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Ces chefs d’oeuvre de la littérature de jeunesse qu’on ne cesse jamais de relire

De Gaetan Desrois - Posté le 1 juillet 2016 à 11h34 dans Art

Souvent mésestimée, la littérature de jeunesse reste pourtant un vaste territoire littéraire où tout est possible. Nous lisons ces livres depuis notre enfance ou notre adolescence, nous avons grandi avec eux, ils ont été dans nos bibliothèques à toutes les époques de notre vie. Madeleine de Proust de nos plus belles aventures littéraires, ces livres nous ont définis, et font partie, depuis notre première lecture, de notre ADN.

1- Le Petit Prince — Antoine de Saint-Exupéry

le petit prince

On commence par la base de la base, LE chef d’oeuvre de la littérature de jeunesse : Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943, ce court roman de 93 pages plein de poésie et de nostalgie ne se contente pas d’être un excellent roman : il a révolutionné à jamais le roman de jeunesse, lui donnant indirectement sa plus belle définition, dans sa sublime dédicace à Léon Werth :

« Je demande pardon aux enfants d’avoir dédié ce livre à une grande personne. J’ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J’ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d’être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. Mais peu d’entre elles s’en souviennent. Je corrige donc ma dédicace : À Léon Werth quand il était petit garçon. »

Du grand art. Déjà par sa force poétique, ensuite par sa force sentimentale, enfin par sa force métadiégétique. En quelques lignes, Saint-Exupéry définit mieux que personne le roman de jeunesse. La littérature de jeunesse est-elle niaise, stupide, trop premier-degré ? Bien sûr que non. « Cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants » signifie que la compréhension des oeuvres de la littérature de jeunesse n’est pas donnée à tout le monde. Pourquoi écrire des livres de jeunesse aux adultes ? Pour les consoler. Toucher leur corde sensible, accrocher des rêves derrières leurs paupières fatiguées. La littérature de jeunesse est-elle dédiée qu’aux enfants ? Non, puisque toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants.

L’une des grandes forces du Petit Prince, ce sont ses maximes magnifiques et humanistes : « On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. » « Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour trouver la sienne. » Au fur et à mesure des pages, on aime les personnages comme on aime sa famille : l’aviateur, la rose, le renard, le mouton, le Petit Prince. Aimer le Petit Prince, c’est aimer son enfance. D’ailleurs, est-il vraiment mort ? Que si votre enfance l’est. Que si vous l’avez oubliée. On comprend la supplication finale de l’auteur : « s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste: écrivez-moi vite qu'il est revenu… » Chaque année, je relis au moins deux fois ce livre d’une beauté à couper le souffle. Et à chaque fois, j’ai une poussière dans l’oeil… Mais comme le dit si bien l’aviateur : « C’est tellement mystérieux le pays des larmes… »

2- Alice au Pays des Merveilles — Lewis Carroll

Alice au Pays des Merveilles est sans aucun doute l’un des romans qui aura le plus compté dans notre approche de la littérature de jeunesse. Nous mettrons de coté les discours sur la pédophilie supposée de Lewis Carroll, qui, au nom de l’art, photographiait des fillettes de 10 ans avec des mises en scène ambigües, voire obscènes. Et nous concentrer sur l’oeuvre en elle-même. Lewis Carroll a bouleversé l’imagination de tous les enfants du monde. Faut dire qu’Alice au Pays des Merveilles est un livre où tout, absolument tout, est possible ! Un chat qui sourit et qui disparaît, un lapin obsédé par la ponctualité, un chapelier complètement barge qui revit chaque instant de sa vie bloqué à l’heure du thé. Inventions de mots, situations loufoques, personnages complètement fous, Alice au Pays des Merveilles peut être vu comme un livre idiot, un simple délire sans queue-ni tête. Pourtant, ce serait passer à côté d’un livre qui n’a pas fini de livrer ses secrets. On reproche beaucoup trop souvent à la littérature de jeunesse sa naïveté rétrograde. Quelle meilleure réponse qu’Alice au Pays des Merveilles, un livre où la folie, la cruauté, l’antitraditionnalisme sont omniprésents ? 

3- Le Hobbit — J.R.R. Tolkien

hobbit

Non content d’être le prélude de la plus grande saga de fantasy (pour ne pas dire saga tout court) de l’histoire de la littérature (et, plus tard, du cinéma), Le Hobbit est également l’un des meilleurs romans de la littérature mondiale. Ce livre, que Tolkien a écrit pour amuser ses enfants, est si ancré dans notre culture geek que ce serait vous insulter que d’en faire un résumé. Cependant, il est la preuve manifeste que la littérature de jeunesse, c’est du sérieux ! Même s’il n’est pas le premier roman de fantasy (Robert E. Howard avait déjà publié les premières aventures de Conan le Barbare en 1932), Le Hobbit a influencé tous les romans de fantasy qui l’ont suivi. Mais surtout, Le Hobbit est un livre très influencé par des histoires très sérieuses, des histoires que lisent ceux que Saint-Exupéry appelle les « grandes personnes ». Smaug, Gollum, la destruction d’Esgaroth, tant de thèmes empruntés à Beowulf, un poème épique médiéval fondateur de la littérature anglaise. Gandalf, Bifur, Bofur, Bombur, Ori, Dori, Nori, Fili, Kili, Dwalin, Óin, Glóin et Thorin quant à eux doivent tous leurs noms à L’Edda poétique, un vieux manuscrit islandais. Pour finir, l’Anneau unique est inspiré de l’Anneau du Nibelung, autre récit majeur de la mythologie scandinave, dont Wagner a fait un opéra. Nous avons d’ailleurs écrit un article sur les inspirations de Tolkien, Aux sources de Tolkien : Anatomie d’une oeuvre. Toujours est-il que Le Hobbit est la preuve que la littérature de jeunesse n’est pas une littérature isolée, au contraire : elle s’inspire de la littérature dite classique, s’en enrichit, et la complète souvent, jusqu’à en devenir inséparable.

4- Le Monde de Narnia — C.S. Lewis

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On reproche tout un tas de choses au Monde de Narnia de C.S. Lewis. Et nul doute que les trois adaptations réalisées par Disney ont contribué à lui tailler une mauvaise réputation chez certains adultes. Pourtant, nul doute que l’oeuvre de C.S. Lewis est 1) l’une des meilleurs sagas de fantasy de l’histoire, 2) une série d’excellents romans de jeunesse que je relis sans arrêt. Si je suis insensible au message chrétien de l’oeuvre, je reste émerveillé par la force intertextuelle du Monde de Narnia. Aslan, le Lion, est bien évidemment une référence christique, le Christ étant appelé « le lion de la tribu de Juda ». Mais je suis plus attaché encore à la richesse poétique de l’oeuvre, où se mêlent motifs religieux, païens, littéraires, etc. Bien évidemment, je ne saisissais pas cette richesse intertextuelle, quand je lisais et relisais enfants les sept tomes de cette saga époustouflante. J’étais avant tout saisi par la richesse de cet univers. Et je le suis encore aujourd’hui.

5- Charlie et la Chocolaterie - Roald Dahl

charlie

Ç’a été d’une difficulté sans pareil que de choisir un livre parmi la liste extrêmement longue des chefs d’oeuvre de Roald Dahl. L’écrivain anglais, qui a eu une vie aussi trépidante que ses romans (espion, aventurier, pilote de chasse, marchand de pétrole, star d’Hollywood,…), fête en cette année 2016 le centenaire de sa naissance. Et l’Angleterre s’en donne à coeur joie, organisant tout au long de l’année des manifestations en l’honneur de l’un de leurs plus grands auteurs. Pourtant, Dahl est un écrivain de livres de jeunesse (bien qu’il ait également écrit des livres pour les adultes). Preuve supplémentaire que la littérature de jeunesse convient parfaitement aux adultes, à qui on devrait en prescrire plus souvent. Les romans de Dahl sont un concentré de folle imagination, de dénonciation, de poésie, de cruauté et d’originalité. J’ai grandi avec Charlie et la Chocolaterie, La Potion magique de George Bouillon, Moi boy, Matilda, Le BGG, James et la Pêche Géante, etc. Et pourtant, malgré mes relectures successives, l’oeuvre de Dahl reste toujours un grand mystère, que j’aime élucider en partie à chaque fois que j’ouvre un bouquin. Charlie et la Chocolaterie aurait pu se contenter d’être une simple histoire pour enfants. Mais Dahl y ajoute différents niveaux de lecture, qui nous brosse des portraits toujours différents des personnages. Willy Wonka n’est pas un simple excentrique, il est cruel : le père de Veruca n’a-t-il pas le droit de le reprendre par ses mots : « Que ma fille soit une vraie petite peste, je veux bien l’admettre. Mais ce n’est pas une raison pour la faire rôtir au four. » ? On rit, mais Charlie et la Chocolaterie est en vérité effrayant. Il s’agit en fait une époustouflante critique de la consommation de masse. Roald est plus qu’un grand auteur de romans pour enfants : c’est un des plus grands conteurs de l’histoire. Les plus grands réalisateurs (Tim Burton, Wes Anderson, Henry Selick, Steven Spielberg, Quentin Tarantino) ne s’y sont pas trompés en adaptant ses oeuvres…

6- Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire — Daniel Handler

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Pour ceux qui pensent encore que la littérature de jeunesse est bourrée de niaiserie, d’arcs-en-ciels, et de bons sentiments, je leur conseille la lecture des treize tomes des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Cette série de romans joue parfaitement avec le désespoir et le cynisme. « La triste vérité est que la vérité est triste. » D’ailleurs, l’auteur ne cesse d’encourager ses lecteurs à refermer ses bouquins. Ceci n’est qu’une partie de l’immense jeu auquel l’auteur convie le lecteur. Un jeu littéraire passionnant. Malgré une écriture très simple, l’auteur fait d’innombrables allusions littéraires. Le nom des enfants ne vous dit-il rien ? Et ce Mr. Poe ? Mais il s’agit également d’un jeu stylistique, plein de surprises, comme ces pages blanches ou ces pages imprimées à l’envers. Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire sont plus qu’une saga de livres palpitants : il s’agit de chefs d’oeuvre qui révolutionnent la littérature de jeunesse, qui montrent qu’elle avance, se complexifie, et ce malgré son apparente simplicité. Adaptée au cinéma une première fois dans les années 2000, Netflix a annoncé une série TV originale inspirée de la saga de Daniel Handler.

7- Coraline — Neil Gaiman

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Coraline est une petite fille qui vient de déménager. Ses parents sont très occupés, ses voisins craignent un max ! Bref, Coraline s’ennuie, et part explorer sa maison. Jusqu’au jour où elle trouve une porte, qui mène vers un autre monde. Un monde sensiblement similaire au notre, à ceci prêt qu’il est mieux. Rien que le speech de ce conte noir déboite ! Faut dire que Neil Gaiman est l’un des meilleurs auteurs actuels. Que ce soit dans le domaine du comics (Sandman), le roman jeunesse (Coraline, L’Étrange vie de Nobody Owens), le fantastique (American Gods), la fantasy (Stardust), la fantasy urbaine (Neverwhere) ou la fantasy humoristique (De bons présages, co-écrit par le regretté Terry Pratchett), Gaiman nous émerveille à chaque fois. Et Coraline ne fait pas exception. Il montre avec ce court roman de 120 pages que derrière l’innocence des romans jeunesse se cache une véritable quête poétique, destinée aux adultes. Car si toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants (même si peu d’entre elles s’en souviennent), tous les enfants seront un jour des adultes (et ça, ils en ont clairement conscience). Coraline c’est un chef d’oeuvre inestimable, que nous devrions tous lire au moins une fois dans notre vie. D’ailleurs, le livre a gagné un très grand nombre de prix littéraires prestigieux (prix Hugo, prix Bram Stocker, prix Nebula, Prix Locus), preuve supplémentaire que la littérature de jeunesse est passionnante. À noter que ce roman a été adapté au cinéma en stop-motion par Henry Selick, le génie à qui on doit L’Étrange Noël de Monsieur Jack et James et la Pêche Géante.

8- Harry Potter - J.K. Rowling

harry potter

Le XXème siècle a grandi avec Tolkien, le XXIème siècle avec J.K. Rowling. Harry Potter, cette saga en sept romans, est sans aucun doute la série de romans de jeunesse qui aura le plus compté ces vingt dernières années. Ces livres, où la magie est omniprésente, et qui gagnent en noirceur au fur et à mesure que l’histoire avance, sont complètement addictifs ! Mais le plus important, c’est que le génie de Rowling est de nous faire vivre les aventures d’Harry, Ron et Hermione au jour le jour, et ce pendant sept ans. Ce qui fait que nous grandissons en même temps que nos héros préférés. Nous allons à l’école en même temps qu’eux, nous tombons amoureux en même temps qu’eux, nous nous engueulons avec nos amis en même temps qu’eux, nous nous réconcilions en même temps qu’eux. Les personnages de la saga Harry Potter sont terriblement réalistes ! Encore une fois, nous avons affaire à des romans de jeunesse qui ne lésinent pas sur les références, ici historiques, puisque la dictature de Voldemort rappelle les heures les plus sombres de la Seconde Guerre Mondiale. Bref, que du bonheur !

Quoi d’autre ?

Les Chair de poule, pour nous avoir fait frémir, Le Petit Nicolas pour nous avoir fait rire aux éclats, Les livres dont vous êtes le héros pour nous avoir fait vivre des expériences inoubliables. Et vous, quels romans de jeunesse relisez-vous ?  

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Mots-Clés : littératurejeunesse

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (18)

Par jeanLucasec, il y a 8 ans :

Le Petit Prince est la plus belle chose que j'ai jamais lu !

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Par Bobu, il y a 8 ans :

Narnia... J'ai lu la version regroupé en 1 seul bouquin lorsque j'avais 16 ans et quelle purge, la seul chose qui m'a fait le finir c'est que je déteste abandonner ce que j'ai commencé mais je n'ai pas du tout adhéré à l'univers et à la moral de Lewis

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Par Alyna, il y a 8 ans (en réponse à Bobu):

Pour ma part j'ai adoré. Je l'ai même dévoré!

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Par Canadian, il y a 8 ans (en réponse à Bobu):

J'ai le même problème que toi, j'ai une sainte horreur d'abandonner un lecture en cours, même quand j'adhère pas du tout au bouquin, j'ai réglé une partie du problème en arrêtant les intégraux, je pense que le problème vient plus du fait de lire un intégral, ça fait trop a ingurgiter d'un bloc sans être sûr d'aimer l'univers !!!

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Par Nembourg, il y a 8 ans :

J'avais beaucoup aimé Artemis Fowl aussi quand j'étais plus jeune.

De même que les chevaliers d’émeraude, bien qu'en grandissant il m'est devenu impossible de les lire sans étouffer des soupirs et haussements de sourcils.

Du coup, peut-on dire qu'un critère de qualité majeur pour la littérature jeunesse, est la possibilité de la re-lire 10 ans plus tard en y prenant autant de plaisir ?

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Par Embu, il y a 8 ans (en réponse à Nembourg):

Pourquoi ça t'as exaspéré de les relire par la suite ?

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Par Nembourg, il y a 8 ans (en réponse à Embu):

Oui (en me relisant, ma phrase est fausse d'ailleurs), j'ai fini les derniers tomes à leur sortie FR quand j'étais au Lycée, et c'était déjà limite. Mais curieux de voir ce que donnais la suite, j'avais acheté les 2 premiers tomes des Héritiers d'Ankidiev, et mon dieu que j'ai trouvé ça niais...
Déjà les 25 premières pages où l'auteure s'était amusée à foutre un générateur de prénom aléatoire pour caser tous ses marmots ca m'avait gavé, mais alors les 70% de l'intrigue qui se transforment en des histoires de mariage, de mômes, et de parents au foyer, ça m'a achevé. ^^

... et jme suis rabattu sur Elric, d'un tout autre registre...

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Par Embu, il y a 8 ans (en réponse à Nembourg):

D'acc, merci de ta réponse.

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Par Dreyfus, il y a 8 ans :

Je trouve le petit prince moyen .

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Par Laurane, il y a 8 ans :

En littérature jeunesse j'ai bien aimé L'assistant du vampire de Darren Shan aussi.

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Par liven, il y a 8 ans via l'application Hitek :

Ewilan !

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Par Idrii, il y a 8 ans via l'application Hitek :

Les mondes d'Ewilan (R.I.P. Pierre Botero) ! Eragon ! Je peux re-lire ces bouquins, meme 10 ans après les premières lectures !

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Par Idrii, il y a 8 ans via l'application Hitek :

Ah et j'ai oublié la saga de l'epouvanteur :D

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Par Passurterre, il y a 8 ans :

Pour ma part je suis une grande fan de Marie-Aude Murail, qui publie essentiellement à l'école des loisirs. J'adore sa série de roman avec Nils Hazard, et je mets également une mention spéciale sur Golem, écrit avec son frère et sa sœur (tous auteurs récurrents de l'école des loisirs), vraiment très drôle, multi-niveaux, et un vrai travail sur les dialogues et les modes de pensée des différents personnages.

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Par Alex, il y a 8 ans :

Personnellement, j'ai adoré Narnia. Je trouve Tous les livres géniaux et les références religieuses ne m'ont jamais choquées (surtout qu'en étant gamin je ne les comprenais pas x). Le final m'a aussi vraiment surpris et reste magnifique avec la révélation finale en présence de tous les protagonistes de tous les livres.
Les films sont également plutôt réussis je trouve, mais je regrette qu'on n'ait pas adapté tous les livres (notamment le 1er nous donnant l'origine de la reine blanche, du réverbère à l'entrée de Narnia, du grand père du premier film qui fut le premier visiteur de Narnia ou encore de l'origine de l'armoire magique). Et si jamais un jour, on décide de faire du 7 eme tome un film, j'ai hâte de voir ça car niveau effets spéciaux, ça devrait envoyer du pâté !!!!!!

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Par Gaetan, il y a 8 ans (en réponse à Alex):

Je suis heureux de voir quelqu'un d'aussi admiratif du travail de C.S. Lewis ! :) Tous les livres de Narnia seront adaptés par Disney ! Seulement le studio a décidé de les adapter selon l'ordre de parution, et non selon l'ordre chronologique. :)

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Par ■○■○■○■, il y a 8 ans via l'application Hitek :

j aurais mis Charlie et la chocolaterie un peu plus haut ^-^

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Par Une mite en pull over, il y a 8 ans :

Le monde de Sophie

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