Ces bizarreries dans la reproduction sexuelle animale
Vous allez découvrir à travers ces quelques infos, des pratiques très bizarres dans le domaine de la reproduction sexuelle dans le monde animal.
La limace-banane
Passons sur son nom quelque peu ridicule. Mais cette limace toute visqueuse est comme toute limace qui se respecte, hermaphrodite. Cela veut donc dire qu'elle a à disposition un orifice génital sur le côté de la tête et un énorme pénis ! C'est d'ailleurs dit dans son nom scientifique : Ariolimax dolichophallus ! Côté acte sexuel, ça dure des heures ! Et tout se passe dans une position qu'on pourrait qualifier de 69 ... Rapport au trou dans la tête forcément ! Si ça ne vous parle pas assez, voici en vidéo deux limaces-banane en plein préliminaires.
apophallationune des limaces va ronger le pénis du partenaire jusqu'à l'arracher
Le sperme de la souris
Dans une étude menée par deux chercheurs suédois et publiée dans la Royal Society, on apprend que les spermatozoïdes peuvent être plus gros chez les plus petits mammifères. En parallèle, les plus petits mammifères sont plus économes en production alors que les plus grands vont en produire en masse importante. Chez les mammifères, il existe une compétition entre les mâles pour se reproduire. Avec la sélection sexuelle, il faut donc féconder le plus de femelles pour transmettre ses gènes aux descendants. Du coup, c'est pour cela que la production de spermatozoïdes est adaptée aux contraintes vécues par les espèces d'où la différence de taille des gamètes. Ainsi, la baleine mâle va produire des gamètes qui mesurent un dixième de millimètre et les éléphants, des gamètes qui n'atteignent même pas le millimètre. Soit beaucoup plus petits que ceux de la souris.
Les chercheurs sont parvenus à deux conclusions : à cause de la lutte dans la reproduction, les mâles sont obligés de produire du sperme de qualité pour réussir à féconder assez de femelles. Cela veut dire qu'ils produisent des spermatozoïdes de grande taille ou une quantité importante de gamètes.
Enfin, l'autre conclusion : plus la femelle dispose d'un appareil reproducteur de grande taille, plus les mâles vont produire beaucoup de gamètes. Cela peut s'expliquer comme par exemple avec l'éléphant qui doit faire face au risque que les spermatozoïdes se perdent et n'arrivent pas jusqu'à l'ovule. Pour éviter de les perdre dans les voies reproductives de la femelle, le mâle produit beaucoup de gamètes mais de petite taille. Au contraire, chez la souris, les gamètes ont moins de chemin à faire du coup, le mâle va produire des spermatozoïdes d'une taille plus importante pour être plus efficace pour transmettre leurs caractères héréditaires aux prochaines générations.
Le pénis de l'éléphant
Si on vous dit que l'éléphant a un pénis bien plus grand que le votre... On ne vous apprend rien. Il faut savoir que la reproduction chez l'éléphant n'est pas une mince affaire. L'appareil génital d'une éléphante est long de trois mètres et l'entrée de son vagin est située à 1,30m de l'orifice par où le mâle doit s'introduire. Du coup, le pénis de l'éléphant peut atteindre jusqu'à 2 mètres une fois en érection mais même avec cette taille, l'organe de monsieur ne pénètre pas le vagin de madame. Une curiosité morphologique qui pourrait venir de lointains ancêtres marins qui s'assuraient que l'eau ne rentre pas dans les organes reproductifs de la femelle. Enfin, le pénis de l'éléphant est préhensile, c'est-à-dire "qu'il peut saisir" si on se concentre sur la définition du dico. Du coup, il peut se servir de son sexe pour se gratter des zones difficiles d'accès ou chasser les mouches en guise de tapette à mouches !
Le marsupial qui meurt après ses rapports sexuels
Direction l'Australie où des chercheurs ont découvert que l'Antechinus à queue noire, un marsupial, meurt fréquemment après l'accouplement.
Ce carnivore qui ressemble à une musaraigne vit dans les hautes altitudes des zones humides du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud. Juste avant d'atteindre leur première année, les mâles partent à la chasse. Pendant plusieurs semaines, ils vont multiplier les conquêtes, pendant 12 à 14 heures d'affilée. Du coup, à cause de cette activité frénétique et intense, ils épuisent leurs muscles et leurs tissus et avec la diffusion de l'hormone du stress, ils meurent en général juste après leurs rapports sexuels.
Le rat-taupe nu
Bon, déjà, niveau physique... On vous laisse juger par vous-même !
Il faut savoir qu'il a un sperme... pourri de chez pourri. D'après une étude menée par l'Université du Cap occidental, seuls 7% de ses spermatozoïdes ont une motilité normale (chez l'homme, ça tourne à environ 60%). Ajoutez à ça, qu'ils ne se déplacent qu'à 35 µm par seconde. En plus, la majorité des spermatozoïdes sont mal formés et donc stériles. Cela peut être expliqué par son mode de reproduction où il n'existe aucune compétition. En effet, dans une colonie, il y a une femelle reproductrice, la reine, qui possède 10 à 14 mamelons. Les ovaires des femelles ouvrières sont atrophiés mais elles conservent leur fertilité. On compte entre 1 et 3 mâles reproducteurs dans la colonie. Quand un mâle reproducteur meurt, c'est un mâle ouvrier qui le remplace. Le reine devient fécondable une fois par an. Quand la période arrive, elle s'accouple avec tous les mâles reproducteurs et donc, il n'y a pas de compétition spermatique... L'accès à la reine est forcément assuré !
La femelle Neotroglia
Le neotroglia est un insecte qui ressemble à une petite mouche vivant dans les grottes au Brésil. Il s'agit d'un cas très rare dans le règne animal : la femelle utilise un organe sexuel spécialisé pour pénétrer les mâles. Cette structure érectile est appelée "gynosome". Ce dernier sert réellement à pénétrer le mâle, mais celui-ci reste le fertilisateur. Lors du rapport sexuel qui peut durer entre 40 et 70 heures, le gynosome en érection de la femelle s'insère dans le mâle.
Il va alors gonfler et libérer des épines qui sont utiles pour empêcher le mâle de s'échapper. Une fois le mâle bien maintenu, le gynosome peut recevoir le sperme mais aussi des nutriments qui permettent aux femelles de survivre dans les grottes où il n'y a aucune nourriture.
Le pénis du gorille
Grand d'1m80 et pouvant peser jusqu'à 300 kg, le gorille a tout pour terrifier qui que ce soit. Sauf que du côté de son pénis, une fois en érection, ça ne dépasse pas les cinq centimètres, soit moins de 3% de sa stature ! Pourquoi ? La raison est simple : à cause de ses pratiques d'accouplement. En effet, plus les mâles doivent rivaliser avec d'autres individus pour s'accoupler, plus la taille du pénis de l'espèce est importante. Mais chez les gorilles, le droit de se reproduire est uniquement réservé au mâle dominant. Il n'y a pas de période spécifique de reproduction, elle peut avoir lieu toute l'année. Ainsi, le mâle va s'accoupler avec toutes les femelles de son clan qui sont donc monogames. Elles lui sont exclusivement dévouées. Par conséquent, pas de compétition de reproduction. Et du coup, petit pénis !
La limace banane, c'est pas simplement ce qu'on appelle une licorne ?
"on apprend que les spermatozoïdes peuvent être plus gros chez les plus petits mammifères" ; si ca se trouve, un mammifère microscopique inconnu pourri toute nos rivières avec les tétards non ?
"L'appareil génital d'une éléphante est long de trois mètres". Une pensée pour celui qui a fait la mesure, ca doit faire facile 2 Mimie Mathy bras en l'air.
Le rat-taupe nu a inventé le Gangbang, pensez y la prochaine fois que vous en voyez un, ca va vous refroidir.
"le gynosome peut recevoir le sperme mais aussi des nutriments". Clairement chez le gynosome les expressions "après un bon repas, une sieste s'impose" et "une pipe et au lit" sont identiques.
Ah oui et pour finir, je suis un compétiteur dans l'âme.