VIH : un patient en rémission durable, un deuxième cas mondial
Il y a dix ans, un patient connu sous le nom de "patient de Berlin" avait connu une rémission du VIH-1, le virus qui est à l'origine du SIDA. Aujourd'hui, c'est un deuxième patient qui vient de se remettre de cette maladie mortelle après avoir interrompu son traitement. Ce dernier semble être guéri totalement depuis maintenant quasiment 19 mois.
Comme l'expliquent les chercheurs dans la revue Nature, les deux patients ont pu bénéficier de transplantations de moelle osseuse. C'est le même traitement que pour lutter contre les cancers du sang. Ceux-ci ont alors reçu des cellules souches provenant de donneurs qui présentent une mutation génétique rare permettant au virus du VIH de ne pas s'installer.
Pour l'heure, les millions de personnes infectées par le SIDA peuvent compter sur une thérapie antirétrovirale. Cependant, si cette solution offre un allongement de leur durée de vie, elle ne leur permet pas de se débarrasser définitivement du virus. Avec cette nouvelle approche, répétée à deux reprises et ayant obtenu les mêmes résultats, les chercheurs estiment que la rémission du premier patient n'était pas le fruit du hasard.
La transplantation de moelle osseuse n'est pas une solution viable
Attention, les scientifiques pensent que la transplantation de moelle osseuse n'est pas une option viable pour lutter contre le VIH car dangereuse et douloureuse pour le patient. En revanche, ils espèrent pouvoir cibler précisément des pistes de traitement.
Dans le cas du second patient guéri du SIDA en Grande-Bretagne, ce dernier avait été diagnostiqué atteint du VIH en 2003. Dès lors, jusqu'en 2012, il a suivi une thérapie antirétrovirale. Quelques mois après, toujours au cours de la même année, il avait été diagnostiqué d'une forme avancée d'un cancer du système lymphatique connu sous le nom de maladie de Hodgkin.
C'est en 2016 que le patient de Londres va subir une transplantation de cellules souches d'un donneur porteur de la mutation génétique CCR5 qui n'est présente que chez 1% de la population mondiale. Si le VIH-1 utilise le CCR5 comme récepteur, la mutation génétique permet d'empêcher le virus de pénétrer dans les cellules hôtes. Ainsi, toute personne porteur de cette mutation génétique est résistante au virus du SIDA.
Pour les scientifiques, la clé pour éviter la réapparition du VIH après le traitement est de remplacer les cellules immunisées par les cellules ne disposant pas du récepteur CCR5.
A la suite de sa transplantation de moelle osseuse, le patient a suivi de nouveau une thérapie antirétrovirale sur seize mois avant de l'arrêter. Au cours de tests réguliers, les chercheurs ont confirmé que la charge virale du patient n'était plus détectable. Contrairement à son homologue allemand qui avait subi deux transplantations et une irradiation sur la totalité du corps, le patient de Londres a quant à lui reçu une seule transplantation ainsi qu'une chimiothérapie beaucoup moins agressive.
L'équipe de chercheurs ne souhaite pas développer la transplantation de moelle osseuse pour guérir totalement les malades du SIDA, mais elle veut comprendre de quelle façon cette opération a permis au patient de stopper son traitement.
Actuellement, dans le monde, 37 millions de personnes vivent avec le VIH et seulement 59% d'entre elles suivent une thérapie rétrovirale. Chaque année, plus d'un million de personnes meurent d'infections liées au SIDA.
Maintenant, je pense qu'ils se concentrent, sur l'élément (CCR5 ?) qui permet la guérison. S'ils peuvent le synthétiser et en permettre une utilisation plus simple, sans transplantation, là ça sera prometteur!
RETROUVEZ LA TOUTE NOUVELLE ÉDITION DE LA HITEK BOX ZELDA !! » .... malaise un peu
donc nan c'est pas vraiment une avancer face a la maladie c'est juste une info de plus découverte sur cette maladie sur 1 cas donner
FAKE NEWSSSSSSS