L'écologie et l'environnement sont désormais devenus des préoccupations primordiales pour les instances internationales. L'ONU avait d'ailleurs averti : "le monde est actuellement sur un chemin catastrophique" en ce qui concerne le réchauffement climatique. Depuis l'Accord de Paris, les pays sont donc invités à surveiller et contrôler les facteurs responsables de ce réchauffement.
Des efforts insuffisants ?
Bien que de nombreuses organisations s'intéressent au sort de la planète, il semble un peu tard pour la sauver durablement. L'objectif est alors de préserver la Terre le plus longtemps possible. En ce sens, le réchauffement climatique a été fixé à moins de 2°C pour l'année 2100 (1,5 dans l'idéal).
Même comme cela, il faudra compter avec un nombre croissant de catastrophes naturelles dans les siècles à venir. En effet, les canicules, les tempêtes et autres inondations se feront de plus en plus présentes dans notre quotidien, ce qui engendrera inévitablement des modifications dans notre mode de vie.
Basés sur ces affirmations, plusieurs scientifiques se sont penchés sur la question de la durabilité de notre planète dans le temps et ont tenté de faire des estimations les plus lointaines possibles. Cela a amené ces chercheurs issus de différentes filières et universités (Oxford, Montréal, Leeds) jusqu'en 2500.
Quoi de nouveau sous le soleil ?
Les scénarios établis par ce conglomérat de scientifiques sont assez pessimistes. Pour l'instant, les prévisions nous ont seulement permis de faire des estimations plutôt fiables au sujet de l'année 2100. Celles-ci n'étaient déjà pas très glorieuses...
Toutefois, ce qui semble nous attendre en 2500 est encore bien pire. En prenant en compte différents facteurs, comme le stress thermique (accumulation de la chaleur dans le corps humain), la répartition végétale, et surtout, la concentration du gaz à effet de serre dans l'atmosphère, les chercheurs ont pu établir trois scénarios légèrement différents.
Nos projections ont permis de modéliser des scénarios d'atténuation (de gaz à effet de serre) faible, moyen et élevé (ce qui correspond aux objectifs de l'Accord de Paris).
Dans les estimations les plus pessimistes, correspondantes aux schémas "faible" et "modéré", la planète pourrait devenir complètement stérile dans des lieux comme l'Amazonie. Pire encore, la Terre pourrait s'avérer hostile aux humains dans certaines de ses zones actuellement très peuplées.
Nous avons constaté que le stress thermique peut atteindre des stades potentiellement mortels pour les humains dans des régions tropicales actuellement très peuplées. Ces régions pourraient alors devenir complètement inhabitables.
Dans le cadre de la dernière estimation, celle dans laquelle nous devrions nous retrouver en 2500, en suivant l'Accord de Paris, ce ne sera guère beaucoup mieux. L'étude montre que le niveau de la mer ne cesserait d'augmenter, ce qui donnerait lieu à la disparition de nombreux lieux habités.
Par Angelo, il y a 3 ans :
Dire que certains continuent à dire que ça n'existe pas
Répondre à ce commentaire