Hazelnut Bastille : ce A-RPG en 2D aux petits airs de A Link to the Past se lance sur Kickstarter

22 octobre 2018 à 11h38 dans Jeux vidéo

Relativement discret, Hazelnut Bastille est un A-RPG Zelda-like en 2D. Un enchaînement de mots barbares pour décrire un jeu indé qui ne rêve que d'une chose : être publié. Et pour y parvenir, le titre, développé par Aloft Studio, lance sa campagne Kickstarter. Mais avant d'explorer ça plus en détails, le trailer est à découvrir juste en dessous.

Hazelnut Bastille : ce A-RPG en 2D aux petits airs de A Link to the Past se lance sur Kickstarter

Un Zelda-like coloré en 2D 

En développement depuis avril 2016, Hazelnut Bastille est un jeu indé en 2D qui s'inspire des plus grands. Impossible en le regardant, de ne pas entrevoir les réussites vidéoludiques qui ont marqué les années 90' de leur sortie sur SNES ou Game Boy. Un Zelda-like qui pioche là où il faut, comme du côté de sa bande-son, avec Hiroki Kikuta aux manettes (Secret of Mana, Seiken Densetsu 3, Sōkaigi). Prévu initialement pour cette année, le titre repousse sa date de sortie à octobre 2020, histoire de boucler le projet sans encombre. Ce délai supplémentaire a également un coût financier, qui sera, comme l'espère Aloft Studio, amorti par une campagne Kickstarter

La petite équipe du studio demande la somme de 65 000$ pour permettre au jeu de voir le jour sur PC, via Steam. La traduction française ne sera disponible qu'au palier des 85 000$, le portage sur Nintendo Switch via celui de 110 000$. Les contributions vont de 5$ à 2500$, cette dernière vous permettant d'y incarner un PNJ, rien que ça. La campagne de financement participatif ouvrira ses portes ce mardi 23 octobre à 8h du matin, il est donc impossible d'y apporter quelques uns de vos deniers à l'heure où sont écrites ces lignes. 

Pour ceux qui souhaiteraient essayer le titre de manière à se faire une idée, une démo de 2-3h est d'ores et déjà disponible. Donjons, boss, puzzles et autres ennemis issus d'un bestiaire coloré n'attendent donc plus que vous. Espérons pour le studio que cette campagne Kickstarter se déroule sans encombre et que la somme demandée soit récoltée. Et qui sait, peut-être que le succès marquera l'histoire du site. Réponse d'ici quelques jours. 

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

Articles de Guillaume Chagot
Source(s) : Gameblog
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Commentaires (8)
Il a vraiment une bonne bouille ce petit jeu quand même !
photo de profil de Billy Par Billy, il y a 6 ans Répondre
Je reste tout de même assez contre ce genre de procédé via Kickstarter lorsque tu es une entreprise.
Surtout lorsque la dîtes entreprise peut se payer les services d'un compositeur de renom.

Toutes les entreprises ont parfois des soucis pour payer des projets, les banques sont là pour ça. Pas les clients. Comment fait le boulanger du quartier qui veut une nouvelle machine ou un nouveau four ? Le Bar qui veut une pompe à bière de ouf ? Bhe il fait un prêt et espère être rentable. Il vient pas demander au client de payer.

Quand on voit déjà que Sony fait ça pour Shemnue 3 c'est abusé.

Les Kickstarter et autre crowdfunding commencent à partir à la dérive je trouve et font beaucoup trop appel pour tout et pour rien. Si les joueurs ne font rien, cela va finir comme les DLC, season pass, online payant (à savoir une norme.) Faut pas

C'est abusé. Bien que le jeu semble franchement sympa, le procédé est pas bien.
photo de profil de pepiin Par pepiin, il y a 6 ans Répondre
La différence avec un boulanger qui va se faire financer par une banque c'est que dès le lendemain il va vendre son pain et la banque ne doute pas de sa capacité à rembourser. Un jeux vidéo tu vas investir pour deux ans de production minimum , où il faut rémunérer tout le monde pour le travail donné pour au final n'avoir aucune garantie qu'il se fera remarquer parmi les 400 jeux steam qui sortent par jour^^ Les banquiers sont donc très frileux à prêter et même s'ils prêtent ça ne suffit pas toujours à financer le travail de tout le monde pour la durée de production.Généralement un kickstatarter ne couvre pas toutes les dépenses non plus ^^ ça évite aux entreprises de passer par un éditeur et donc qui leur permet de conserver leur autonomie sur leur projet
photo de profil de mber7476 Par mber7476, il y a 6 ans (en réponse à pepiin) Répondre
C'est les risques du métier. C'est compliqué le JV oui bien entendu mais c'est le risque de tout entrepreneur.

En aucun cas, tu te dois de demander à tes clients de te financer lorsque tu es une entreprise, encore plus lorsque tu es une entreprise capable de te payer un compositeur de renom.
Si demain Sony, Ubi, Nintendo etc se mettent à faire ça pour les licences, faudra pas ce plaindre.

Les banques sont ce qu'elles sont, avec des défauts oui, mais elle évite ce genre de procédé douteux qui est le crowdfunding à outrance
photo de profil de pepiin Par pepiin, il y a 6 ans (en réponse à mber7476) Répondre
Je comprends ton point de vue, je veux juste rajouter que l'un des avantages du crowdfunding sur le prêt bancaire (ou autre type de financement par investisseur) c'est de proposer des avantages aux contributeurs (recevoir une copie du jeu, apparaître en tant que PNJ, parfois participer à l'élaboration d'une quête, etc.). Avantages que tu n'aurais pas si tu laisses ton boulanger se débrouiller tout seul avec sa banque (perso, ça me plairait genre une viennoiserie gratuite par mois/semaine pendant un an parce que j'ai aidé le boulanger du coin à démarrer ;D)

Maintenant, oui, si on prend l'exemple de Sony comme tu dis, c'est clair qu'ils ont pas besoin de nous en amont. Pourtant, je suis certains que s'ils proposaient le jeu moins cher à ceux qui ont contribué, ça pourrait marcher (autant mettre 40€ dans un jeu dont tu veux aider le financement et l'avoir, plutôt que d'attendre et le payer 60€).
photo de profil de Kerwal Par Kerwal, il y a 6 ans (en réponse à pepiin) Répondre
Les avantages sont généralement de la poudre yeux. Prends exemple sur le jeu de l'article, une donation ne te garanti pas de réductions sur le prix ou de recevoir le jeux. Pour avoir le jeux en version boite c'est 50 balles si j'ai bien lu, autrement dit le prix du vrai jeu.
Si tu donnes que 5 tu as juste ton nom au crédit et pas de réduction sur le jeu ...

Alors après bien entendu chacun fait ce qu'il souhaite de son argent (je le précise). Mais je trouve cela malsain qu'une entreprise demande à ses futurs clients de payer ses frais d'entreprise.

Surtout que cela permet de dégager beaucoup plus de bénéfice pour l'entreprise. Rajouter mon nom en tant que PNJ coûte quasiment rien pour eux mais rapporte 2500. Pareil tu obtiens le jeu en version boite à 50 balles sauf que le cout de prod est bien cher et donc ils dégagent des bénéfices sur ton dos vu que tu combles grandement les pertes et en plus tu consommes.

En gros, pour garder le boulanger, c'est comme ci tu payais les ingrédients de ton pain, que tu payais pleins pot et qu'en échange tu as un pain en forme d'étoile. En soit c'est tout bénéf pour le boulanger.

Donc dans l'histoire le client se fait avoir car les contreparties sont rarement suffisante.
photo de profil de pepiin Par pepiin, il y a 6 ans (en réponse à Kerwal) Répondre
Le système bancaire est l'une pire chose de notre société actuelle. Je lui préfère 1000 fois un kickstarter.
photo de profil de GrumpyFat Par GrumpyFat, il y a 6 ans (en réponse à pepiin) Répondre
J'aime beaucoup les graphismes ! Mais était-ce nécessaire de le lancer sur Kickstarter ?
photo de profil de boopette Par boopette, il y a 6 ans Répondre
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