Christophe Colomb : après 22 ans d'enquête, les scientifiques dévoilent sa vraie origine

Qui était vraiment Christophe Colomb ? Quelles étaient ses origines ? Des scientifiques espagnols ont mené des recherches pendant 22 ans pour répondre à ses questions en analysant les restes de ce célèbre personnage historique. Découvrez ci-dessous les résultats surprenants de cette longue enquête génétique !

Christophe Colomb, un explorateur espagnol aux origines juives

Christophe Colomb est une passionnante figure historique. Régulièrement mis en scène dans la fiction, comme devant la caméra de Ridley Scott (avec plus ou moins de justesse), celui qui a découvert l’Amérique en 1492 intrigue autant qu'il fascine. Mais qui était vraiment cet explorateur ? Alors que la tradition a toujours soutenu qu'il serait né à Gênes, une nouvelle enquête scientifique longue de 22 ans bouleverse ces certitudes. Selon une récente étude génétique, menée par José Antonio Lorente de l’Université de Grenade, le navigateur pourrait en réalité être né en Espagne. Leurs conclusions, annoncées dans un documentaire intitulé Columbus DNA : La véritable origine, diffusé ce samedi sur la chaîne nationale espagnole TVE, Christophe Colomb serait en fait né en Espagne, dans une famille juive séfarade.

Nous disposons de l'ADN de Christophe Colomb, très partiel, mais suffisant. Nous avons l'ADN de Hernando Colón, son fils. Et tant dans le chromosome Y (mâle) que dans l'ADN mitochondrial (transmis par la mère) d'Hernando, on trouve des traits compatibles avec une origine juive.

Comment les chercheurs sont-ils arrivés à cette conclusion ? En analysant de minuscules échantillons de restes enterrés dans la cathédrale de Séville, désignée par les autorités locales comme la dernière demeure de Christophe Colomb, et en les comparant à ceux de parents et de descendants connus. Des résultats qui seront probablement contestés par différentes nations dans le futur -en effet, plusieurs pays comme le Portugal, le Royaume-Uni ou la Grèce ont revendiqué les origines de l'explorateur. D'autant plus qu'Antonio Alonso, ancien directeur de l'Institut national de toxicologie et de sciences médico-légales en Espagne, a confié au Guardian que l'absence de publication des données dans une revue scientifique remet en cause la crédibilité des résultats. Des conclusions à prendre avec des pincettes !