Dossier : pourquoi Disney adapte tous ses classiques en live-action ?
Depuis la sortie de La Princesse et la Grenouille, Disney connaît un troisième âge d’or. Ses multiples firmes (ses films d’animation, qu’ils soient estampillés Disney ou Pixar, Star Wars et Marvel) ont toutes contribué à faire du studio aux grandes oreilles le numéro 1 du box-office mondial. En 2010, Disney amorçait avec Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton une longue entreprise d’adaptation de leurs plus grands classiques en prise de vue réelles. Cette entreprise, non content d’avoir contribué au succès retentissant de Disney pendant cette décennie, me semble également symboliser le nouveau visage de Disney et ses nouveaux enjeux. Mais pourquoi Disney adapte-t-il tous ses classiques en live-action ?
L’hypothèse économique
Il faudrait d’être d’une profonde naïveté pour imaginer que cette vaste entreprise d’adaptation ne soit pas motivée (au moins en partie) par l’appât du gain. Disney, aussi gigantesque soit-il, est une société de divertissement comme les autres : elle a ses actionnaires, ses investisseurs, ses impératifs, et doit gagner de l’argent à tout prix. Tous les studios de cinéma cherchent à gagner de l’argent. Que ce soit la Warner, Universal Studios ou Netflix, aucun studio ne produit de film sans avoir la certitude d’avoir des rentrées d’argent plus ou moins conséquentes derrière. D’autant que la production d’un film (ou d’une série) est loin d’être gratuite.
Et force est de constater que ces adaptations des classiques Disney, dans leur très grande majorité, ont rapporté beaucoup d’argent. Ces classiques en live-action se distinguent en deux catégories : nous avons d’un côté les adaptations pures et simples ; et d’un autre côté les séquelles des grands classiques. On dénombre à ce jour huit adaptations en live-action adaptés de grands classiques Disney rentrant dans l’une ou l’autre de cette catégorie, depuis le démarrage de cette vaste entreprise : Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton, Maléfique de Craig Gillepsie (d’après La Belle au Bois dormant), Cendrillon de Kenneth Branagh, Le Livre de la Jungle de Jon Favreau, Peter et Elliott le Dragon de David Lowery, La Belle et la Bête de Bill Condon, Jean-Christophe et Winnie (d’après Les Aventures de Winnie l’Ourson) et Le Retour de Mary Poppins de Rob Marshall. Sont également prévus : Dumbo de Tim Burton (prévu pour le 27 mars 2019), Aladdin de Guy Ritchie (prévu pour le 22 mai 2019), Le Roi Lion de Jon Favreau (prévu pour le 17 juillet 2019), La Belle et le Clochard de Charlie Bean (prévu pour 2019 directement sur le nouveau service de SVOD Disney+), Mulan de Niki Caro, Pinocchio de Paul King, Cruella d’Alex Timbers (d’après Les 101 Dalmatiens), La Petite sirène de Rob Marshall et Blanche-Neige et les sept nains.
Si l’on se fie aux sept films déjà sortis (nous sommes actuellement dans l’incapacité de prévoir combien fera Le Retour de Mary Poppins au box-office, étant donné que ce film est sorti le 19 décembre 2018, soit à peine deux semaines avant l’écriture de cet article), cette entreprise d’adaptation a engrangé presque 5 milliards de dollars au box-office mondial. Ce qui, vous en conviendrez, est considérable.
Pour certains journalistes, cette entreprise permet également à Disney de renouveler leurs droits d’auteurs, en vertu de la législation américaine.
Pourquoi ça marche ?
Intéressons quelques instants aux gains de chaque film. Dans le tableau suivant, nous vous avons noté les gains au box-office pour chacun de ces films, ainsi que ceux du film d’animation dont ils l’adaptation.
Titre du film |
Réalisateur |
Box-office |
Box-offfice (avec l'inflation) |
Titre du film d’animation |
Box-office |
Alice au Pays des Merveilles |
Tim Burton |
1,03 milliards |
497 millions |
Alice au Pays des Merveilles |
5,6 millions |
Maléfique |
Robert Stromberg |
758 millions |
366 millions |
La Belle au Bois dormant |
51,6 millions |
Cendrillon |
Kenneth Branagh |
544 millions |
262 millions |
Cendrillon |
237 millions |
Le Livre de la Jungle |
Jon Favreau |
967 millions |
467 millions |
Le Livre de la Jungle |
378 millions |
Peter et Elliott le Dragon |
David Lowery |
144 millions |
70 millions |
Peter et Elliott le Dragon |
40 millions |
La Belle et la Bête |
Bill Condon |
1,3 milliards |
628 millions |
La Belle et la Bête |
425 millions |
Jean-Christophe et Winnie |
Marc Foster |
198 millions |
96 millions |
Les Aventures de Winnie l’ourson |
96 millions |
En observant ces chiffres, on remarque plusieurs choses. Tout d’abord, les films d’animation qui ont connu le plus de succès (La Belle et la Bête et Le Livre de la Jungle) sont également ceux dont l’adaptation ont connu le plus de succès au box-office mondial. Inversement, les films qui ont connu un succès relatif au box-office (Les Aventures de Winnie l’ourson et Peter et Elliott le Dragon) ont connu un succès proportionnel au box-office mondial sous la forme de reboot. Plus surprenant toutefois, les deux plus gros échecs industriels de Disney pendant les années 1950, Alice au Pays des Merveilles et La Belle au Bois dormant (nous vous renvoyons à notre article : Focus sur Disney partie 1) font partie de ceux dont l’adaptation a connu le plus de succès. D’ailleurs, ces deux films sont dans la liste des 100 plus grands succès au box-office mondial. Bien que ces films d’animation soient aujourd’hui considérés comme cultes, ils étaient pour Walt Disney de véritables échecs. Il semblerait qu’avec ces adaptations hyper stylisées, le studio aux grandes oreilles ait pris la décision de corriger certaines erreurs du passé. Tout en jouant sur la communication. Ainsi le film Alice au Pays des Merveilles a-t-il remporté les suffrages parce qu’il s’agissait d’un des premiers films en 3D après le succès retentissant d’Avatar de James Cameron, mais aussi parce qu’il a été réalisé par le réalisateur adulé Tim Burton, avec dans le casting un certain Johnny Depp (star des Pirates des Caraïbes), à l’époque au sommet de sa gloire.
Il est bien sûr évident que Disney a également compris l’époque actuelle. Nous vivons une époque où notre culture de masse joue beaucoup la carte de la nostalgie. Le succès des remakes Disney trouve son essence dans celui de Jurassic World, des Star Wars, des films Marvel et DC, des Animaux Fantastiques, etc. (Nous vous renvoyons à notre dossier : La culture pop tourne-t-elle en rond ?)
La méthode de Disney
Pour s’assurer un succès suffisamment retentissant, Disney semble appliquer une méthode suffisamment efficace. Tout d’abord, les projets sont bien souvent confiés à des réalisateurs aguerris et bankables, tels que Tim Burton (Sleepy Hollow, Batman, Beetlejuice), Marc Forster (Neverland, Quantum of Solace,Word War Z), Kenneth Branagh (Henry V, Beaucoup de bruit pour rien, Le Crime de l’Orient Express), Jon Favreau (Iron Man, Iron Man 2) ou Guy Ritchie (Snatch, Sherlock Holmes, Le Roi Arthur). Il semblerait d’ailleurs que les réalisateurs soient choisis selon leur compatibilité avec l’oeuvre originale : ainsi le shakespearien Kenneth Branagh correspondait plutôt bien au monde costumé de Cendrillon ; le visionnaire Tim Burton était le réalisateur idéal pour le monde foisonnant et déroutant d’Alice au Pays des Merveilles ; le réalisateur très pop Guy Ritchie correspond on ne peut mieux avec l’univers coloré et déjanté d’Aladdin ; et Marc Forster, plus à l’aise avec les films intimistes célébrant l’enfance (Neverland, Les Cerfs-volants de Kaboul) qu’avec les blockbusters à gros budget était tout indiqué pour l’univers enfantin et nostalgie de Winnie l’ourson. Rob Marshall, quant à lui, avait déjà réalisé trois comédies musicales (Chicago, Nine, Into the Woods) : on peut donc voir réalisateur plus indiqué pour la réalisation du Retour de Mary Poppins. Bill Condon, le réalisateur de La Belle et la Bête, était lui aussi également adepte des comédies musicales, puisqu’il avait signé le scénario de Chicago de Rob Marshall : il s’est donc vu confier la réalisation de La Belle et la Bête. À par ailleurs que plusieurs réalisateurs ont fait leurs gammes chez Disney, que ce soit Tim Burton (L’Etrange Noël de Monsieur Jack, Vincent, Frankenweenie, Ed Wood), Rob Marshall (Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence, Into the woods), Kenneth Branagh (Thor) ou Jon Favreau (Iron Man).
Deuxième élément de la méthode selon Disney : le casting. Chacun de ces films est porté par un casting cinq étoiles. Ainsi a-t-on vu Johnny Depp, Mia Wasikowska, Alan Rickman, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway dans Alice au Pays des Merveilles ; Angelina Jolie et Elle Fanning dans Maléfique ; Lily James, Cate Blanchett et Richard Madden dans Cendrillon ; Bill Murray, Ben Kingsley, Idris Elba, Scarlett Johansson, Christopher Walken, Lupita Nyong’o et Giancarlo Esposito dans Le Livre de la Jungle ; Bryce Dallas Howard, Wes Bentley, Karl Urban et Robert Redford dans Peter et Elliott le Dragon ; Emma Watson, Luke Evans, Josh Gad, Ewan McGregor, Stanley Tucci, Ian McKellen dans La Belle et la Bête ; Ewan McGregor, Oliver Ford Davies, Hayley Atwell, Peter Capaldi et Toby Jones dans Jean-Christophe et Winnie ; Emily Blunt, Ben Whishaw et Meryl Streep dans Le Retour de Mary Poppins. Ont déjà été annoncés Donald Glover et la chanteuse Beyoncé pour Le Roi Lion et Will Smith dans Aladdin. Une partie de la communication de Disney repose par ailleurs sur le casting choisi. Ainsi a-t-on vu plus de fois Johnny Depp sur les affiches d’Alice au Pays des Merveilles que l’actrice principale, Mia Wasikowska.
Certains reprocheront à Disney de jouer autant avec les acteurs pour le marketing. Mais c’est ce que faisait déjà le studio dans les années 90, en confiant par exemple le rôle du génie à Robin Williams, inaugurant une longue liste d’acteurs et de chanteurs ayant doublé des personnages.
Les enjeux pour Disney
Faut dire que cette gigantesque entreprise lancée en 2010 répond, à mon sens, à de nombreux enjeux. Tout d’abord, n’oublions pas que Disney est sorti, en 2009 d’une longue traversée du désert. Disney s’apprête à abattre une succession de cartes (Raiponce, La Reine des Neiges, Star Wars : Le Réveil de la Force, Avengers) qui vont le propulser au firmament des studios de cinéma. Mais je pense que le studio avait conscience d’une chose : une bonne partie de leur stratégie reposait sur des licences nouvellement acquises (Marvel et Star Wars, puisqu’à l’époque ils étaient déjà en discussion avec George Lucas pour l’acquisition de LucasFilms). Or, si Disney s’est perdu pour le pire (Chicken Little, La Ferme se rebelle, Bienvenue chez les Robinson) au tournant des années 2000, c’est avant tout parce qu’ils étaient tellement préoccupés par ce qui faisait en dehors de leurs studios qu’ils avaient perdu pour un temps ce qui avait fait leur succès : l’essence Disney. Se rappeler leurs classiques, en les retravaillant longuement, fut, je pense, salutaire pour le studio, car ils ont pu ainsi retrouver ce qui faisait que Disney avait dominé pendant presque 80 ans le cinéma mondial. Grâce à cette inspiration retrouvée, ils ont pu retrouver la formule magique pour faire à nouveau des films d’animation dignes de Disney.
Ensuite, cette entreprise d’adaptation, de remakes et de suites correspond à cette envie de redevenir le studio transgénérationnel que Disney était avant les années 2000. D’abord, je pense que le studio avait conscience qu’en passant à une animation essentiellement numérique et en 3D (Raiponce, Les Mondes de Ralph, La Reine des Neiges, Les Nouveaux Héros, Zootopie, Vaïana – La Légende du bout du monde), la direction de Disney a pris conscience que leur public allait se diviser en deux partie. Les plus âgés resteraient uniquement adeptes des anciens films d’animation en 2D (de Blance-Neige à Tarzan), tandis que la nouvelle génération privilégierait les nouveaux films en 3D (Raiponce et cie). Ces nouveaux films permettent à la fois à la fois de faire revenir dans les salles les anciennes générations nostalgiques et les nouvelles, curieuses. J’imagine que beaucoup de parents, nostalgiques de La Belle et la Bête de 1991 ont emmené voir leurs enfants voir La Belle et la Bête de 2017.
N’oublions pas une chose : Disney a toujours été un studio particulièrement iconoclaste, reposant sur la création de mythes. Walt Disney, le créateur sans qui rien n’aurait été possible, est d’ailleurs lui-même devenu un mythe, et de nombreux films vantent son génie (le dernier en date Dans l’ombre de Mary). Mais on peut aussi citer Mickey, Donald, Dingo, Mimi, Daisy, Riri, Fifi, Loulou, Picsou, Tic et Tac, qui ont traversé les époques, des années 30 à nos jours, en étant utilisés sans cesse, toujours recréés, complétés. Disney est un studio immortel, car ses personnages ont toujours quelque chose à nous raconter. Et c’est cette fibre iconoclaste qui porte ces remakes. Disney désire nous montrer, avec ces films, que Belle, Simba et Aladdin sont aussi immortels que Mickey, Donald et Dingo. Et iconoclastes, ces films le sont incontestablement. Certains, tels que La Belle et la Bête sont calqués sur l’original. Qui n’a pas eu envie de chanter Be our Guest (C’est la fête) en visionnant La Belle et la Bête ou The Bare Necessities (Il en faut peu pour être heureux) en regardant Le Livre de la Jungle ? D’ailleurs, cette citation du réalisateur Jon Favreau (Le Livre de la Jungle, Le Roi Lion) nous démontre l’importance de cette fibre iconoclaste dans ces remakes :
Avec Le Roi Lion, les gens connaissent l’original, ils ont grandi avec et il a un impact émotionnel sur eux. Je me suis interrogé sur mes souvenir du Roi Lion. C’est ce que j’avais fait avec Le Livre de la Jungle. Quels sont mes souvenirs ? Je me souviens de Mowgli et du serpent. Je me souviens des yeux du serpent. Je me souviens de Baloo qui descend la rivière avec Mowgli posé sur comme sur un radeau. J’ai fait une longue liste, et nous avions besoin de ces images. […] Les mythes y sont très forts, alors parfois vous touchez à quelque chose de plus profond que le film. Ce que j’essaie de faire est d’honorer ce qui était là.
Un autre enjeu de ces films, c’est de moderniser le propos. Bien que Disney soit le studio le plus rentable de l’Histoire, le fait est qu’il souffre d’une mauvaise image auprès des intellectuels. En cause, ses princesses jugées stéréotypées, proposant un discours qu’on qualifie aujourd’hui de régressif, car non en adéquation avec les idées féministes modernes. C’est pourquoi Disney n’hésite pas à insister sur le fait que Belle soit une femme libre (bien que le film d’animation le mettait déjà en exergue), et la présence d’Emma Watson, figure du féminisme hollywoodien, sert de caution à ce renouveau féministe. Dans le même film, Disney n’hésitait pas à inclure son premier personnage ouvertement homosexuel (LeFou, interprété par Josh Gad). Bien sûr, cela a énervé certains spectateurs, qui ont accusé Disney de sombrer dans la bien-pensance, néanmoins, ça ne m’a pas gâché le film. D’autant que je trouve passionnant de voir comment un studio antédiluvien tel que Disney s’adapte à l’époque actuelle.
La réponse de Disney à ses détracteurs
J’ai beaucoup apprécié Le Retour de Mary Poppins. Fan du film de 1964, j’ai trouvé que ce film était totalement dans l’esprit de ce qui fut pendant longtemps considéré comme l’ultime chef d’oeuvre de Walt Disney, tout en modernisant de manière discrète son esthétique et son propos. J’ai également apprécié le fait que ce film réponde de manière artistique à de nombreux reproches formulés à l’encontre du studio.
À ceux qui ont reproché à Disney de tomber dans la bien-pensance, Disney leur répond. Par exemple, le personnage de Jane Banks, féministe luttant pour la cause ouvrière et pour les droits des femmes, symbolise le propos résolument féministe. Mais c’est fait avec tellement de discrétion qu’on ne peut absolument pas le reprocher à Disney. Jane est un second-rôle, et à aucun moment on a l’impression d’avoir un panneau clignotant avec écrit en gros : « Là je fais du féminisme ».
Beaucoup ont également reproché à Disney de recycler ses anciens chefs d’oeuvre. Et là encore, Le Retour de Mary Poppins leur répond. À la fin de la chanson Nowhere To Go But Up, l’une des dernières chansons du film, alors que le problème des adultes est définitivement résolu, et que chacun comprend l’importance de ne pas oublier l’enfant qu’il était, la vieille femme aux ballons félicite Mary Poppins de leur avoir fait comprendre. Ce à quoi Mary Poppins répond que les adultes oublieront dès le lendemain. Avec ce dialogue, Disney rappelle son importance et le but son entreprise de remakes : rappeller aux adultes qu’il est parfois important de redevenir des enfants. Comme Mary Poppins avec la famille Banks. Mary Poppins revient pour les mêmes raisons que Disney. C’était d’ailleurs le propos d’Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton. Pour réussir à battre la Reine Rouge, Alice doit « redevenir Alice », c’est à dire, celle qu’elle était jadis. C’est également le discours de Jean-Christophe et Winnie.
Créativié : 0.
Dollars : des milliards.
A part la branche Mickey,Donald et Picsou ( et notamment les sublimes histoires de Carl Barks), tout les "chefs-d'oeuvres" de disney ont un support littéraire (déja à succès à l'époque et dans le pays d'origine, voir international). Il est difficile donc à partir de la de demander à des scénaristes de faire aussi bien que des écrivains de génies (perraut, les frères Grimm, Lewis Caroll,etc...). On peut noter Les Mondes de Ralph, s'inspirant d'une culture Geek et contemporaine qui est excellent, mais y a-t-il tant de chose à notre époque que Disney peut transformer en film sans redondance, je ne crois pas.
"Dollars ; des milliards"
S'il y a des milliards, c'est donc qu'il y a un public, comme il y a eu du public pour les œuvres originales.
Et Don Rosa > All
Et c'est vrai que la jeunesse de picsou est génial ! il la faudrait en film d'ailleurs :d
Zootopie a dépassé le milliard de recette, 683% de rentabilité.
Les Nouveaux Héros 657 Millions, 399% de rentabilité
Vaiana 643 Millions, 429 % de rentabilité
Ouai c'est tous de sacrés cartons au Box office, t'as faux.
Zootopie et Les Nouveaux Héros sont des histoires 100% originales et Vaiana est une histoire originale inspirée d'un ensemble de mythes polynésiens, t'as encore faux.
Sérieux, puisque t'écris systématiquement des trucs factuellement faux, c'est parce que tu mens intentionnellement ou t'as un besoin pathologique d'inventer nimps pour corroborer tes croyances ?
D'ailleurs , dépasser le milliard n'est plus vraiment un carton, puisqu'apparement ça devient la norme (notamment avec le marché asiatique qui s'ouvre de plus en plus ), et le record est à plus de 2 milliards maintenant ( en tenant compte de l'inflation évidemment).
Mais je maintiens toujours mon propos de départ, Disney a du mal avec les histoires originales, qui utilisent d'autres archétypes que celui de la princesse par exemple, surtout ces dernières années.
Mais Murge n'est pas ici pour débattre de disney, il est ici pour défouler sa frustration sur les gens qui ont osé le contredire ailleurs :).
Sur les 5 derniers "classiques" Disney sorties depuis 2012, 4 étaient des histoires originales, 3 n'utilisaient pas de princesse et tous étaient des cartons au box-office.
Autrement dit : Disney s'en sort très bien avec les histoires originale, notamment ceux qui sortent du carcan de la figure princière et des mieux en mieux sur les dernières années.
Après t'as le droit de penser ce que tu veux mais les faits démontrent que ce que tu pense et ce que tu écris est faux.
Pourquoi t'écris des faussetés ?
Difficile de départager par contre Carl Barks de Don Rosa... Carl Barks a tout inventé, Don Rosa a merveilleusement bien tout complété. Si Barks est le papa de Picsou, Don Rosa est au moins son parrain, si ce n'est son onc' ! ;)
Pour l’instant Disney ne me déçoit pas sauf pour Star Wars mais bon..
A mon sens se ne sera pas différent avec la nouvelle trilogie, tout dépend de la génération. Ceux qui descende les nouveaux Star Wars sont ceux qui ont vécu les anciens.
Donc je trouve que c'est facile de blamer Disney alors que Lucas film n'a pas fait mieux avec la prélogie. (ce n'est que ma pensé et non la pensé de tous)
Ils ont pondu une saga en 2 ans, avec des réalisateurs de séries, évidemment que le résultat est moyen.
Le problème évoquable c'est le temps d'écriture des films, peut-on développer et travailler une histoire en seulement quelques mois ? je ne crois pas, du coup on se retrouve avec des saga type "série télé", à consommer comme du McDo, alors que les chefs d'oeuvres du cinéma, ça doit s'apprécier comme dans un restaurant Gastro ! (Ceci dit un petit McDO de temps en temps, c'est pas si mal).
https://youtu.be/1c5dxGgYpmY
J'ai trouvé votre analyse pertinente, même si je suis en désaccord avec deux détails.
Le premier : je ne pense pas que Disney ait pour seule ambition de supprimer toute sa concurrence. Même si j'imagine que vous avez raison en avançant le fait que les adaptations des vieux contes, c'était le Disney du siècle dernier (seuls Raiponce et la Reine des Neiges sont des contes adaptés au XXIème siècle), et que si un studio (comme Universal) décidait d'adapter tous les contes au XXIème siècle, il s'érigerait en concurrent valable pour le siècle à venir, ce qui serait dangereux pour Disney. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit la seule raison. Quand je vois les réalisateurs choisis, je vois à quel point ils aiment le matériau originel. Et je pense que la fibre iconoclaste et la volonté de rester un matériau transgénérationnel est important pour Disney.
Le second point sur lequel je suis en désaccord, c'est que je ne pense pas qu'il soit judicieux de critiquer Disney pour ses rachats successifs. Comme je l'ai expliqué dans un de mes articles, certes Disney a racheté Pixar, Marvel, LucasFilms et la Fox, mais faut se souvenir que la Warner a également tout racheté autour d'eux. Seulement Disney a tout racheté à l'heure d'internet, et du coup on en parle plus. Mais Warner, Universal et Netflix sont de vrais orgres qui bouffent tout sur leur passage, et Disney n'est pas seul responsable.
Il n'empêche que c'était une excellente vidéo, et j'espère que vous en ferez d'autres ! :)
- Pour l'argent. Une autre question de merde ?
Sans dec' c'est du business, quel rapport avec la passion, le père Walt c'est un des plus gros misogynes... Toujours lisser l'image, les gentils gagnent toujours, blablabla, gnagnagna, c'est du blé, et quand on n'a plus de créativité, on recycle, comme c'est simple de vendre aux gosses ce qu'on a réussi a refiler à leurs parents... on en parle d'une fille pirate? pas très réaliste, mais très politiquement correct... Ah l'hyper-féminisation au service du lavage de l'image... Faut aller vendre ton article à BFMTV mec!