Starlink : on y a joué, nos impressions galactiques, à une semaine de la sortie
Ce jeudi 11 octobre, nous nous sommes rendus dans les locaux d'Ubisoft pour jouer quelques temps à Starlink: Battle for Atlas. Un hands-on à une semaine de la sortie du jeu, qui nous a permis de nous familiariser avec le titre et surtout, de nous faire un premier avis avant de plonger au cœur de cette création pour le moins originale. Histoire que tout le monde situe à quoi peut bien ressembler Starlink: Battle for Atlas, en voici une bande-annonce.
Starlink: Battle for Atlas est un jouet vidéo, comme peuvent l'être les Skylanders ou nos amis les Amiibos. Seulement, Starlink a poussé la chose un peu plus loin en multipliant le nombre d'éléments avec lequel le jeu peut interagir. Chaque vaisseau peut disposer de trois éléments modulables par aile (six en tout donc), un pilote et deux armes. Six vaisseaux au total, en comptant celui de Fox McCloud, dont les différences sont notoires : poids, vitesse, maniabilité, résistance. Tous les éléments peuvent être associés entre eux, sans restriction. Une liberté qui prend tout son sens lorsque l'on jette un œil à l'armement, via les différents combos possibles entre les armes.
un vaisseau qui vous ressemble
Neuf types d'armes pour cinq "familles" élémentaires, donnant naissance à moult combos. Par exemple, en combinant l'arme gel avec l'arme feu, vous créerez un choc thermique chez votre ennemi. En lançant un vortex puis une surcharge de stase, vous obtiendrez un choc gravitationnel. Ces combos offrent des bonus de dégâts mais ne limitent pas la liste à ceux obtenus à l'écran. En effet, il est également possible de mettre au point d'autres combos, qui ne seront pas forcément annoncés, mais qui auront un effet distinct sur les ennemis.
La menace principale est incarnée par Grax et ses légions oubliées, des robots qui souhaitent s'approprier les planètes du système et en extraire l'Electrum, la monnaie virtuelle du jeu. Les robots, qui prennent plusieurs formes, commencent à poser problème lorsque leur nombre augmente de manière trop drastique. Le jeu se destine aux 8-11 ans, ne vous attendez pas à y voir du sang, même si les vaisseaux explosent dans l'espace. Comme l'a rappelé Laurent Malville, directeur créatif, lors de la présentation du titre, Starlink ne souhaite pas infantiliser les joueurs, malgré leur jeune âge.
Le jeu, qui a des notions de RPG, demande un peu de réflection et possède une véritable trame scénaristique, suffisamment intéressante pour que l'on ait envie d'en savoir plus. Le plus gros problème du jeu réside sur son plan technique. Graphiquement, le jeu souffre de lacunes. Une production en deçà des standards actuels (au moins sur Nintendo Switch, dans sa version dock), dont les similarités avec No Man's Sky sont nombreuses. Malgré tout, Starlink reste un jeu coloré et les planètes diffèrent bien les unes des autres.
Jouet vidéo, mais pas que
La dimension RPG du titre se retrouve sous la forme des mods, qui améliorent aussi bien vos armes, que vos vaisseaux. Mais également de niveaux, gagnés en remportant suffisamment de points d'expérience. Ces niveaux vous octroieront des points de compétences, qui pourront être dépensés dans l'arbre de compétences de votre pilote. Chaque vaisseau peut faire gagner jusqu'à cinq points à chaque pilote.
Les différences entre les pilotes sont représentées par les pouvoirs spéciaux dont ils disposent. Malheureusement, c'est via les différents vaisseaux que ces différences sont les plus marquées. Ubisoft laisse le soin aux joueurs de créer leurs propres histoires, en jouant, tout simplement. Une dimension qui va éventuellement échapper aux joueurs plus âgés, mais renforce tout de même la rejouabilité du titre. Il est aisé d'imaginer de jeunes joueurs plongés dans leur monde, là où des joueurs plus vieux se focaliseront certainement sur une appréhension moins créative.
L'exploration, qui semble constituer une part importante du gameplay, récompense suffisamment les joueurs pour donner envie de continuer. Faune et flore sont endémiques à chaque planète (cinq animaux par planète), et peuvent être analysés en échange de points d'expérience. Les ressources, disséminées un peu partout sur la planète, peuvent être échangées avec les différents avants-postes, dispatchés sous les trois factions existantes : l'expédition, les prospecteurs et les hors-la-loi. Chaque avant-poste peut être évolué à trois reprises, en modifiant le visuel à chaque fois. Ces avants-postes mettent des quêtes à votre disposition, libre à vous de les compléter. Toutefois, la sélection des différents avants-postes revient au joueur.
Conclusion
Manette en main, Starlink: Battle for Atlas ne semble pas se cantonner à des joueurs jeunes. Petits et grands y trouveront leur bonheur, tant que les joueurs les plus exigeants parviendront à passer au-delà des défauts techniques. Les modifications esthétiques des vaisseaux sont effectuées en temps réel, accentuant l'immersion. Les différences se font ressentir d'un vaisseau à un autre et plus votre vaisseau a de pièces équipées, plus il est lourd. Un poids qui se répercute sur la manette, qui a tendance à pencher vers l'avant une fois quelques améliorations placées. Comme expliqué un peu plus haut, l'intrigue est intéressante et on veut en savoir plus. Les personnages ont des personnalités bien distinctes, même si, en jeu, les différences se forment majoritairement autour des vaisseaux. Starlink se dévoilera en intégralité la semaine prochaine mais jusqu'ici, le jeu rassure, notamment sur le côté jouet vidéo, qui n'accapare pas toute l'attention des joueurs.