Japon : cette étude sur l'ADN de la population japonaise choque les chercheurs
Des chercheurs viennent de rendre une étude sur l'ADN de la population japonaise. Celle-ci bat en brèche la précédente, qui se voulait pourtant précise sur l'identité du peuple.
Le japon, quête de l'identité
Le Japon est l'un des pays qui possède le taux de natalité les plus bas au monde, au même titre qu'Hong Kong, la Corée du Sud ou l'Italie. Un faible score qui conduit à un vieillissement progressif de la population pour les années à venir. Un phénomène inquiétant face auquel le gouvernement japonais a annoncé prendre des mesures très strictes.
Des études sont d'ailleurs faites pour comprendre les facteurs qui amènent à ce vieillissement. Plus récemment, une autre étude mettait en lumière le destin inéluctable de la population, révélant que d'ici 2500, tous les Japonais porteront le même nom de famille : Sato. Un véritable fléau pour l'identité.
La descendance des japonais passée au crible
Après une étude sur le futur de la population japonaise, d'autres chercheurs se sont penchés sur le passé, et les origines de la population. Une étude génétique menée par des scientifiques du Centre des sciences médicales du RIKEN a révélé que les Japonais descendent de trois groupes ancestraux. Une étude qui bat en brèche celle établie depuis longtemps qui démontrait que les Japonais descendaient de deux principaux groupes ancestraux : les chasseurs-cueilleurs-pêcheurs indigènes Jomon et les migrants riziculteurs venus d'Asie de l'Est.
Pour appuyer leur recherche, les scientifiques ont utilisé le séquençage du génome entier de plus de 3 200 individus dans sept régions du Japon, sur toute la longueur du pays, de Hokkaido au nord à Okinawa au sud. L'étude a identifié des variations génétiques importantes et des liens avec l'Asie du Nord-Est, en particulier le peuple Emishi.
Le terme Emishi désignait les habitants du nord-est du Japon. Dans les archives, on lit que les Emishi semblent appartenir à la même race que les Japonais, et le terme semble également avoir été appliqué à diverses familles japonaises. «Notre analyse a révélé la structure des sous-populations du Japon à une échelle très fine, qui est très bien classée en fonction des emplacements géographiques du pays.» explique Chikashi Terao, du RIKEN, qui a dirigé l'étude.
L’un des sujets qui intéressait particulièrement Terao était l’étude des variantes génétiques rares. «Nous avons estimé que ces variantes rares pouvaient parfois être rattachées à des populations ancestrales spécifiques et pouvaient être instructives pour révéler des schémas de migration à petite échelle au sein du Japon», explique-t-il.
Les chercheurs précisent dans leur étude que l’ascendance Jomon est la plus dominante sur les côtes subtropicales du sud d’Okinawa (trouvée dans 28,5 % des échantillons) alors qu’elle est la plus faible à l’ouest (seulement 13,4 % des échantillons). En revanche, les habitants de l’ouest du Japon ont plus d’affinités génétiques avec les Chinois Han, ce qui, selon l’équipe de Terao, est probablement lié à l’afflux de migrants venus d’Asie de l’Est entre 250 et 794, lit-on sur le site scitechdaily.com, qui rapporte l'étude.
Cette étude ne fait pas que révéler l'ascendance complexe de la population japonaise. Selon Terao, démêler la relation entre les gènes et la manière dont ceux-ci impactent les traits, pourrait un jour jouer un rôle pour aider les scientifiques à développer une médecine personnalisée.
«Nous avons essayé de trouver et de répertorier les variantes génétiques de perte de fonction qui sont très spécifiques aux Japonais, et de comprendre pourquoi ils sont plus susceptibles de présenter certains traits et maladies spécifiques. Nous aimerions relier les différences de population aux différences génétiques.» conclut Terao.
Ça sera la même chose ici, d'autant qu'il était déjà admis que les japonais partageaient de l'ADN avec les Coréens et Chinois. Là, ce que dit l'étude, c'est que les japonais ont un lien génétique avec une tribu du nord-est du Japon
Pour finir, la plupart des travaux de recherches ne servent à rien. On se contente d'accumuler de la connaissance, peu importe que ça permette de relancer la natalité dans une région ou qu'au contraire ça lui porte un coup fatal. La science n'a pas à être politique. Au final les chercheurs sont des humains qui travaillent gagner de quoi se nourrir
Il faut savoir qu'il y a de la xénophobie rampante chez eux (quand tu es gaijin, tu auras beau te marier avec un.e nipon.e, parler leur langue, etc : tu seras toujours un gaijin).
Ne pas oublier que c'est aussi une société très patriarcale, misogyne, où l'homme adulte retrouve une liberté d'enfant que d'autres (comme en Europe) avons justement quand nous sommes enfants.
En dépit de tout ceci, c'est un pays qui me semble magnifique et j'aimerais tellement pouvoir un jour y voyager.
Avec ces dernières en particulier, mes collègues féminines ont largement dégusté, et ont du batailler pour s'imposer. Elles n'étaient pas prises au sérieux, négligées. Les managers ne prenaient pas la peine de les consulter. Pour autant, elles se démenaient pas rapport aux hommes. En revanche, les hommes glandaient de 19h à 22h avant de rentrer chez eux et cela ne dérange personne.
D'un point de vue personnel, je me suis retrouvé à devoir jeter un an et demi de travail car le management de la boite japonaise avec laquelle nous travaillons a décidé unilatéralement que ce que faisaient les français ne les intéressaient pas. De notre côté, en revanche, nous avions fait les efforts pour intégrer leur travail au nôtre.
Dit autrement, nous nous sommes fait balader tout ce temps au "soto" de leurs préoccupations, sous l'aspect bienveillant du tatemae pour au final nous faire cracher au visage devant tout le monde. Ils nous ont fait perdre la face en public, chose qu'ils ne supportent pas.
Je n'en reste pas moins fasciné par ce pays, son histoire et ce qu'il développe. Je rêve de pouvoir y aller un jour, sincèrement.
Je ne remets pas en cause la sécurité, la propreté, le respect et la gentillesse.
Pour ces deux derniers points, j'aimerais savoir votre expérience avec le Japon, et si votre point de vue n'est toutefois pas biaisé par ce que l'on appelle le tatemae. Avez-vous déjà été au Japon ? Combien de temps ? Où en particulier ? Pour le tourisme ou pour y vivre ?
Mes interrogations / questions sont sincères. Evidemment que rien n'est parfait. Je vous rejoins également sur le fait que sur certains points, nous avons à apprendre d'eux.
Il est vrai que mon point de vue est construit au travers de mon expérience à distance, de témoignages (de collègues, souvent) et de ce que je lis sur le Japon. Je serais très heureux que ces points négatifs soient déconstruits par vous, ou d'autres, ayant eu une véritable expérience avec les japonais.
Le Japon est très (soupe) misogyne et patriarcal et les femmes n'y sont pas forcément en sécurité (cf. tout ce qui est mis en place pour les protéger). C'est un rapport trés systémique qui à la vie dure.
Mais ça n'enléve rien aux notions de respect, propreté, sécurité, gentillesse, etc.
Juste que le monde n'est pas noir et blanc.
Les notions de soto,uchi, honne,tatemae, reigi et autre keigo sont très dures pour nosu autres occidentaux mais un efois qu'on sait les apréhender et qu'on anticipe ça va.
Je travaille aussi pas mal avec l'Asie du sud-est et le nombre de projets gachés par ces régles est juste impressionnant.