exemplaire.

#10 Kiki la petite sorcière (1989)

Librement adapté de l'oeuvre éponyme d'Eiko Kadono, Kiki la petite sorcière (en japonais, Majo no Takkyūbin) est né de l'envie de Hayao Miyazaki de réaliser un long-métrage d'animation à destination du jeune public féminin. Bien évidemment, cette petite pépite peut-être vue par tout le monde, quel que soit le genre des spectateurs. Le parcours initiatique de la jeune Kiki, en plus d'être un magnifique portrait d'adolescente, est également un récit sur l'indépendance, ainsi qu'une éloge du quotidien.

kiki la petite sorcière Hayao Miyazaki

Dans Kiki la petite sorcière, Hayao Miyazaki ne s'embarrasse pas de grands enjeux géopolitiques comme il a pu le faire dans le passé avec Nausicaä de la vallée du vent (et comme il le fera plus tard dans de nombreux films), ni de symboles autobiographiques : l'un des buts du film est de mettre en scène des personnages simples, pour lesquels le spectateur éprouve d'emblée une immense sympathie. Notons que la bande-originale de Joe Hisaishi compte parmi les plus belles de sa carrière !

#9 Ponyo sur la falaise (2008)

Après l'éprouvant Le Château ambulant (2005), qui traite de sujets adultes très sérieux et pas forcément très gais, Hayao Miyazaki a l'envie de réaliser un film extrêmement joyeux. Alors qu'il profite d'un voyage d'entreprise au bord de la mer du Japon, et qu'il lit La Porte de Natsume Sôseki (lui des principaux écrivains de l'ère Meiji), lui vient l'idée de Ponyo sur la falaise. Souvent présenté comme une version japonaise de La Petite Sirène d'Andersen, Ponyo sur la falaise porte comme d'habitude certaines des thématiques fortes du cinéaste (l'écologie, la description de personnages féminins puissants, l'exaltation de l'enfance). 

ponyo sur la falaise Hayao miyazaki

Toutefois, au-delà de la beauté graphique et poétique de ce film pour enfants, les fans pourront, en grattant, trouver matière à s'émouvoir dans Gake no ue no Ponyo. Ainsi, si le personnage du jeune garçon Sôsuke porte le nom du protagoniste de La Porte de Soseki, il ne lui ressemble guère. L'enfant de cinq ans du film est déjà trop adulte pour son âge, tandis que le personnage du roman est un adulte procrastinateur et oisif. L'enfant de Ponyo sur la falaise est en vérité basé sur Goro Miyazaki enfant, le fils de Hayao Miyazaki, avec qui il a entretenu une relation pour le moins tumultueuse pendant la production des Contes de Terremer (2006), le premier film de Goro. Peut-être que cette déclaration d'amour à son fils a permis une pacification des relations entre les deux hommes, dont il a résulté La Coline aux Coquelicots (2011), réalisé par Goro Miyazaki d'après un scénario de son père, qui parle d'ailleurs de relations parent-enfants, et qui est une franche réussite...  

#8 Nausicaä de la Vallée du Vent (1984)

Fable écologique, pacifiste et féministe, Nausicaä de la Vallée du Vent est le second film de Hayao Miyazaki. Produit par Toshio Suzuki et Isao Takahata avant la création du studio Ghibli, cet immense film est l'adaptation du manga éponyme que Hayao Miyazaki a publié dans les pages d'Animage. Non content d'être un film formellement parfait, Nausicaä de la Vallée du Vent a eu un succès tel qu'il a permis la création du studio Ghibli. Tout a été écrit sur Nausicaä, ou presque. Notamment l'inspiration que le dessinateur français Moebius a eu sur l'oeuvre. Ou encore la magnifique symphonie qu'a composée Joe Hisaishi, entre autres inspirée par la Sarabande d'Haendel, bien connue des amateurs de musique classique. 

nausicaa de la vallée du vent

Si ce long-métrage occupe une place si basse dans notre classement, c'est que le manga qu'a écrit Hayao Miyazaki, dont la publication a commencé avant la sortie du film et qui s'est terminé plusieurs années après, va beaucoup plus loin dans ses thématiques. Dès lors, Nausicaä de la vallée du vent apparaît comme un essai extrêmement abouti, mais qui cache en lui un chef d'oeuvre encore plus grand. 

#7 Porco Rosso (1992)

S'il n'est ni le film le plus connu de Hayao Miyazaki, ni le plus populaire, Porco Rosso n'en demeure pas moins un immense film d'animation. Les aventures du cochon aviateur dans l'Italie fasciste des années 1930 sont nées du désir personnel de Hayao Miyazaki de réaliser un long-métrage sur les hydravions dont le personnage principal serait un cochon. Porco Rosso est un projet d'autant plus personnel pour Hayao Miyazaki que le metteur en scène se représente toujours dessiné en cochon. Aussi, difficile de ne pas voir dans ce héros bougon bouffé par la nostalgie une version de Hayao Miyazaki. 

porco rosso Hayao Miyazaki

Porco Rosso peut également être vu comme un immense poème dédié à la liberté : la liberté face à l'oppression fasciste, la liberté qu'offre l'aviation, celle offerte par la mer Adriatique, par la vie de pirate ou encore par la solitude. Et puis, comment ne pas tomber amoureux d'un film japonais qui met aussi magnifiquement en avant la chanson communarde Le Temps des Cerises ?

#6 Mon voisin Totoro (1988)

Avec Princesse Mononoké et Le Voyage de ChihiroMon voisin Totoro est sans doute l'un des films les plus célèbres de Hayao Ghibli, et plus généralement du studio Ghibli - à tel point, qu'il en est devenu le symbole. Sorti en 1988 au Japon, Mon voisin Totoro est le second film du studio Ghibli. Pour l'anecdote, au Japon, il a été distribué en même temps qu'un autre classique du studio Ghibli, le tragique Le Tombeau des Lucioles d'Isa Takahata, les deux longs-métrages étant disponibles lors de doubles-séances que l'on imagine fortes en émotions...

mon voisin totoro

Mon voisin Totoro est en vérité un faux film pour enfants, dont la candeur et la féérie ne doivent surtout pas occulter le message immensément personnel. En effet, en plus d'être une apologie de l'enfance, de la vie dans la campagne japonaise et du shintoïsme, Mon voisin Totoro est un magnifique film sur le manque : le manque qu'éprouvent des enfants pour leur mère malade. En effet, Yasuko Kusakabe, la mère de Satsuki et de Mei, est malade de la tuberculeuse, maladie que partageait la mère de Hayao Miyazaki. En plus de son imagination débordante et de ses dessins magnifiques, le cinéaste a insufflé au quatrième film de sa carrière de réalisateur une tendresse infinie qui nous touche encore avec la même force 35 ans après sa sortie.

#5 Le Château dans le Ciel (1986)

Suite au succès de Nausicaä de la Vallée du Vent, Hayao Miyazaki, Isao Takahata et Toshio Suzuki fondent le mythique studio Ghibli, dont le premier long-métrage est Le Château dans le ciel. Comme dans ses deux films précédents, Le Château dans le ciel porte toute l'affection que Hayao Miyazaki a pour la culture occidentale. D'une part, le château est tiré des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, mais d'autre part on trouve des inspirations du Roi et l'Oiseau de Paul Grimault et Jacques Prévert, ou plus particulièrement de son brouillon La Bergère et le Ramoneur (1953), dans la conception des robots-gardiens du Château dans le ciel. 

le château dans le ciel

Souvent cité parmi les meilleurs films de Hayao Miyazaki, Tenkū no shiro Rapyuta est un pur condensé du cinéma de Hayao Miyazaki. Son féminisme, son pacifisme, sa passion pour les engins volants, son engagement pour la classe ouvrière, son amour pour la culture européenne, son exaltation de l'enfance, sa critique du manichéisme, tout cela se retrouve incarné dans cette oeuvre que sublime la musique de son éternel compagnon de route, le compositeur Joe Hisaishi

#4 Le Voyage de Chihiro (2001)

Après avoir annoncé sa retraite (pour la première fois) après Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki revient finalement aux affaires avec Le Voyage de Chihiro. Comptant sans aucun doute parmi les films d'animation les plus célèbres du studio, Le Voyage de Chihiro est le premier film de l'Histoire à gagner l'Oscar du Meilleur film d'animation, et a été récompensé de l'Ours d'Or au Festival de Berlin. Souvent considéré comme une version japonaise d'Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, Le Voyage de Chihiro est davantage une (très) libre-adaptation de La Cité des brumes oubliées de Sachiko Kashiwaba. Hayao Miyazaki donnera à l'oeuvre une dimension shintoïste absente du roman original, tout en posant des questions autour de l'identité. 

le voyage de chihiro

Le Voyage de Chihiro est longtemps resté le film d'animation japonais le plus rentable de l'Histoire, avant d'être dépassé par Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba - Le Train de l'Infini. Toutefois, le chef d'oeuvre de Hayao Miyazaki continue d'inspirer l'oeuvre de nombreux cinéastes. On se souvient notamment du magnifique Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai (Your Name.Suzume), sorti en 2011, qui est un vibrant hommage à Sen to Chihiro no kamikakushi

#3 Le Château ambulant (2005)

Que faire après un film (Le Voyage de Chihiro) qui a remporté plusieurs récompenses prestigieuses à travers le monde, et qui est devenu le plus gros succès du box-office japonais ? Une question difficile pour tout le monde, mais à laquelle Hayao Miyazaki a répondu brillamment avec Le Château ambulant, très librement inspiré du Château de Hurle de Diana Wynne Jones, un de ses romans préférés. Fasciné par ce château qui marche sans aucune explication, Hayao Miyazaki décide de l'adapter au cinéma ; la réalisation a d'abord été confiée au réalisateur Mamoru Hosoda (Les Enfants Loups, Le Garçon et la Bête), qui travaillait à l'époque chez Toei (le distributeur), mais ses idées n'ont convaincu ni Hayao Miyazaki, ni Toshio Suzuki, ni les dirigeants de la Toei, et Hosoda sera limogé au profit du maître de l'animation - ce qui peut expliquer la colère tacite qu'il semble avoir à l'encontre de Miyazaki-sama

le château ambulant

Profondément choqué par la Guerre en Irak lancée par l'administration Bush, Hayao Miyazaki fait du Château ambulant son film le plus antimilitariste. Dans d'épouvantables scènes de bombardement, le réalisateur met en avant l'horreur indicible de la guerre. Il n'empêche que Le Château ambulant est également un film d'une tendresse infinie, puisqu'il s'agit d'abord d'une romance (c'est la première oeuvre de Hayao Miyazaki qui se termine par un baiser), mais également d'un immense film sur la compassion et la vieillesse (thématique que l'on retrouvera plus tard dans Ponyo sur la falaise). Graphiquement splendide, bénéficiant de la plus belle partition écrite par Joe Hisaishi, Le Château ambulant fourmille d'idées toutes plus ingénieuses les unes que les autres, quitte parfois à perdre ses spectateurs les moins attentifs. 

#2 Le Vent se lève (2013)

Certains s'étonneront que Le Vent se lève, le dernier film en date de Hayao Miyazaki, figure aussi haut dans notre classement - surtout si l'on prend en compte le fait que son insuccès au box-office international, jumelé à celui du magnifique Conte de la Princesse Kaguya d'Isa Takahata, a contraint le studio Ghibli à stopper pour un temps ses activités. Pourtant, que l'on ne s'y trompe pas : Le Vent se lève est un pur chef d'oeuvre. Tout d'abord, en racontant l'histoire de Jiro Horikoshi, le concepteur des Chasseurs Zéro des kamikazes pendant la Seconde Guerre Mondiale, Hayao Miyazaki livre son film le plus personnel à ce jour. Au-delà de sa propre passion pour les avions, son propre père a travaillé sur les gouvernails des Chasseurs Zero. Et comment ne pas penser à la mère du cinéaste en voyant le personnage de Nahoko, l'épouse tuberculeuse de Horikoshi ?  

le vent se lève Hayao miyazaki

Mais Le Vent se lève est d'abord, et surtout, un autoportrait de l'artiste Hayao Miyazaki, qui comme Jiro Horikoshi est obnubilé par son art, au point de sacrifier sa vie familiale (d'où la relation compliquée qui le lie à son fils, le réalisateur Toro Miyazaki). Du reste, Kaze Tachinu est un trésor de poésie, doublé d'une prouesse d'animation, le maître parvenant à presque dessiner l'invisible : le vent dans tous ses états. Et pour achever de vous convaincre de l'excellence de film beaucoup trop sous-estimé, rappelons que les bruitages des avions qui volent ont été faits avec la bouche, comme des enfants jouant avec des avions en bois ou papier. 

#1 Princesse Mononoké (1997)

Pour de nombreux fans d'animation japonaise, et plus généralement de cinéma d'animation, offrir la première place du podium à Princesse Mononoké relève de l'évidence. Mêlant fantasy, drame historique, amour et écologie, les aventures du Prince Ashitaka dans le Japon féodal de l'ère Muromachi est un diamant brut, à tel point que le cinéaste a envisagé de prendre sa retraite en suivant, comme s'il ne pouvait plus faire mieux - il ne reviendra finalement aux affaires qu'à cause de la mort tragique de celui qu'il avait choisi comme son successeur, le regretté Yoshifumi Kondō (Si tu tends l'oreille).

princesse mononoké Hayao miyazaki

À la fois suite spirituelle de son manga Le Voyage de Shuna (qui paraîtra bientôt pour la première en France) et hommage au cinéma d'Akira Kurosawa (principalement La Forteresse Cachée et Le Château de l'araignée)Mononoke Hime est peut-être le film le plus japonais de son auteur. Il est également son long-métrage le plus passionnant en terme de psychologie des personnages. En effet, si Dame Eboshi paraît être la principale antagoniste d'Ashitaka et de San, elle est un personnage extrêmement ambivalent et nuancé : prenant soin des prostituées et des lépreux, elle a besoin de la déforestation pour prendre le dessus sur les ennemis qui l'assaillent pour prendre le contrôle de ses forges. Notons également que la musique de Joe Hisaishi est, une fois encore, une véritable splendeur. Le film continue de donner le la en matière d'animation japonaise, et de nombreux artistes s'en réclament encore, à l'instar de Masashi Andō, directeur de l'animation du film, qui s'est récemment illustré avec l'excellent Le Roi Cerf (2022).

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (15)
Je suis tellement d'accord pour le vent se lève. Par contre j'aurais mis 1) Princesse mononoke, 2) le voyage de chihiro, 3) le vent se lève
photo de profil de Sid le Paresseux Par Sid le Paresseux, il y a 1 an Répondre
Le voyage de Chihiro en premier, rien que pour sa position de l'époque. C'est le premier domino à tomber et qui entraîne pour le plus grand nombre la découverte du reste de la filmo de Miyazaki et qui fait que ses films sortent chez nous au cinéma.

J'aime beaucoup, Kiki la petite sorcière et Porco Rosso, rien que pour la voix de Jean Reno. Avec un timbre qui donne beaucoup d'allure au héros mais alors la synchro labiale est en vacances.
photo de profil de Yso Par Yso, il y a 1 an Répondre
Idem, j'aurais mis Chihiro en 2e, voir même ex æquo avec Mononoke.
photo de profil de Osiris Par Osiris, il y a 1 an Répondre
"Le tombeau des lucioles" un chef-d'œuvre qui ne fait même pas parti du classement!
photo de profil de Nausicaa 31 Par Nausicaa 31, il y a 1 an Répondre
Ce n'est pas un Miyazaki
photo de profil de Feur Par Feur, il y a 1 an (en réponse à Nausicaa 31) Répondre
C'est parce que même s'il a été réalisé par le studio Ghibli, il n'a pas été réalisé par Miyazaki mais par son compère Isao Takahata.
photo de profil de spip93 Par spip93, il y a 1 an (en réponse à Nausicaa 31) Répondre
Dans se classement : Princesse Mononoke est incontestablement a sa place ... C'est un chef d'oeuvre qui a bercé, mon enfance et qui continue de bercé mes enfants, j'aurais mis cependant le voyage de Chihiro en deuxième ... Et le vent ce lève en troisième.
photo de profil de clairement2023 Par clairement2023, il y a 1 an Répondre
Mettre Kiki si bas faut oser
photo de profil de Dawood Par Dawood, il y a 1 an Répondre
Je suis bien d'accord. Kiki est magnifique, pas autant que princesse Mononoke ou Chihiro. mais quand même, il ne mérite pas d'être avant dernier. D'un autre côté comment mal classer une œuvre de Miyazaki.
photo de profil de Stoufff881 Par Stoufff881, il y a 1 an (en réponse à Dawood) Répondre
Le vent se lève m'a vraiment déçu, je trouve Hayao plus compétent dans des histoires oniriques comme mononoke hime que dans ses oeuvres réalistes que je trouve chiantes comme la pluie, autant voir un satoshi kon dans ce cas
photo de profil de Kenrok Par Kenrok, il y a 1 an Répondre
Perso j'aurais mis Le voyage de Chihiro en premier (c'est un de mes films préférés toutes catégories confondues) Princesse Mononoké en second et Le château ambulant en troisième. Le vent se lève je peux pas dire, car je ne l'ai toujours pas vu. Quand il est sorti, il était annoncé comme le dernier du maître Miyazaki et du coup j'ai jamais eu le courage de le regarder.
C'est comme le Tombeau des lucioles de Takahata, mais pour une autre raison. Tout le monde dit qu'il est trop triste donc je ne l'ai toujours pas vu.
Un jour peut être...
photo de profil de spip93 Par spip93, il y a 1 an Répondre
Il manque le tombeau des lucioles, il mérite largement sa place dans le top 3
photo de profil de Nc Par Nc, il y a 1 an Répondre
Nausicaa de la vallée du vent 8e ??????? Un classement fais avec le fessier d'une personne qui n'a JAMAIS regardé ces films. C'est juste pas possible de le mettre 8e....
photo de profil de Yohanna Par Yohanna, il y a 1 an Répondre
Je suis assez d'accord pour le top classement par contre je pense que j'aurais mis Ponyo et Totoro bien plus haut dans le classement. J'ai grandi avec ces deux films et même maintenant je continue encore de les regarder avec le même plaisir.
photo de profil de érablerouge Par érablerouge, il y a 1 an Répondre
Je suis d'avis avec ce classement mais j'aurais mis chiiro en 3 eme
photo de profil de sey Par sey, il y a 1 an Répondre
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