Princesse Mononoké : ce détail surprenant que tout le monde ignorait
Sorti en 1997, Princesse Mononoké est sans aucun doute l'un des plus grands films d'animation de tous les temps. Plus de vingt-cinq ans après sa sortie au Japon, on continue d'apprendre des secrets à son sujet. Et celui-là va vous scotcher !
Une anecdote pour briller en société
Septième chef-d'oeuvre de Hayao Miyazaki, Princesse Mononoké est le film qui a permis au maître absolu du cinéma d'animation de percer auprès d'un public international. Fortement inspiré par le cinéma d'Akira Kurosawa, et plus particulièrement par Le Château de l'araignée (1957) et La Forteresse cachée (1958), Mononoke Hime raconte les pérégrinations du Prince Ashitaka, contraint de quitter son village natal et de voyager à travers les terres de l'Ouest afin de jeter un regard sans haine sur le monde. Sa rencontre avec San, une jeune fille élevée par une Déesse-Louve, va changer à jamais son destin !
Conscient de l'impact qu'aurait le film de Hayao Miyazaki, le studio Disney, distributeur du long-métrage à l'international, a confié la distribution à sa filiale Miramax, dirigée par Harvey Weinstein ; le légendaire romancier et scénariste de comics britannique Neil Gaiman (The Sandman, American Gods) a quant à lui été chargé de l'adaptation des dialogues. Succès phénoménal à sa sortie, Princesse Mononoké compte encore aujourd'hui parmi les films les plus aboutis et les plus populaires de Hayao Miyazaki – ce qui n'est pas peu dire quand on considère sa carrière exemplaire.
À quelques jours de la sortie du douzième long-métrage, Le Garçon et le Héron (en japonais, Kimi-tachi wa do ikiru ka), attendu dans les salles françaises le mercredi 1er novembre, peut-être désirez-vous revoir la filmographie du maître japonais. Alors pour accompagner votre marathon, et briller en société, nous avons une anecdote à vous rapporter. (Pour découvrir la bande-annonce du Garçon et le Héron, c'est par ici que ça se passe !)
En effet, sur sa page X – anciennement Twitter –, Pierre-François Fregonese, chercheur français à l'Université de Kobe et dont on peut trouver les articles passionnants chez nos confrères de Rockyrama et Otomo, a rapporté une anecdote pour le moins ahurissante.
Hier soir, un tenancier d'izakaya : « vous saviez que Moro-no-kimi et Okkoto-nushi, la déesse louve et le dieu sanglier de Mononoké, ont été pensés comme des amants ? Tenez ça vous plaira » dit-il en me tendant le Mononoke Hime wa koushite umareta, le making-of de sept heures !
— Pierre-William Fregonese (@pwfregonese) October 26, 2023
Vous l'aurez compris : Moro, la Déesse-Louve, et Okkoto, le Dieu-Sanglier, partagent bien plus que la haine contre les humains qui détruisent la Forêt. En effet, les deux personnages ont été conçus par Hayao Miyazaki comme des amants. On peut interpréter cette relation amoureuse comme un clin d'oeil à leur nature divine : en effet, dans les religions polythéistes, les dieux et déesses entretiennent souvent des relations amoureuses. On songe par exemple à Zeus et Hera dans la mythologie grecque, ou encore Isis et Osiris dans la mythologie égyptienne.
Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à découvrir notre classement ultime des films de Hayao Miyazaki.