L'avocat du diable : 2016, une année meurtrière, vraiment ?

L’année 2016 se termine comme elle a commencé : une série noire de décès qui n’épargne visiblement pas les célébrités. En l’espace de quelques jours, la sphère people a vu disparaître bon nombre de ses figures notables, à l’image de George Michael ou Carrie Fisher. A deux jours du clap final de 2016, qu’en conclure ? Est-ce que 2016 a été plus sombre démographiquement que les années précédentes ?

L’ouverture de l’année ne présageait déjà rien de vraiment positif avec la perte de plusieurs célébrités françaises et internationales. Puis, 2016 se poursuivit avec la même ligne directrice : Alan Rickman, Mohamed Ali, Fidel Castro, tant de personnages emblématiques qu’aura emporté une année terriblement sombre. Enfin, ces derniers jours, le sort cruel a eu raison d’un nombre impressionnant de célébrités, comme si l’année se dépêchait de soigner ses statistiques avant sa conclusion…

Quelques raisons notables

Pourtant, on trouve dans les chiffres démographiques quelques explications à ces décès. Tout d’abord, non, l’année 2016 n’est pas plus « meurtrière » que les autres. En vérité, elle l’est même beaucoup moins que la précédente, 2015, qui déchaînait les statistiques dans le plus grand des silences. Le problème, c’est que de grandes figures sont tombées au cours de l’année, délaissant malheureusement le reste de la population mondiale. Seulement, ces célébrités cristallisent l’information et donnent l’illusion d’une plus grande part de décès.

De plus, 2016 suit la même ligne directrice que les années précédentes : l’hiver s’avère dévastateur. A l’échelle française par exemple, on dénombre approximativement près de 53 000 morts en janvier, à égalité avec le mois de mars, soit près de 10 000 décès de plus que juin, entre autre. Le Figaro avance plusieurs raisons, notamment la fraîcheur hivernale mais pas seulement. On a par exemple les virus ou les « excès de fêtes » dus au stress, à l’alcool etc. 

Et enfin l’âge

Enfin, l’âge reste le facteur le plus important, surtout dans cette époque qui fragilise les personnes âgées. Il s’agit néanmoins d’un vecteur qui s’applique de manière générale mais pas forcément au niveau des stars qui, par leur hygiène de vie, ont une tendance à mourir plus jeune que la moyenne (Davie Bowie, Alan Rickman, Carrie Fisher, ou George Michael par exemple).