Marvel : 10 éléments de la Phase 1 qui manquent aux fans du MCU

Après toutes ces années de MCU, la Phase 1 nous semble lointaine. On ne dirait pas mais Iron Man, c'était il y a presque 20 ans. La nostalgie nous gagne en y repensant, surtout qu'il y a des éléments de cette 1re Phase qui nous manquent et qu'on ne retrouvera probablement jamais. En voici 10 qui vous replongeront dans cette douce époque. 

#1 Les super-héros

Iron Man, Captain America, Thor... Tous sont des super-héros majeurs de chez Marvel et ils ont tous marqué notre enfance ou notre vie de spectateur. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux sont toujours présents, mais soit leur rôle est moindre, soit ils ont été remplacés par d'autres acteurs. Le MCU est depuis quelques années dans une phase de transition et malheureusement, le passage de flambeau a du mal à se faire. Contrairement aux comics, on s'est attaché à des visages et à des personnalités, un problème auquel Marvel n'a pas trouvé la solution. Pour preuve, Robert Downey Jr. a fait son retour en tant que Doctor Doom. Cela prouve que la popularité de ces héros et de leurs interprètes est toujours énorme, et qu'il sera difficile pour le MCU de faire mieux.

#2 Une équipe plus équilibrée

Avant de produire le film Avengers, Marvel avait pris le soin de présenter la majorité des membres des Vengeurs. La construction de l'équipe s'est faite naturellement jusqu'à ce que les 6 super-héros soient présents ensemble dans le film de Joss Whedon. C'est une chose qui est maintenant impossible tant il y a de personnages. Hormis les Gardiens de la Galaxie, il sera d'ailleurs compliqué d'avoir la même dynamique de groupe que les Avengers originaux. L'équilibre des personnalités de chacun était quasiment parfait. On pense notamment à la relation entre Tony Stark et Steve Rogers qui a d'ailleurs été le cœur de la Saga de l'Infinie.

#3 Le traitement de Hulk

Au fil des années, Hulk a perdu tout ce qui le caractérisait. Le point essentiel du monstre vert était qu'il était en conflit avec Bruce Banner. Cette dissociation des caractères des 2 personnages était un élément, certes classique, mais très efficace. Cela s'est cependant perdu avec Avengers : Endgame, Hulk et Bruce Banner s'étant réconciliés pour former Professeur Hulk. Heureusement, d'après les dernières rumeurs, Marvel souhaiterait revenir à un Hulk plus sauvage. À voir maintenant si cela s'avère ou pas.

#4 Les scènes post-génériques

La marque de fabrique du MCU, et ce depuis le début, est la scène post-générique. Totalement improvisée dans le 1er Iron Man, cette idée a changé le visage des productions qui ont suivi. Ce qui était le plus impressionnant dans la Phase 1 est que chaque teasing servait à construire l'univers partagé, et ce de la manière la plus efficace et rapide possible. Le film Avengers était un puzzle qui était rempli au fil des 5 films qui le précédait et qui n'a laissé aucun trou. Aujourd'hui, certaines scènes post-génériques qui annonçaient monts et merveilles n'ont toujours pas eu de répercussion sur le MCU. C'est le cas notamment de celui des Éternels ou de Doctor Strange : Multiverse of Madness dont les scènes ont perdu de leur intérêt au fil du temps. 

#5 Des sorties limitées

La Phase 1 du MCU se compose de seulement 6 films. Ce n'est qu'à partir de la Phase 2 que les séries sont arrivées, et de la Phase 3 que le nombre de longs-métrages à augmenté. Depuis 2021 et l'arrivée de Disney+, Marvel a enchaîné les projets au point de faire saturer les fans. Suivre le MCU au tout début était beaucoup plus digeste. Avec seulement 6 productions en 4 ans, l'engagement des spectateurs était clairement plus haut.

#6 Les effets spéciaux

Ces dernières années, les productions super-héroïques, tout studios confondus, ont connu des critiques concernant les effets spéciaux. Du côté de chez Marvel, c'est Ant-Man et la Guêpe : Quantumania qui est le symbole de la piètre CGI des dernières productions, même s'il a étonnamment été nommé en 2024 pour l'Oscar des meilleurs effets spéciaux. C'est surprenant de voir que la qualité des CGI des premiers films était supérieure. Cela pourrait s'expliquer entre autres par le fait qu'ils comportaient une part d'effets pratiques apportant plus de réalisme.

#7 Le réalisme

La Phase 1 du MCU se démarque par le fait qu'elle est très terre-à-terre. Certes, l'intrigue tourne autour du Tesseract et la phase se conclut sur une grande bataille avec des extraterrestres. Cependant, tout est vraisemblable comme si cela pouvait véritablement arriver dans notre monde. Même le film Thor où l'on voit Asgard et des dieux possède une touche terrestre palpable, c'est pour dire. Par la suite, le MCU est allé sur un terrain moins réaliste et s'est même perdu dans des histoires qui l'ont dépassé totalement.

#8 L'imprévisibilité

Même si basé sur des comics, le MCU a toujours souhaité surprendre son audience. On peut penser particulièrement lorsque Tony Stark révèle qu'il est Iron Man à la fin du 1er film ou de la fausse mort de Loki dans Thor. Dire que le MCU est aujourd'hui prévisible serait mentir, mais le manque de renouvellement de la licence fait que certains pans d'intrigues sont plus attendues. De plus, les nombreuses rumeurs et fuites autour des productions Marvel n'ont jamais été aussi présentes, ce qui fait que cela retire une part considérable de surprise.

#9 L'excitation des premiers temps

Quand Iron Man est sortie en 2008, le film n'a pas révolutionné le genre du super-héros. Entre la trilogie Spider-Man de Sam Raimi et The Dark Knight de Christopher Nolan sortie la même année, le public avait déjà des œuvres de références. Ce qu'Iron Man a apporté en revanche c'est son univers. Avoir un univers connecté avec plusieurs super-héros était le rêve de tous les fans de comics. Voir Captain America et Black Widow dans le même film était par exemple impensable, et pourtant ça a été fait. Maintenant, c'est devenu quelque chose de banal, la magie d'antan ayant disparu.

#10 La simplicité

Ce point regroupe finalement tous les autres car c'est ce qui caractérise la Phase 1. Les 6 films de cette dernière n'étaient pas parfaits, loin de là, mais ils avaient pour eux une touche simple et unique. Il était question d'aller d'un point A à un point B avec nos héros favoris, et même si pour la plupart ce n'étaient pas des chefs d'œuvres, cela était suffisant pour nous rendre heureux.