Le réalisateur de Dark Phoenix assume la responsabilité de l'échec du film

Que ce soit par les fans, ou par les critiques, X-Men : Dark Phoenix ne cesse de se faire descendre depuis sa sortie le 5 juin dernier. Sur le site Rotten Tomatoes, le film est même officiellement devenu le pire de la saga. Pour résumer, tout va mal pour le film de Simon Kinberg et justement, qui mieux que le réalisateur pour parler de l'échec d'un film.

"c'est de ma faute"

42 millions de dollars de recettes pour un budget de 200 millions de dollars, difficile de voir X-Men : Dark Phoenix autrement que comme une échec. Interrogé par le site KCRW sur le fiasco du film, Simon Kinberg, son réalisateur, n'a pas été tendre avec lui-même.

Je suis là, je le dis quand un film ne marche pas, c'est de ma faute. Je suis le réalisateur et le scénariste, si le film n'arrive pas à trouver son public, c'est de ma faute.

Malgré tout, Simon Kinberg aime son film, et le temps passé à le réaliser. D'autant plus que les conditions de tournage n'ont pas toujours été très simples, avec notamment de nombreuses réécritures de scénario, dues entre autres, aux projets du MCU.

entre changement de réalisateur et rachat par disney

La production du film est passée par de nombreux rebondissements, à commencer par le rachat de la Fox par Disney, opération qui s'est étalée entre 2017 et 2019. De plus, Simon Kinberg n'était pas le réalisateur initialement prévu pour le projet qui devait sortir sur nos écrans en novembre 2018. Derrière les caméras sur de nombreux X-Men dont Days of Futur Past et Apocalypse, Bryan Singer devait reprendre sa casquette de réalisateur pour Dark Phoenix.

Mais après des accusations de harcèlement sexuel et de viol (procès qu'il cherche à éviter en proposant 150 000 dollars à sa victime présumée), le cinéaste a été mis de côté par la Fox au profit de Simon Kinberg, scénariste sur la saga des Mutants mais qui signait surtout ici sa toute première réalisation.

Des conditions de travail difficiles qui ne changent rien à la qualité du film et que Simon Kinberg lui-même ne considère pas comme des excuses, tout comme le marketing autour du film qui, selon lui, n'est pas la "leçon" qu'il retiendra :

Honnêtement, il n'y a aucun moyen de savoir. Et je pense que c'est ce qui peut rendre des gens fous et les faire penser à l'échec d'un film des années après. Si la leçon que tu retiens c'est que tu as eu une mauvaise date ou un mauvais marketing, ce n'est pas une leçon.

A noter que Simon Kinberg reviendra à la réalisation pour Logan's Run, un long-métrage de science-fiction qui sera également l'occasion de voir si les leçons ont bien été retenues de la part du cinéaste.