Fortnite : le joueur pro français Purpledjo victime de swatting !

Direction Massiac, dans le Cantal, où le gamer français Purpledjo, Jonathan Chastaing de son vrai nom, a été victime d'un swatting. Le joueur, qui était en pleine partie de Fortnite, a vu débarquer chez lui les gendarmes.

Pour rappel, le swatting est une pratique qui nous vient des Etats-Unis. Elle consiste à alerter les forces de l'ordre en décrivant une situation de danger chez une victime afin qu'elles interviennent à son domicile. En d'autres termes, il s'agit d'un canular qui peut s'avérer extrêmement dangereux.

Le joueur français a expliqué à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes que lorsqu'il est sorti de la pièce aménagée pour jouer, des gendarmes se trouvaient chez lui, armes à la main pointées vers lui. Sa femme et sa fille de 18 mois étaient également présentes au domicile. Jonathan Chastaing a tenté d'expliquer la situation aux militaires mais face aux explications du jeune homme, il y a eu un moment d'incertitude de leur part. Et pour cause : la personne à l'origine du swatting a contacté la gendarmerie en se faisant passer pour lui. Lors de l'appel, le "plaisantin" a déclaré aux gendarmes qu'il avait assommé sa femme à coup de crosse et qu'il comptait la tuer puis se suicider.

choqué, le streamer a déposé plainte

Finalement, les forces de l'ordre ont compris qu'il s'agissait d'un canular et que personne n'était en danger dans le domicile. Sous le choc, le gamer suivi par plus de 60.000 abonnés a déclaré que l'auteur du canular l'a contacté à la fois via Twitch puis par téléphone pour savoir "ce que ça faisait de se faire swatter". Purpledjo affirme que même si tout s'est bien terminé, la situation aurait très vite pu tourner au drame avec une balle perdue d'autant plus que sa petite fille se trouvait dans une pièce à côté.

Le streamer a décidé de déposer plainte et à communiquer aux autorités toutes les informations qu'il avait en sa possession. Pour rappel, la personne à l'origine de ce swatting risque une peine de deux ans de prison et une amende de 30 000 euros.

En 2017, aux Etats-Unis, un homme de 28 ans avait été tué par la police après avoir été victime du même genre de canular.