Pour gagner leurs batailles, les soldats du Troisième Reich étaient drogués à la meth
Lorsqu'elle envahit sans trop de difficulté, la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et la France au tout début des années 40, l'armée allemande est décrite par ses adversaires comme "invincible". Si cet adjectif peut paraître exagéré, il ne l'est peut-être pas tant que ça. Approvisionnés en "pilules-miracle", les soldats du Troisième Reich sont capables de tenir le coup là ou des soldats des autres armées craquent sur le plan physique comme psychologique.
Ces médicaments très efficaces sont en réalité des dérivés de drogue comme la méthamphétamine et sont consommés, comme de simples vitamines !
La Pervitin , pilule miracle
Créée par des Japonais au début des années 30 et commercialisée par les nazis dès 1937, cette pilule-miracle du nom de Pervitin aurait été distribuée aux soldats allemands en très grand nombre durant la Seconde Guerre Mondiale et en particulier lors du Blitzkrieg, la guerre éclaire menée en Pologne et, plus tard, en France.
Les informations que nous avons sur cette utilisation, nous les devons en grande partie à Norman Ohler, ancien journaliste et écrivain allemand qui y a consacré un ouvrage : Der Total Rausch (L'euphorie totale). L'auteur a passé pas moins de 5 années à fouiller dans les archives militaires allemandes et américaines à la recherche de documents qui témoignent de l'utilisation de la Pervitin par les soldats allemands. Soldats allemands qui surnommaient cette drogue "Panzerschokolade" : le chocolat des panzers.
Nous apprenons donc dans Der Total Rausch, que la Pervitin permettait aux soldats de rester éveillés et de marcher durant de longues heures sans éprouver de fatigue. Cet effet était accompagné d'une euphorie qui faisait naître un sentiment d'invincibilité chez ceux qui en consommaient. Les soldats n'avaient pas vraiment conscience que ces petits comprimés étaient de la drogue, leurs dirigeants eux, voyaient à quel point cela avait un impact puissant durant les combats. Essayées en 1939 lors de l'invasion en Pologne, avec succès, ce n'est pas moins de 35 millions de "pilules-miracle" qui furent commandées lors de l'avancée sur la France au printemps de 1940.
La Pervitin permit ainsi à l'armée allemande d'envahir et de contrôler une bonne partie du territoire français en quatre jours seulement !
A cette époque, la Pervitin n'est pas considérée comme une drogue, mais plutôt un stimulant, elle est consommée comme du café ! D'ailleurs, le général Rommel (aussi connu sous le nom du "Renard du désert") avait raconté en faire "son pain quotidien".
La drogue était si utilisée que son marché s'étendit aux civils, on ne tarda pas à voir de la Pervitin au chocolat dans les pharmacies pour les femmes allemandes au foyer, et ceci, afin - entre autre - afin de rivaliser avec Coca Cola ou encore, des drogues récréatives comme la cocaïne ou l'opium qui étaient associées aux juifs.
Des effets secondaires qui ne tardent pas à arriver
C'est sur le front de l'Est que des effets indésirables commencèrent à se manifester au sein de la Wehrmacht, comme l'explique Norman Ohler :
"Les commandants se plaignaient du fait que les soldats avaient besoin de dormir trois fois plus longtemps lorsque l'effet de la Pervitin se dissipait. Beaucoup d'entre eux devinrent dépressifs. D'autres souffraient de graves psychoses."
Heinrich Böll, Prix Nobel de littérature, qui avant de devenir écrivain était soldat dans la Wehrmacht (contre son gré, comme beaucoup), a confié son rapport à la drogue dans des lettres adressées à sa famille durant la guerre. Voici un extrait de lettre datant de novembre 1939 alors que le jeune homme était en Pologne :
"C'est dur ici, et j'espère que vous comprendrez si je ne peux vous écrire qu'une fois tous les deux ou quatre jours dans les temps à venir. Aujourd'hui, je vous écris surtout pour vous demander du Pervitin (...). Je vous embrasse, Hein."
L'auteur reconnait lui-même, que la drogue le rendait froid et apathique et surtout qu'il en était désespérément accro. En mai 1940 il en réclame de nouveau à sa famille :
"Peut-être pourriez-vous me fournir plus de Pervitin, pour que j'en aie en réserve?" Et encore le 19 juillet 1940, il écrit: " Si c'est possible, envoyez-moi s'il vous plaît davantage de Pervitin."
Vertiges, transpiration, hallucinations, dépression, tels étaient les effets secondaires de la Pervitin. Certains soldats moururent également de crise cardiaque que l'on attribuerait à une consommation excessive de la drogue qui finit par être interdite en 1941.
Mais cela n'arrêtait pas les médecins de la Wehrmacht de continuer à donner ces pilules aux soldats afin de leur faire tenir le coup, surtout en Russie, où les conditions climatiques furent absolument terribles pour l'armée allemande. En janvier 1942, alors qu'une troupe de soldats cernée par les Russes tentent de s'échapper, un officier médical confie dans ses lettres avoir eu recours à la Pervitin pour permettre aux hommes de s'enfuir.
"Lorsqu'ils ont commencé à s'étendre dans la neige pour y mourir, j'ai décidé de leur distribuer du Pervitin. Au bout d'une demi-heure, les hommes se sont mis à dire spontanément qu'ils se sentaient mieux. Ils ont recommencé à marcher dans l'ordre, dans un meilleur état d'esprit, plus attentifs."
Hitler, grand junky
Hitler quant à lui, ne consommait pas de Pervitin, mais il n'en était pas moins accro à la drogue et divers médicaments. Lors de ses recherches, Ohler a eu accès aux notes personnelles du médecin du Führer, Theodor Morell et ce dernier lui prescrivait des cocktails de stéroïdes de vitamines et drogues quasi quotidiennement.
Theodor Morell, à gauche de Hitler
"Ces notes étaient assez élaborées, décrivant les traitements qu'il administrait à Hitler au fil des ans, mentionnant des choses comme 'injection comme toujours' et 'eucodal', qui est un opiacé puissant."
Eucodal (ou Eukodal) était un anti-douleur deux fois plus puissant que la morphine traditionnelle, et Hitler en aurait consommée, selon son médecin, pas moins de 800 injections en 1349 jours, soit une tous les deux jours (voire plus).
La drogue a donc permis à l'Allemagne Nazi de triompher très rapidement en Europe, mais c'est aussi ce qui a , en partie, entraîné sa rapide déroute. Alors, continuez de dire "non" à la drogue !
D'ailleurs, l'armée a toujours des recettes de pilules miracles pour ne pas dormir durant plusieurs jours. Parce que c'est utile.
Mais les modèles actuels sont tout de même beaucoup moins nocifs. D'ailleurs on s'en sert en médecine "civile" pour traiter des troubles du sommeil.
https://youtube.com/watch/?v=InOqVkEeeos
Je vous conseille fortement de le visualisez il est passionnant et fait decouvrir un pan entier d'une ressource non négligeable de l'allemagne qui malheureusement n'est pas expliquer dans les manuels scolaire.
PS : Faîtes attention s'il vous plait à faire la différence entre "Nazis" et Allemands, voyez : "et commercialisée par les nazis dès 1937".
Pas Nazi, allemand, merci.
Avec ça le pilote ME109 qui se retrouvait dans le viseur du pilote de Hurricane avait du souci à se faire. sauf qu'il était probablement camé pareil.
Les effets secondaires ? Entre autre, des crises de colères franchement brutales. Les femmes de pilotes ont pu en témoigner. Sauf celles qui en sont mortes bien entendu. Mais après tout, à la guerre il y a des morts…
oh wait..
Je vote pour qu'on leur enlève le crédit de la victoire à titre rétroactif et que l'on réhabilite l'armée française qui avait de plus réalisé une super retraite dans l'ordre et la discipline.
A partir de se jour la débâcle française de 1940 sera donc une victoire par disqualification.
Ces soldats la avaient quelquechose que vous n'aurez jamais, la foi en un idéal. Tout le contraire dès homme efféminé tamouls et zombifié d'ajd. Et c'est valable pour tout les camps.