Après Avatar, James Cameron réalisera ce film qui suscitera la polémique au Japon
Alors que la deuxième image officielle d'Avatar: Fire and Ash vient d'être dévoilée, promettant un film plein de rage, James Cameron évoque ce projet de film qui n'aura rien à voir avec l'univers de Pandora. On vous dit tout !
L'autre gros projet de James Cameron
En neuf films à peine, James Cameron s'est hissé au sommet de la Science-Fiction contemporaine. Des deux premiers films Terminator au deuxième volet de la saga Aliens, en passant par Abyss et la saga Avatar, le cinéaste canadien n'a cessé de redéfinir les règles du cinéma à grand spectacle, ce qui fait de lui l'un des plus importants metteurs en scène de sa génération. Du reste, James Cameron est le seul réalisateur qui peut se targuer d'avoir trois films dans le top 5 des plus gros succès de l'histoire du cinéma mondial, dont l'un d'eux a remporté 11 Oscars. Avec un tel palmarès, le réalisateur de Titanic est attendu de pied ferme pour chacun de ses projets. Nul doute qu'Avatar: Fire and Ash, attendu en salles pour le 17 décembre 2025, devrait lui aussi se ruer sur le box-office comme une boule de bowling dans un jeu de quilles.
S'il est très engagé sur la licence Avatar, qui s'achèvera en 2031 avec son cinquième volet, James Cameron n'a pas l'intention de rester prisonnier de la lune de la planète gazeuse Polyphème et compte bien visiter d'autres univers fictionnels. Ainsi, le cinéaste a confirmé au micro de Deadline sa volonté de réaliser The Last Train from Hiroshima dès que son emploi du temps le lui permettra. Le film sera une adaptation du livre Les Fantômes d'Hiroshima, de Charles Pellegrino, revenant sur l'histoire vraie de Tsutomu Yamaguchi - connu pour être le seul homme à avoir survécu aux deux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. James Cameron, qui a acheté les droits du livre, a rencontré Tsutomu Yamaguchi : "Je l'ai rencontré sur son lit d'hôpital et il nous transmettait le témoin de son histoire personnelle."
Bien évidemment, ce projet semble particulièrement ambitieux, d'un point de vue technique - puisqu'il faudra filmer deux bombardements atomiques et leurs conséquences. On se souvient du défi qu'a été le film Oppenheimer de Christopher Nolan, récompensé de sept Oscars. Du reste, The Last Train from Hiroshima pourrait susciter de nombreux débats à la fois aux États-Unis et au Japon, notamment sur la question fondamentale des hibakusha - les survivants des bombardements atomiques qui, en plus de subir les effets des bombardements nucléaires sur leurs corps, ont vécu dans l'humiliation et l'isolement. Le nouveau projet de James Cameron évoquera ainsi le principal manquement du dernier film de Christopher Nolan.
Tandis que la question des hibakusha demeure une question très sensible au Japon - certaines victimes des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki témoignent encore de mauvais traitements de la part de l'extrême-droite japonaise -, certaines oeuvres abordent le sujet de manière directe. On songe notamment au manga Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa - dont l'importance est souvent comparée à Maus d'Art Spiegelman - ou encore le film Pluie Noire de Shōhei Imamura. Plus récemment, le film Godzilla: Minus One de Takashi Yamazaki, qui a renoué avec le discours anti-nucléaire du premier film de la licence, a fait un clin d'oeil très appuyé aux hibakusha avec une pluie noire qui s'abat sur les habitants.
Quoi qu'il en soit, nous sommes très impatients de découvrir ce nouveau projet de James Cameron, qui pourrait bien lui valoir d'autres récompenses. Et vous, qu'en pensez-vous ? Si la question des hibakusha vous intéresse, nous vous recommandons vivement cet article publié par nos confrères de Cheminez.