Hitman 2 : Miami, Colombie et mode fantôme, nos impressions à pas de velours
Plus tôt dans la semaine, nous avons eu la chance de jouer à Hitman 2. Cette suite directe, développée par IO Interactive, nous ramène directement dans le costume de l'agent 47, pour y éliminer diverses cibles et ce, en toute discrétion. La palette des possibilités augmente et assassiner vos cibles ne vous aura jamais demandé autant de créativité. Bien évidemment, la balle dans la tête reste une valeur sure, encore faut-il pouvoir la placer sans risques.
L'assassinat original
Le crâne poli et le code-barres saillant, nous avons pris la direction de deux destinations : Miami et la Colombie, pour deux modes de jeu différents. Le niveau de Miami ayant déjà été dévoilé à la presse à plusieurs reprises, notamment à l'E3 et à la Gamescom, nous avons donc bravé le climat tropical de la Colombie, ainsi que ses champs de coca. Sur place, trois cibles, et une multitude de manières de les tuer.
À première vue, Hitman 2 n'est pas drastiquement différent de son prédécesseur. Visuellement, pas ou peu de changements. Toutefois, l'originalité est au cœur de ce nouvel opus. Pour ne pas perdre les joueurs, Hitman 2 vous offre quelques indices, de manière à ce que vous sachiez par quel élément commencer. Toutefois, il va falloir faire marcher vos méninges pour mettre bout à bout les différentes pièces du puzzle. Vos cibles ne vont pas rester immobiles en attendant bien gentillement que vous débarquiez l'arme à la main. Au contraire, ces cibles vont se déplacer et éventuellement, déclencher des éléments mortels menant à leur électrocution ou un accident attendu.
la magie du costume
La difficulté d'Hitman 2, c'est de mettre votre arme de côté et de planifier une exécution originale, par le biais d'un poison ou d'une statue mal fixée. Pour avancer dans votre tâche, vous devrez revêtir différents costumes, nécessaires pour accéder à diverses zones sans vous faire repérer. Attention toutefois, si vous êtes repérés dans votre costume de jardinier, les forces ennemies ne vous oublieront pas et vous devrez changer de costume pour disparaître de leurs esprits. Les ennemis ont une excellente mémoire et n'hésitent pas à prévenir la totalité de leurs collègues de votre présence.
Les assassinats, qui s'apparentent ici à des énigmes, vous procurent un sentiment d'accomplissement lorsqu'ils sont menés à bien. Qui plus est, si un élément manque, cette possibilité s'efface et vous ne pourrez plus assassiner votre cible de cette manière. Les possibilités sont nombreuses et certaines, s'avèrent plus compliquées à mettre en place que d'autres. Une observation au préalable est nécessaire, voire primordiale. Une fois votre plan commencé, difficile de revenir en arrière, en particulier si vous avez dû assommer un garde ou un civil, voire le tuer. Une fois réveillé, ou son corps découvert, les gardes seront alertés. Cela peut également jouer en votre faveur, puisque, si les gardes changent de position, vous pourrez éventuellement avoir la voie libre pour mettre au point votre plan.
Hitman 2 est généreux sur certains points, sec sur d'autres. D'un côté, les ennemis peuvent vous tirer plusieurs rafales de balles que vous allez continuer à tenir sur vos deux jambes. De l'autre, une simple erreur de touche et votre plan tombe à l'eau. Costumes, armes, gadgets, l'agent 47 a, à sa disposition, une multitude d'éléments pour faire tomber ses cibles. Le choix de l'exécution est votre, évitez juste de vous faire surprendre.
une course contre la montre, à pas feutrés
Cette session de hands-on fut également l'occasion de jouer au mode Fantôme, dans lequel deux joueurs s'affrontent dans une bataille d'assassinats. Le but n'est pas de se tuer l'un l'autre comme dans le mode multijoueur d'Assassin's Creed Brotherhood, mais de tuer l'individu marqué le plus vite possible (le premier à cinq éliminations gagne). Les deux joueurs évoluent dans deux mondes différents, si les gardes vous courent après dans votre partie, votre adversaire ne sera pas affecté par votre erreur. Toutefois, certains gadgets vous permettent d'altérer le monde de votre adversaire. La pièce fantôme par exemple, va attirer l'attention là où elle retombe, et traverse les mondes. Via un gadget, vous pouvez donc détourner l'attention des gardes et l'attirer vers la position de votre adversaire, le forçant à réagir.
L'un des problèmes de ce mode de jeu, qui possède les mêmes éléments que ceux disponibles dans le mode Histoire, plus des nouveaux, spécifiques au mode Fantôme, ce sont les pénalités. Pour marquer un point, vous devez tuer votre cible discrètement, sans que personne ne soit témoin du crime. Toutefois, tuer un innocent vous fera perdre un point. La notion d'innocent est large puisque seule votre cible n'est pas considérée comme innocente. Les mafieux, gardes des champs de coca et autres tortionnaires sont bien innocents, c'est Hitman 2 qui le dit.
À côté de ça, dès que la cible est éliminée par un joueur, l'autre joueur n'a que quelques secondes pour tenter de la tuer, de manière à marquer également un point. Un point frustrant qui peut ruiner votre plan élaboré, alors que votre adversaire a simplement tenté de l'éliminer d'une bonne vieille balle dans la tête, sous les yeux ébahis de ses gardes du corps. Pour vous aider dans votre tâche, des caisses vont apparaître tout au long de la partie, vous donnant accès à des armes, des gadgets, des bombes, ainsi que des costumes. Toutefois, sachez que vous n'êtes pas obligés de changer de costume après une élimination, si vous n'êtes pas repérés. Il est donc possible d'enchaîner les assassinats dans un seul et même costume. Certains vous ouvrent plus de portes, même s'il est toujours plus plaisant d'éliminer votre cible dans un costume de mascotte, d'un coup de poisson sur la tête.
Et après c'est le Vietnam.