Hollywood risquerait cher s'il n'inclut pas de diversité dans ses films selon cette étude
La diversité au cinéma est importante. Les grands studios tentent de l'instaurer au mieux, en proposant de mettre en avant des minorités, une initiative qui dénote de celles prises au cours de ces dernières décennies. Et selon une nouvelle étude, la diversité pourrait rapporter gros, et surtout ne pas faire perdre d'argent aux grosses productions.
Quand diversité est synonyme de rentabilité
Dans une étude baptisée "Beyond Checking A Box: A Lack of Authentically Inclusive Representation Has Costs at the Box Office", une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles a découvert qu'un manque de diversité dans un film pouvait avoir pour conséquence de réduire ses performances économiques au box-office. Mais au-delà de ne pas rapporter autant que prévu, ces films peuvent même engendrer une perte conséquente.
En analysant 109 films sortis entre 2016 et 2019, les chercheurs se sont rendus compte que les studios pouvaient estimer perdre jusqu'à 130 millions de dollars si un manque de diversité pouvait y être retrouvé. Les grosses productions dont le budget dépasse les 150 millions de dollars sont plus sensibles au week-end de sortie que les productions plus petites.
Pour son premier week-end, un film d'un budget de 159 millions de dollars par exemple, perdrait 32,2 millions de dollars, soit 20% de son budget environ. Une perte qui pourrait atteindre les 130 millions de dollars à terme, soit environ 82% de son budget. Pour une production plus petite, dont le budget est de 78 millions de dollars environ, la perte serait de 13,8 millions de dollars pour le week-end suivant sa sortie, avant d'atteindre potentiellement 55,2 millions de dollars in fine, soit 71% de son budget.
Pour ses données, l'étude s'est reposée sur une métrique baptisée "Authentically Inclusive Representation" ou "AIR" qui représente l'inclusion de diverses voix, et personnes issues de diverses cultures aussi bien devant que derrière la caméra. Les données recueillies ont ensuite été comparées aux notes, critiques et informations contenues sur des agrégateurs comme Metacritic et Rotten Tomatoes.
Après analyse, et sans surprise, ce sont les films à petits budgets qui offrent le plus de diversité à l'écran. Mais comme le prouve l'étude, un manque de diversité peut s'avérer coûteux pour les studios. D'autant que le cinéma hollywoodien l'a déjà prouvé à plusieurs reprises, les films incluant de la diversité ont du succès. Coco, Black Panther, Crazy Rich Asians, de véritables cartons au box-office, qui ont prouvé à chacune de leur sortie respective que la diversité au cinéma pouvait être synonyme de large succès.
quota quota quota ...
on transforme tous les personnages de la culture occidentales... par contre, transforme un personnage d'une autre culture...
Problème : cette étude est un moyen d'y parvenir mais en utilisant comme pression l'argument économique alors que ca devrait se faire naturellement en corrélation avec l'évolution de la société.
Bon vous me direz c'est vrai qui si on attend naturellement et qu on force pas les choses, ca sert a rien, et encore une fois cette histoire va donner lieu a des débats à la mords moi le noeud ...
- Mettre de la diversité pour faire réaliste dans une production cinématographique ou une série, c'est tout à fait normal, ça passe sans problème pour des films/séries futuristes, de policiers, d'action.....
En revanche, l'excès d'idéologie conduisant à blackwasher ou mettre des histoires LGBT sur des périodes, moments qui ne s'y prêtent pas spécifiquement, comme par exemple intégrer des chevaliers blacks dans un film sur le Moyen Age européen ou vouloir absolument caser une romance LGBT dans un film sur l'Antiquité chinoise (même si l'homosexualité ne devait pas être inexistante) pour une question "d'inclusion" avec des quotas, c'est complètement stupide et absolument pas représentatif.
Les adeptes du sociétalisme idéologique totalitaire comme le murge arrogant sont dépourvus de bon sens, en hurlant systématiquement à l'homophobie ou au racisme s'il n'ont pas leurs petits quotas ou si on s'oppose à ce genre d'inclusion juste pour des applications idéologiques qui peuvent même être absurdes.
Lorsque l'on arrivera à un aplanissement général des productions ciné/télé où tout sera strictement identique, avec un membre de chaque communauté (sinon ça va pleurnicher chez les fragiles), et que le seul élément qui distinguera les production sera la trame du scénario, on aura perdu tout l'intérêt justement d'avoir des univers riches, du fait des spécificités de certains lore....
Le pire dans tout ça, c'est que les sociétalistes endoctrinés idéologiquement qui ne jurent que par la diversité se moquent de l'exploitation des gens à des fins pécunaires (ex de John Boyega, le "noir de service" pour satisfaire les représentations mentales et idéologiques de pseudos progressistes, alors que son personnage est baclé, mais il est là juste pour le "quota").
Il y a des réalités historiques à suivre pour certains cas, et ici la diversité est juste un moyen de rendre le tout moins crédible. On pourrait pas mettre le roi soleil avec un acteur latino.
Après, il y a des supports graphiques ou textuelles qui demande d'être rigoureux. Tu peux pas mettre Stalone en black Panther, ça n'aurait pas le moindre sens.
Tu ne peux pas te permettre de mettre en lumière l'homosexualité dans des films sur le moyen age si les personnages le montrent en public. Après, dans la sphere privée, il n'y a pas le moindre probleme. Mais un couple homosexuel en public dans cette époque, ils étaient pas loin de finir sur le bucher en fonction des endroits...
Après, y a des règles scientifiques qu'on doit suivre un minimum mais c'est moins gênant pour les films vu que c'est des films après tout. Je prend l'exemple de personne qui sont gênés que la petite sirène va être joué par une actrice afro-américaine.
Cela met en avant une histoire de fond des eaux donc pas de mélanine donc elle ne pourrait être de couleurs...
C'est tiré par les cheveux même si techniquement c'est vrai.
Mais si on se tient au purement scientifique, bah les sirènes, ça n'existe pas non plus ^^
Il y a des grosses erreurs dans tous les sens. Quand tu regardes le film la Grande Muraille, meme si c'est de la fantasy, je ne comprends pas la présence de Matt Damon, Pedro Pascal et William Defoe dans le casting alors qu'il y a de super acteurs chinois qui auraient fait un travail bien mieux.
Je cherche juste de la cohérence. La couleur de peau ne change rien.
la VO de Dark Vador était un celle d'un acteur afro, et celle de Morgan Freeman est celle d'un acteur caucasien en VF.
On s'en tape tant que c'est cohérent.
ça devient soulant tout ça.
Mettre de la diversité pour de la diversité, c'est juste pour cacher la médiocrité des remakes.
S'ils veulent mettre des acteurs de tout horizons, ils ont qu'a créer de nouveaux scénarios qui le permettent.
Et surtout, faut qu'ils arrêtent de virer tous les personnages roux ahah
Ariel dans la petite sirène,Starfire dans la série Titan, Triss dans The Witcher, jimmy Olsen dans supergirl
Donc ce choix de diversité avait pour but de toucher plus de monde.
Après, on va pas se le cacher, ce film avait surtout pour but de faire la promotion de la Chine, et ce par le biais du fantastique. Mais personnellement j'ai bien aimé, c'était un bon film d'action et les musiques étaient excellentes.
Une publication scientifique passe, entres autres, par une vérification par les pairs, même si ce n'est pas parfait (on l'a bien vu recemment avec les polémiques liées aux publi de Raoult et du Lancet...) cela garantie dans la majorité des cas un certain degré de qualité.
L'"étude" citée ici n'est pas une publication scientifique (ou n'est pas un article de vulgarisation d'une publi) ce qui déjà interroge sur pourquoi les auteurs n'ont pas cherché à confronter leur travaux à la critique de spécialistes...
Ensuite en lisant rapidement l'article j'ai pu noter plusieurs problèmes:
L'article dans sa globalité manque singulièrement de références, 9 seulement dont seulement trois sont des publications scientifiques, c'est très peu. Il y ai notamment fait mention de résultats de travaux scientifiques dans l'introduction mais ces derniers ne sont pas cités on doit donc les croire sur parole...
Il y a aussi un gros manque de transparence dans la méthode:
La façon dont les 109 films ont été choisis n'est pas spécifiée dans les méthodes (il est juste spécifié à la fin en petit qu'ils ont pris seulement les films notés par un site internet (qui ne note pas tous les films sortis) avec les chiffres du box office disponible sur ce même site)
C'est un gros problème puisque la façon dont le site à choisi les films notés peut fortement influencer les résultats, dans des travaux sérieux on choisi généralement au hasard pour éviter ça ou alors si on fait un tri on le justifie, ici ce n'est pas le cas...
Enfin la méthode pour obtenir le chiffre sur lequel ils se basent pour leur interprétation, le "Expected Cost of Lacking AIR in Film", n'est pas spécifiée dans l'article, on sait juste qu'ils ont fait une régression linéaire multiple ce qui est plutôt sobre.
La encore c'est gênant puisqu'assez obscur, c'est pas loin de dire dire "j'ai fait un calcul statistique et j'ai trouvé ça". Normalement pour des travaux sérieux, soit on détaille le calcul soit on cite une référence qui à fait le même travail et qui le détaille. Là il faut (encore) leur faire confiance.
En bref, à mon humble avis, je n'accorderai pas beaucoup de valeur à ces travaux