10 jeux vidéo d'antan ou d'aujourd'hui qui ont fait polémique !
Trop de sang, trop de violence, trop de contenu à caractère sexuel... Nombreux sont les jeux qui ont subi les assauts d'associations cherchant à interdire des titres considérés comme "dangereux" pour l'utilisateur. Ces jeux dits "polémiques" sont mis au cœur de débats, parfois bien avant leur sortie, par des personnes qui veulent en interdire la vente. Aujourd'hui, nous ne parlerons pas (ou presque pas) de GTA, un des ténors en matière de polémique, mais de 10 autres titres qui ne sont pas passés inaperçus. On commence avec un jeu assez récent au style artistique bien particulier.
MadWorld, un jeu en noir et blanc... et rouge
Sorti en 2009 sur la Wii et édité par Sega, MadWorld est un jeu qui plonge le joueur dans un monde sanglant où les habitants d'une ville doivent affronter de mystérieux adversaires afin de remporter la victoire dans le "Death Watch", un jeu télévisé organisé par un groupe de terroristes. Au style graphique qui rappelle notamment l'ambiance des films Sin City, la violence et le sang sont omniprésents. Fatalités et membres arrachés, une cible parfaite pour les associations. Leur principal argument était que ce jeu "déshonorait le côté familial de la Wii" et qu'il ne devait donc pas être proposé sur une console destinée à un public jeune. Sega a profité de ce buzz pour souligner le côté décalé du titre et a même reçu l'appui de Nintendo. Au final, le titre a été interdit en Allemagne seulement.
Dead Or Alive Xtreme 3 : sexy ou trop sexy ?
On connaît la franchise Dead Or Alive publiée par Koei Tecmo Games surtout pour ses modèles féminins aux formes particulièrement tape à l’œil. Les premiers opus étaient des jeux de baston, mais la sortie d'un spin-off Xtreme Beach Volleyball en 2003 marqua le début de ce conflit bien précis : des nanas en bikinis qui jouent au volley, entre deux séances bronzette et jeux de piscine, c'est limite. Au final, les joueurs ne verront pas le 3ème épisode de ce spin-off, commercialisé uniquement sur les territoires asiatiques afin d'éviter, selon Koei Tecmo, des soucis de "différences culturelles et de représentation des femmes". Suite à la demande des fans, une version non-localisée et traduite en anglais est néanmoins disponible à l'import.
Rule Of Rose ou la polémique à la française
Voici un extrait de l'amendement proposé par trois députés français, Bernard Depierre, Jacques Remiller et Lionnel Luca en opposition au jeu Rule Of Rose, développé par le studio Punchline pour une sortie sur PS2 fin 2006 :
"L’action du jeu Rules of Rose se situe dans un pensionnat anglais dans les années 1930. Le but du jeu incarne un sadisme et une perversion inacceptables : il s’agit de violer dans les plus horribles conditions une petite fille puis de la torturer avant de la tuer dans la pire des souffrances. Celui qui aura fait preuve de l’ignominie la plus infâme, la plus répugnante, remporte la partie."
Le petit soucis, c'est que ces déclarations sont fondées sur un simple article trouvé sur le web. Selon Punchline, qui se défend dans un communiqué officiel, aucune des scènes citées n'est présente dans le jeu. Il met en œuvre une jeune femme de 19 ans dans un orphelinat dirigé par des jeunes filles, mêlant la torture psychologique à une ambiance survival horror, mais sans proposer un seul des contenus décriés par les députés. Au final, le jeu subira une certaine censure en Europe et sera interdit au Royaume-Uni, en Australie ainsi qu'en Nouvelle-Zélande.
Muslim Massacre, le jeu amateur controversé
Muslim Massacre : The Game of Modern Religious Genocide est un jeu amateur développé par Eric Vaughn en 2008. Le titre est évocateur : il s'agit d'un shoot 'em up (ou un shmup comme on le dit si bien!) dans lequel le joueur est amené à tuer tous les musulmans apparaissant à l'écran. Considéré comme un jeu incitant à la haine et au racisme anti-musulmans, les réactions furent nombreuses et le créateur se défendit en annonçant que "ce n'était qu'un appel aux musulmans d'arrêter de se sentir offensés par tout" et que "les enfants ne seraient pas influencés par le jeu". Mais bien sûr ! Le site officiel hébergeant le jeu n'est plus disponible mais le jeu a tout de même fuité sur le web.
Un petit Custer's Revenge pour se détendre... l'esprit ?
Sorti en 1982 sur l'Atari 2600 et développé par Mystique, Custer's Revenge fait partie des jeux vidéos "pour adultes" qui fleurissaient à l'époque. Néanmoins, sa notoriété explosa et il s'est vendu jusqu'à 50$, ce qui fit de lui un des jeux les plus chers de l'Atari 2600. Le scénario, si on peut l’appeler ainsi, n'est pas très compliqué : le général Custer, habillé seulement de ses bottes, son chapeau et un bandana doit parcourir l'écran en évitant les flèches tirées par des indiens afin de violer une prisonnière nue attachée à un poteau. Certes, il est difficile de prendre au sérieux le jeu, mais force est de reconnaître qu'il met en scène un acte de viol. Attaqué par diverses associations et même Atari eux-mêmes (qui subissaient une partie des critiques), le président de Mystique a répondu que leur jeu était destiné à faire sourire le joueur et non les inciter à quoi que ce soit. Le Game Designer Joel Miller a ajouté que "Custer séduisait la femme et qu'elle était consentante à l'acte sexuel". Au final, 80.000 copies du jeu ont été vendues. Sacré Custer !
Hatred et sa polémique plus que bénéfique
L'année 2015 a été marquée par l'engouement des médias autour de Hatred, un jeu PC dans lequel le héros désire mourir en emportant le plus de civils possible avec lui. On en a déjà parlé ici, mais il était impossible de passer à côté de ce titre qui, dès la diffusion de sa première bande-annonce, a surfé sur la vague médiatique qu'il a soulevé. Entre la violence gratuite présentée dans les vidéos et les possibles liens de certains membres avec des mouvements néo-nazis, la presse s'est emparée du sujet en un rien de temps. Et au final, comme le dit JarosÅaw ZieliÅski (patron du studio Destructive Creations à l'origine du jeu), "les gens sont choqués et ils font indirectement la promotion du jeu". Surtout quand on sait que le jeu n'offre rien d’exceptionnel d'un point de vue du graphisme ou du gameplay, on comprend à quel point le buzz lui a été utile !
Bully, le petit frère de GTA
Lui aussi originaire des studios Rockstar, il n'est pas étonnant que Bully ait été la cible de critiques. Sorti en 2006 sur la PlayStation 2 puis remastérisé en 2008 sur Xbox360, Wii et PC. On y suit les aventures de James "Jimmy" Hopkins qui découvre que l'école de sa ville, Bullworth, est remplie de caïd et de profs tyranniques. Il décide donc de se débarrasser de ces "bullies" (le terme bullying désignant le harcèlement, bizutage et autres brimades entre élèves), et ses aventures le mèneront à assister ou perpétrer des actions de bullying. C'est une coalition de plusieurs millions d'enseignants du Canada, des États-Unis, d'Angleterre, de Corée du Sud, d'Australie et des Caraïbes qui se sont dressés contre le jeu, l'accusant de faire l'apologie du bullying et demandant une interdiction pure et simple de sa vente. Leurs réclamations n'aboutirent pas, et le jeu fut commercialisé normalement sauf au Brésil où toute tentative de le vendre est passible d'une lourde amende !
Thrill Kill, le jeu de baston annulé de la PlayStation
Originellement prévu pour 1998, Thrill Kill était un jeu permettant jusqu'à 4 joueurs de s'affronter dans une même pièce. Malheureusement, la prouesse technique pour l'époque ne lui aura pas sauvé la peau. Des décors lugubres aux personnages jouables tous plus glauques les uns que les autres, l'ambiance particulièrement malsaine du jeu lui a valu d'être annulé avant même sa sortie officielle. C'est vrai qu'une sadomasochiste qui affronte un dentiste sanguinaire dans une chambre d'asile, ça refroidit un peu. Les Thrill Kills (l'équivalent des fatalités de Mortal Kombat) sanglantes à souhait et les références sexuelles dans les noms des attaques n'ont pas aidé le jeu à s'en sortir. Néanmoins, on peut trouver des ROM fonctionnelles sur le web, puisqu'il était presque terminé avant son annulation.
Silent Hill 1 joue la carte du meurtre d'enfants (zombies)
Silent Hill premier du nom est un jeu de survival horror sorti en 1999 sur PlayStation. Très apprécié de la critique, il fut adapté au cinéma ainsi qu'en bande dessinée, sans parler des autres opus qui lui ont succédé. Néanmoins, la version que nous avons reçu en Europe possède un passage censuré, celui de l'école. Dans la scène originale, le joueur devait affronter des enfants zombies, des jeunes écoliers pris au piège dans ce bâtiment. Il semblerait que Familles de France soit à l'origine de cette censure, menaçant de faire interdire le jeu, ce qui incita donc Konami à proposer une version censurée de son titre. Au final, ces écoliers zombies furent remplacés par des monstres lambdas.
Et le vainqueur est...
Postal 2, bien évidemment ! Violence gratuite, homophobie, violence envers les animaux, drogues, la liste est longue et on peine à trouver les sujets tendus que Postal 2 n'as pas encore piétiné ! Développé par le studio Running With Scissors, la suite de Postal (sorti en 1997, lui aussi très controversé !) met la barre très haut et s'est fait tout simplement interdire à la vente dans de nombreux pays dont la France dès sa mise en circulation en 2003. C'est grâce à internet qu'il deviendra célèbre, et il reste encore aujourd'hui considéré comme l'un des jeux les plus violents et absurdes jamais créés. Pour se défendre, le studio assure qu'il est possible de jouer au jeu sans générer de violence (même si beaucoup d’éléments vous y invitent fortement !). Vous en voulez encore ? Jetez donc un œil au top 15 des jeux vidéos les plus violents !
Donc, si je comprends bien, vous avouer que les jeux violents ont bien une influence sur les joueurs ?
Mais en l’occurrence c'est sans doute une réaction à la "défense" plus que discutable du créateur, parce que dire "ce n'était qu'un appel aux musulmans d'arrêter de se sentir offensés par tout", c'est un peu limite quand même.
Donc, soit les jeux vidéo violents influencent le comportement soit ils n'influencent pas. Mais on ne peut pas choisir selon le cas.
après à toi de prendre tes décisions. Et pour Silent Hill, c'est pas des enfants qu'on tue, c'est des zombies. Le jour où je croise un gamin avec la tête décomposée et le corps en lambeaux qui m'attaque, oui je lui tire dessus (même si j'ai eu droit à la version censurée).
On pourrait ajouter Phantasmagoria développé par Serria on-line (1995) qui avait eu son lot de polémique aussi mais il est beaucoup moins connu.
Foutre le feu à un random et lui pisser dessus pour l'éteindre *_*
Sinon merci Hitek, je vais de ce pas réinstaller Bully j'ai une petite période nostalgique surtout avec les KOTOR !
Sinon "racisme anti-musulmans" euh l'islam n'est pas une race... c'est une religion comme le christianisme,le judaïsme ou encore même le bouddhisme