L'auteure J.K. Rowling fait l'objet de controverses depuis plusieurs années en raison de ses convictions sur le genre, et d'une série de tweets postés à ce sujet en 2020. Et cette dernière semble de nouveau bien déterminée à faire entendre sa voix, alors qu'un projet de loi en Ecosse discuté en ce moment même ne lui plaît guère.
La nouvelle loi écossaise discutée en ce moment même
J.K. Rowling et Nicola Sturgeon, le premier ministre écossais, ne sont pas d'accord sur un projet de loi de réforme de la reconnaissance du genre, qui a été présenté au Parlement la semaine dernière. Ce projet de loi, intitulé "Gender Recognition Reform Bill", vise à simplifier les moyens par lesquels une personne transgenre peut changer légalement de sexe en obtenant un certificat de reconnaissance de genre. Ce certificat permettrait à une personne transgenre de recevoir un nouveau certificat de naissance, en changeant de sexe.
La procédure actuelle d'obtention d'un certificat de reconnaissance de genre prévoit que les demandeurs doivent être "diagnostiqués médicalement comme souffrant de dysphorie de genre", passer par un processus d'au moins deux ans, et être âgés de plus de 18 ans. Avec le projet de réforme en cours, les demandes s'allégeraient, et la procédure n'exigerait plus de preuve médicale de la dysphorie de genre. L'âge de la demande de procédure serait de plus abaissé, pour pouvoir débuter à 16 ans.
J.K. Rowling a pris parti
Tout commence le 5 mars dernier, lorsque l'auteure répond à un tweet qui déclare : "Il existe l'auto-identification dans ma ville (Melbourne, Australie). Les hommes s'auto-identifient dans les services d'aide aux victimes d'agressions sexuelles. Dites non et ils vous emmènent au tribunal des droits de l'homme. Les femmes s'auto-excluent. Les groupes implosent. Plus de services pour nos femmes les plus vulnérables". J.K. Rowling déclare alors :
Exactly this. The law @NicolaSturgeon's trying to pass in Scotland will harm the most vulnerable women in society: those seeking help after male violence/rape and incarcerated women. Statistics show that imprisoned women are already far more likely to have been previously abused. https://t.co/LPN8cx1Vf4
March 5, 2022
C'est exact. La loi que @NicolaSturgeon essaie de faire passer en Écosse portera préjudice aux femmes les plus vulnérables de la société : celles qui cherchent de l'aide après une violence masculine/un viol et les femmes incarcérées. Les statistiques montrent que les femmes incarcérées sont déjà beaucoup plus susceptibles d'avoir été abusées auparavant.
J.K. Rowling ne s'arrête pas là et déclare, le 7 mars, soit deux jours plus tard :
Multiple women’s groups have presented well-sourced evidence to @NicolaSturgeon’s government about the likely negative consequences of this legislation for women and girls, especially the most vulnerable. All has been ignored. If the legislation is passed 1/2
March 7, 2022
De multiples groupes de femmes ont présenté des preuves bien documentées au gouvernement de @NicolaSturgeon sur les conséquences négatives probables de cette législation pour les femmes et les filles, en particulier les plus vulnérables. Tout a été ignoré. Si la législation est adoptée et les conséquences qui en découlent, le Parti National Ecossais ne pourra pas prétendre qu'il n'a pas été averti.
Une prise de position qui a de nouveau fait polémique sur les réseaux sociaux.
Transphobie assumée… ça confirme bien que toutes ses déclarations n’étaient ni maladresses ni mal interprétées. Shit is shit and remains shit
March 11, 2022
Vraiment quelle importance à son avis. Tant que la loi est votée qu elle aille déverser son fiel au pub du coin, elle trouvera de quoi discuter
March 11, 2022
le don de J.K. Rowlingà destination de l'Ukraine, vous pouvez retrouver notre précédent article sur le sujetjuste ici.
Par Etonnamo, il y a 2 ans :
On peut donc pas laisser tout le monde s'aimer et faire ce que chacun veut de sa vie (ça vaut autant pour les personnes trans que pour J.K. Rowling). Pas de haine. Le monde est moche.
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