Japon : masturbation, porno... la sexualité des jeunes garçons depuis le Covid inquiètent
Le Japon a beau avoir historiquement un lien marqué avec la sexualité, la génération post Covid-19 est très peu portée sur la chose. Pour les jeunes garçons, l'heure n'est pas à la bagatelle, mais aux plaisirs en solitaire. Une récente étude démontre en effet que les adolescents de sexe masculin ont une sexualité de plus en plus tardive et réduite...
Au Japon, le sexe n'est plus à la mode
Parfois décrits comme pervers, les japonais ont une sexualité foisonnante et surprenante pour les habitants des autres pays. Du shokushu goukan, la représentation de femmes en plein coït avec des monstres tentaculaires, aux nombreux clubs fétichistes de Tokyo, les nippons n'ont pas froid aux yeux lorsqu'il s'agit de sexe. Ou plutôt, "n'avaient", car les relations entre les sexes se délitent. Selon une étude de l'association JASE, depuis la pandémie du coronavirus, seul un garçon sur cinq actuellement au lycée en classe de Terminale aurait déjà embrassé quelqu’un. Menée dans la capitale tous les six ans, cette enquête s'est déroulé d'août 2023 à mars 2024, et a été réalisée sur un échantillon de 12 562 personnes, dont 4 621 collégiens, 4 321 lycéens et 3 614 universitaires.
Ce chiffre est en baisse depuis 7 ans, et témoigne du manque d'interactions sociales entre les jeunes gens. Durant le Covid-19, les nombreuses restrictions imposées par le gouvernement ont conduit à une augmentation des pratiques en solitaire (masturbation, consultation des sites phonographiques). L'étude révèle qu'à peine 12% des collégiens et des lycéens ont déjà eu des rapports sexuels. Des chiffres qui vont de pair avec une baisse du taux de la natalité, comme en France ; le nombre de naissances recensées au Japon au début de l’année 2024 est au plus bas depuis 1969. Il est en baisse de 5,7% par rapport à 2023, avec 350 074 naissances entre janvier et juin 2024. Pour tenter d'inverser la tendance, la ville de Tokyo a lancé une application de rencontres destinées aux célibataires (preuves à l'appui), qui doivent même signer un contrat certifiant qu'ils souhaitent se marier. Pour l'instant, sans succès...
Donc à présent on considère qu'un collégien devrait avoir déjà eu des rapports sexuels ?
C'est sûr que tout vas bouger juste en leur disant "ptdr allez venez les kheys, par ici ça mord".
Y'a pas un seul moment où elle se pose la question du désir des jeunes femmes ou de leur condition sociale et matérielle.
(Tu me diras c'est pas surprenant quand on se contente de traduire ses "articles")