L'incroyable moteur de la NASA qui marche sans combustible !
Les chercheurs du Johnson Space Center de la NASA à Houston ont trouvé qu'un système de propulsion de micro-ondes qui ne nécessite aucun carburant génère un peu de poussée. Si cette technologie se développe, cela pourrait rendre le vol dans l'espace beaucoup moins cher et rapide, ce qui augmenterait nos possibilités d'exploration dans l'espace, ou au moins propulser proprement un satellite. L'emDrive, c'est son nom, et vous n'avez pas fini d'en entendre parler. Voici ce qu'écrit l'équipe de la NASA qui travaille sur ce projet.
Les résultats de tests indiquent que le système de propulsion des radio-fréquences, qui est un dispositif unique de propulsion électrique, produit une force qui n'est attribuable à aucun phénomène électromagnétique classique, c'est pourquoi il démontre une interaction avec le plasma du vide quantique.
Alors oui, dit comme ça, on ne comprend rien. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce système de propulsion génère de la poussée grâce à des micro-ondes dans un compartiment dédié. Il n'a pas besoin de carburant, car pour générer les micro-ondes que ce moteur utilise, on peut utiliser l'énergie solaire.
Des versions expérimentales de ce moteur avaient déjà été testées mais les scientifiques avaient mis cette option de côté, affirmant que le système de propulsion viole la loi de conservation de la quantité de mouvement (quelle bande de rabat-joie). Cependant, en 2012, une équipe de chercheurs chinois ont construit leur propre version du moteur et ont remarqué que cela marchait, générant assez de poussée pour potentiellement alimenter un satellite. Ensuite, un scientifique américain, Guido Fetta, a construit son propre dispositif et a convaincu la NASA de l'essayer. Chose faite pendant 8 jours en août 2013.
La poussée permise par ce moteur est de 50 microNewton, ce qui est beaucoup plus grand que les résultats obtenus par les Chinois (qui ont trouvé 0,1% de ce qu'a trouvé la NASA). Selon Roger Shawyer, créateur de ce moteur il y a 10 ans, ce dispositif pourrait même être utilisé sur Terre pour propulser des voitures et, éventuellement, des avions. À quand les voitures volantes ?
Ce schéma devrait être impossible mais la NASA l'a testé et ça fonctionne
Tu as oublié ça, aussi.
excellent article !
A plus les copains :D
Non parce que "combustible" ne veut pas dire "combustible fossile" hein.
L’énergie solaire est considérée par la physique comme un combustible, et pas besoin d'un tel moteur pour alimenter n'importe quel moteur électrique via le soleil...
La révolution aurait été, évidemment, si ça ne nécessitait réellement pas de combustible.
"Un combustible est une matière qui, en présence d'oxygène et d'énergie, peut se combiner à l'oxygène (qui sert de comburant) dans une réaction chimique générant de la chaleur : la combustion. Un carburant est un combustible qui alimente un moteur à combustion interne."
Merci Wikipedia. Donc, comme l'a dit Alix, les photons ça brule pas. L'énergie solaire n'est pas un combustible.
Histoire de ne pas perdre de pognon... Comme pour certaine invention qui sont surement cacher au public^^
Moteur à eau = pertes sur les combustibles pétrolier... (ceci est un exemple pas une réalité)
Dommage !
Comme ça, le jour où il y a effectivement plus de pétrole, seuls les plus prévoyants qui auront rachetés les trucs comme ça continueront à se faire des masses de thunes.
Du coup ils en profiteraient pour à la fois gagner de l'argent et surtout, prendre une avance considérable sur les divers concurrents.
Perso, j'ai toujours trouvé ça bizarre que les lobby pétroliers investissent pas là dedans, alors que contrairement à ce qu'on pense, ce sont eux qui ont le plus à y gagner.
En plus, si tu deviens propriétaire d'un truc comme ça, tu peux continuer à le développer sans le révéler au public et le garder sous le coude, pour le balancer completement opérationnel justement pour le jour où y aura plus de pétrole^^'
Et si c'était le cas, il ne feraient pas capoter tout les projets alternatif au produit pétrolier mais investiraient dans de tels recherches mais ils ont peur que ça ne vienne trop tôt.
Mais comme l'objectif à court terme est de faire disparaitre les inventions "gênantes", ils évitent de s'épancher dans les journaux.
Ils font également dans la diversification. Par exemple, la société Zilog (qui a connu son heure de gloire au siècle dernier, dans les années 80, avec leur processeur Z80) a été créée avec le pognon d'Exxon. Je crois qu'ils vivent encore.
Après tout, dans le pétrole, on peut se permettre d'attendre.
desfois ya écrit is-3 et la c'estghost
Pour commencer, reprenons le principe du moteur à combustible. L'explosion du combustible tend à faire sortir un mélange gazeux d'air et de particule hors du moteur. L'effet de poussée est un principe mécanique qui indique que le moteur éjectant le gaz subit une force opposée au sens de sortie de ce gaz. Cependant, les particules gazeuses sont "perdues" à jamais pour le système, car si j'essaie de rattraper ces particules éjectées, elles me freineront autant qu'elles m'ont poussé et je ne bougerai pas. quelque soit le milieu, je peux avancer tant que j'ai du combustible à "perdre".
Dans le vide spatiale, où la gravité n'a pas lieu, une poussée faible n'est pas absorbée par l'atmosphère, donc je peux me permettre d'avoir des moteurs dont l'usage terrestre est inconcevable (une fois que j'ai dépassé l'atmosphère et la gravité). Il existe des moteurs qui propulsent des électrons, mais meme s'il n'y a pas de combustible au sens propre, les électrons viennent d'un gaz et sont éjectés, on peut avancer tant qu'on a encore des particules de ce gaz qui ont leurs électrons. Ce gaz est un peu notre combustible
Pour en revenir à ce moteur, ils imposent au plasma (disons que c'est ce qui empeche l'espace d'etre completement vide) un mouvement d'onde, et affirment que cela génère une poussée. Le plasma n'est pas produit, il entre dans le moteur, on le secoue, et il ressort, générant soi disant une poussée.
Comme dit dans l'article, le soucis est qu'une onde ne peut théoriquement pas pousser (ouai je sais, une vague ça ressemble a une onde, et ça pousse bien, mais si on prend un bouchon sur une flaque, et qu'on stimule une onde sur la flaque, le bouchon va monter et descendre mais pas bouger) donc théoriquement, ça ne fonctionne pas, tout comme théoriquement, une voile photonique ne marche pas car un photon a une masse nullen et pourtant ! La physique des particules est un domaine qui va au dela de la physique classique, en considérant la moindre chose (poussée, masse, énergie infinitésimales) comme exploitable !
"50 microNewton" / "ce dispositif pourrait même être utilisé sur Terre pour propulser des voitures et, éventuellement, des avions"
Quand un physicien lit ça, au mieux il se marre, au pire il se suicide.
Amusons -nous un peu : J'invente une voiturette sympa, bien aérodynamique.
Je veux avancer à 40 km/h, vitesse acceptable en ville.
L'air dans des conditions normales exerce sur moi une résistance de R=1/2*C*p*S*v²
C : coefficient de sphère : 0.5 (ya mieux, mais ya bien pire !) en supposant que l'écoulement soit laminaire, c'est à dire sans turbulence, ça reste à prouver, mais je suis généreux aujourd'hui !
Certaines voitures légales ont un coefficient de 0,3 je vais prendre ça.
p= masse volumique de l'air, 0.001kg/m3
S : surface maitre couple, en gros ce que l'air "voit" de ma voiture, je vais prendre la coupe, disons un rectange de 1m par 1m50 (oui c'est une voiture à passager unique !!! c'est mon énoncé, je fais ce que je veux !!!)
v²= ma vitesse en metre par seconde, au carré (c'est le terme qui fait mal)
R=1/2*0.5*0.001*1.5*(50/3.6)²=280milliN soit 280.000Micro Newton.
le moteur pousse à 50 micro Newton.Et là encore, je n'ai rien fait, car mes pneus vont résister à l'avancée de ma voiture au moins autant que l'air (et non, c'est pas parce que j'ai mangé un hamburger à midi !!)
Je suis parti chercher un autre café, j'en ai besoin...
On parle d'une technologie pour la NASA. Les pétroliers n'en ont rien à battre que les satellites n'utilisent pas de SP98. En plus, je suis persuadé qu'ils consomment plutot un mélange hydrogène et dioxygène. Vrai?
dans le spatiale, il y a 2 motorisations bien distinctes :
* le décollage, dans l'atmosphère, contre la gravité : une horreur, faut pousser un maximum, 5.000kiloNewtons minimum pour une fusée équipée, soit 100 Milliards de fois plus que ce moteur. On utilise une fusée, on consomme un max.
*dans le vide. ici, n'importe quelle poussée de gaz comprimé fonctionne. Je suppose qu'ils cherchent un gaz qui se comprime facilement, des petites particules, je ne serais pas étonné que ça soit de l'hydrogene en effet. Le but est dans mettre un maximum dans un petit espace !
Quant aux théories du complot sur les lobby pétroliers et les idées non polluantes révolutionnaires, cela me fait toujours sourire. "bouuuuh les vilains pétroliers, sont pas beaux méchants et tout... tiens je vais prendre ma voiture pour aller me chercher des croissants ce matin !"
Que je fais des poemes
Comme Nightrunner
Sauf que les miens sont nazes
Et je ne recois que des dislikes
P.S. : Maintenant arrêtez de vouloir faire des poèmes bidon aussi bien que celui la pour les likes ! Merci (Je ne suis pas contre bien sur, mais si vous le faite, faite le bien)
Etant donné que dans l'espace il n'y a pas de frottement, air, gravité etc, toutes ces chose qui ralentissent un objet en mouvement ma question est : pourquoi on ne donne pas une grosse poussée à la base comme on sait le faire et qu'on ne laisse pas le satellite partir, partir au loin vers de nouveaux horizons ?
Par contre, il n'a pas bien estimé l'épaisseur du matelas d'eau (sa solution "anti-G") qu'il fallait pour rester en vie lors du tir.
En pratique :
1) si les fusées poussent "en continu" c'est pour ne pas dépasser un nombre de G prédéfini (et c'est une des grosses difficultés de conception des moteurs)
2) si le but est de satelliser quelque chose, c'est quand on arrive à l'altitude du périgée qu'il faut sérieusement pousser "à l'horizontale"
C'est Roger Shawyer (scientifique Britannique), créateur de ce moteur il y a 10 ans et qui depuis 10 ans, cherche à convaincre la communauté du bien fondé de sa théorie.
Ce n'est qu'en 2007 que des chercheurs Chinois ont validé ses travaux et en 2013 d'autres scientifiques de la Nasa (qui ne voulait pas entendre parler de ses travaux) ont finalement admis la réalité de ce concept qui en théorie ne peut exister.
10 ans de perdus parce que rien ne doit exister hors de la recherche officiel !!! Et vous noterez que Chinois et Américain sont désormais en pointe sur un domaine défriché par un Britannique.
*ok je sort* ...
Le seul principe de propulsion "sans contact mécanique" qu'on connaisse aujourd'hui, c'est la réaction : on envoie une certaine quantité de mouvement (en physique classique, produit d'une masse par une vitesse) dans une direction, et la même quantité de mouvement, dans la direction opposée, est communiquée au véhicule). Il faut donc deux choses :
1) le machin qu'on va "balancer par dessus bord"
2) l'énergie qu'on va lui communiquer au préalable, pour que la quantité de mouvement vaille le coup.
Partant de là, il y a 3 méthodes :
1) prendre le machin à éjecter dans le milieu ambiant (par exemple, de l'air), et lui fournir de l'énergie (par exemple, en faisant bruler du kérosène dedans) pour éjecter le résultat via une tuyère (et dans ce cas ça s'appelle un turboréacteur). En théorie, on pourrait faire pareil dans l'espace avec les rares atomes (hydrogène, surtout) de l'atmosphère solaire, et faire bruler de l'oxygène dedans (ou, plus sérieusement, alimenter en GigaWatts un accélérateur de particule avec une maousse centrale à fusion, à hydrogène aussi). Une autre approche comparables est d'utiliser des particules à énergie élevée, et à les dévier, à l'aide d'une voile solaire (qui risque fort de ressembler à une charpie solaire après un seul looong voyage).
2) embarquer la source d'énergie sous forme chimique (carburant et comburant) et utiliser le produit de la réaction (chimique) pour la propulsion : c'est comme cela que fonctionnent la plupart des fusées aujourd'hui, au point que d'aucun se pâment dès que l'on fait autrement.
Mon espoir est qu'un jour on fasse pareil avec les produits de fusion (par exemple, des particules alpha à 12 MeV, transformés en atomes d'hélium)
3) embarquer la source d'énergie et le stock de matière à éjecter sous deux formes différentes : c'est le cas des diverses variantes de propulseurs ioniques et, faute de culture scientifique, il est fréquent de voir minimiser, voire nier, l'importance du stock de matière à éjecter.
Tout ça pour en revenir au moteur objet de l'article : Bon, les histoires de microondes, on s'en fiche (encore que... Envoyées depuis le sol, les microondes ?) : ça fait 70 ans qu'on sait accélérer des particules avec. Par contre... est-ce que ça éjecte quelque chose ? Y a-t-il un trou à une extrémité ? Là on n'a que des vues de profil... Si oui, on est probablement en présence d'une variante "exotique" de la propulsion par réaction.