Gladiator : cette grosse révélation de Ridley Scott sur le comportement de Joaquin Phoenix
À quelques jours de la sortie de Gladiator 2 au cinéma, le réalisateur Ridley Scott a livré une anecdote peu flatteuse sur Joaquin Phoenix qu'il dirigeait dans le premier volet acclamé et multi-oscarisé.
J-4 pour Gladiator 2
Le 13 novembre prochain, les férus de peplum vont pouvoir juger du travail de Ridley Scott sur Gladiator 2. Le réalisateur du très décrié Napoléon va poursuivre l'histoire du jeune Lucius, désormais devenu grand (incarné pour l'occasion par Paul Mescal) et face à peu près au même destin que l'était son père et idole Decimus Meridius (Russel Crowe), il y a 25 ans de cela dans le film aux cinq oscars.
Si le long-métrage est loué par la presse américaine, Ridley Scott aura la lourde tâche de livrer une partition au moins à la hauteur d'un premier opus qui a remis au goût du jour le genre du peplum. Mais à quelques jours avant la sortie du film, la professeur de lettres classiques à l’université de Chicago et spécialiste de la Rome Antique Shadi Bartsch a torpillé le film, et plus précisément le caprice du réalisateur de 86 ans d'inonder le Colisée d'eau et de faire mumuse avec des requins. Du "bullshit hollywoodien total" selon ses termes.
Cette anecdote peu flatteuse sur Joaquin Phoenix
Mais pas de quoi ébranler le principal intéressé, qui comme face aux critiques sur Napoléon, s'est défendu, en affirmant que l'arène a bel et bien été le thêatre "de batailles navales." Très sollicité, alors que la sortie de son film est imminente, le réalisateur britannique s'est entretenu au micro du New York Times au sujet de sa nouvelle épopée. Il en a aussi profité pour revenir sur son chef-d'œuvre de 2001, et livrer une anecdote intéressante, mais peu flatteuse sur Joaquin Phoenix, qui incarnait magistralement l'empereur Commode, à seulement 26 ans.
"Il était dans son costume de prince et il disait : 'Je ne peux pas le faire.' J'ai répondu : 'Comment ça ?' Et Russell [Crowe] a dit : 'Ce n'est vraiment pas professionnel'". En bon cinéaste habitué des situations problématiques et caprices de stars, il a dit avoir été "capable d'agir comme un grand frère ou comme un père. Je suis assez ami avec Joaquin. Gladiator était un baptême du feu pour nous deux au début", expliquant comment il avait convaincu le comédien de rester sur le tournage.
Au final, la prestation de Joaquin Phoenix (l'une de ses meilleures) lui a valu une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. "Je ne sais pas pourquoi le reste du monde n’a pas compris à quel point Joaquin jouait majestueusement. C’était une performance tellement folle", déclarait précédemment Russell Crowe au micro de SensaCine sur le jeu de l'acteur à l'œuvre sur le flop international de Joker : Folie à Deux.
Joaquin Phoenix, un habitué des retournements de veste
Voilà en tout cas des déclarations qui n'aideront pas à redorer la réputation de Joaquin Phoenix. En plus de subir de plein fouet l'échec du film de Todd Philips, l'acteur d'aujourd'hui 50 ans est coutumier de ce genre de caprices. Pour rappel, en août dernier, il a subitement quitté la production d'un film de Todd Haynes à seulement 5 jours du tournage, entraînant la fermeture de la production.
L'année d'avant, on avait ensuite appris qu’il avait également essayé de déserter le tournage de Napoléon, parce qu'il réclamait alors la venue de Paul Thomas Anderson, avait qui il avait déjà tourné auparavant. Une information relayée par l'intermédiaire du Hollywood Reporter, avant d'être confirmée par le réalisateur britannique.