A mon époque… Les jeux mobiles
Si le but initial d’un téléphone est évidemment la communication, inutile de préciser que l’objectif a légèrement dévié. Aujourd’hui, ils servent à téléphoner, surfer sur le web, jouer etc. Les développeurs progressent tellement vite technologiquement qu’une multitude de jeux éphémères a fleuri en seulement quelques années. Dernièrement, Pokémon Go a bluffé les médias par son succès aussi fulgurant qu’éphémère. Mais rappelez-vous, d’autres avant ont connu un tel succès.
Le plus addictif : Doodle Jump
Publié en 2009 sur l’AppStore puis un an après sur Android et BlackBerry, Doodle Jump est sûrement l’une des premières "grosses modes mobiles". Le principe est simpliste : bouger son téléphone vers la droite ou la gauche pour faire rebondir une petite créature et aller le plus haut possible. En parallèle, Doodle Jump est aussi l’un des jeux les plus addictifs. On s’arrache à battre son record personnel puis, une fois battu, on retente de battre celui-ci. C’est aussi l’un des premiers "business mobile" où la publicité devient un élément incontournable.
Le plus persistant : Clash of Clans
Qu’est-ce qui n’a pas encore été dit sur Clash of Clans ? Né en 2012 sur iOS puis en 2013 sur Android, il s’agit du jeu le plus rentable de l’histoire des mobiles. Tellement que ses développeurs, Supercell, conservent une grosse hégémonie sur le marché, avec ses plus récents Boom Beach ou Clash Royal. De plus, c’est aussi l’un des premiers jeux de construction qui forcent à une utilisation quotidienne sans lasser l’utilisateur puisqu’il y a une réelle impression de progression.
Le plus éphémère : Flappy Bird
Le destin de ce jeu dans le même esprit que Doodle Jump (mais furieusement plus dur) est incroyable. Application la plus téléchargée d’iOS en janvier 2014, Flappy Bird est supprimée dès février 2014. Plusieurs raisons gravitent autour de cette suppression surprenante : accusations de plagiat, trop de prises de temps par le créateur ? En tout cas, au sommet de son succès, la "hype" Flabby Bird s’est vite écrasée.
La plus rageant : 2048
2048, où le jeu de casse-tête difficile et insupportable. 16 cases, des multiples de 2, et le but final : atteindre 2048. L’application se fonde légèrement sur le même principe que le rubik’s cube où le joueur est confronté à une sévère opposition psychologique. En vérité, quel intérêt de continuer à jouer une fois que les 2048 ont été atteints ?
Le plus "business" : Angry Birds
Le principe est original : balancer des oiseaux sur des constructions en bois pour venir à bout de cochons. Derrière ce résumé bâclé et particulièrement raccourci se casse un juteux business. Angry Birds se détache de son étiquette de simple "jeu mobile" et se dirige vers de nouvelles directions : dessin animé, bande-dessiné puis films. Une "success-story" qui a de quoi motiver.