Call of Duty : Activision accuse cette raison farfelue d'être à l'origine de l'échec commercial de Vanguard
Depuis des années, malgré des ventes toujours impressionnantes, la popularité de la franchise Call of Duty ne cesse de chuter en flèche. Mais avec le dernier opus en date, Vanguard, même les ventes se sont révélées décevantes. Vous imaginez bien que ce n'est pas vraiment la faute de l'éditeur Activision-Blizzard, celui-ci préférant mettre en cause un élément précis du jeu.
L'histoire d'amour entre Call of Duty et la Seconde guerre mondiale
En 2003, le studio Infinity Ward sortait un certain FPS (jeu de tir à la première personne) du nom de Call of Duty. Essentiellement connu pour son mode multijoueur qui servira de base à tous les autres épisodes de la franchise, le jeu prenait place durant la Seconde guerre mondiale. Cette guerre, qui a causé entre 60 et 70 millions de morts entre 1939 et 1945, devient alors le cadre récurrent des épisodes suivants jusqu'en 2008 et la sortie de Word At War, opus mal aimé de la série.
Il faut dire qu'un an auparavant était sorti Call of Duty : Modern Warfare, "COD 4", pour les intimes. Véritable révolution dans le petit monde des FPS multijoueurs, le titre est aujourd'hui encore l'un des plus appréciés de la franchise et a changé ses habitudes : désormais, Call of Duty, c'est de la guerre moderne.
Les studios sous la houlette d'Activision se sont ensuite un peu emballés en proposant des expériences toujours plus futuristes (jetpacks, vaisseaux spatiaux, exosquelettes), provoquant une overdose chez les fans. Alors, en 2017, Sledgehammer Games a pondu Call of Duty : World War II, un retour aux sources en terme de gameplay et d'époque. Rebelote fin 2021 avec Vanguard, pourtant conspué par la majorité des joueurs. Et si, finalement, on en avait marre de la Seconde guerre mondiale ?
Activision-Blizzard : entre humilité et mauvaise foi
Soyons clairs : Call of Duty : Vanguard s'est très bien vendu et s'est imposé comme l'une des sorties majeures de la fin d'année dernière. Mais les ventes se sont tout de même révélées inférieures aux prévisions d'Activision-Blizzard qui, lors de son rapport annuel aux investisseurs publié fin avril, n'hésite pas à mettre en cause le contexte historique de son jeu. Si l'éditeur reconnaît qu'il "n'a pas proposé autant d'innovations ce qu'il aurait souhaité", la faute reviendrait également au contexte historique : "Le cadre de la Seconde guerre mondiale n'a pas résonné avec une partie de notre communauté", peut-on lire. De là à penser qu'Activision-Blizzard fait preuve de mauvaise foi, il n'y a qu'un pas.
Car si la guerre de 39-45 n'est plus aussi "sexy" que par le passé aux yeux des joueurs, l'overdose de la fin des années 2000 où il ne semblait exister que ça dans les FPS est passée depuis longtemps. Si l'éditeur n'hésite pas à rappeler que "Call of Duty demeure l'une des franchises de divertissement les fructueuses de tous les temps", il ne s'attarde étrangement pas sur la grogne des joueurs qui monte depuis des années. Il suffit de se rendre sur des sites spécialisés dans le jeu vidéo ou sur les réseaux sociaux pour constater que ceux-ci démontent littéralement chaque nouveau titre de la licence depuis une décennie. D'ailleurs, Vanguard ne compterait actuellement environ 370 millions de joueurs, soit 60 millions de moins que sur Cold War à la même période en 2021.
Si cela ressemble parfois à de l'acharnement, il faut bien avouer que Vanguard n'a pas grand chose pour lui : des tricheurs, des bugs à foison, des serveurs instables, une campagne rachitique et convenue, un multijoueur ultra-classique, un mode zombies à la ramasse... Peut-être serait-il temps pour Activision-Blizzard et ses studios de se remettre en question ? D'un autre côté, difficile de leur reprocher de se reposer sur leurs acquis : Call of Duty est la troisième série de jeux vidéo la plus vendue de tous les temps, avec plus de 400 millions de copies écoulées en avril 2021.
Si il sorte un jeu sur la 2nd guerre mondial faut aller jusqu'au bout et proposer du réaliste.
Laisser les armes comme elles l’étaient à l’époque, et pas proposer des custom farfelu et dégueulasse qui dénature complètement l'immersion.
Ils essaye de se donner un coté "jeuns" avec des skins fantaisite, mais c'est juste du mauvais gout.
Si COD pouavais encore être considéré comme un jeu sérieux à l'epoque BO2, la c'est plus du tout le cas
les 3 premiers jours de la première saison ca allait.. maintenant on a snoop dog qui tire des feuilles de weeds
Autant dire que les COD c'est terminé pour moi et si un jour par hasard je dois remettre la main dessus ça sera via le fleuve.