7 légendes urbaines les plus éffrayantes de la culture japonaise

21 juin 2025 à 19h40 dans Art

On connaît tous la légende de Bloody Mary, de Slender Man ou de l'auto-stoppeuse fantôme. Mais au-delà de ces récits occidentaux, d'autres civilisations ont également leurs propres histoires pas moins effrayantes qui se sont perpétuées de génération en génération. Parmi elles, les Japonais ont un gout assez prononcé pour le mystère et le surnaturel

Légendes urbaines japonaises

#7 La chambre 404, le chiffre maudit

Au Japon, le chiffre 4 se prononce shi, un mot polysémique qui signifie aussi "mort". Pour cette raison, de nombreux propriétaires de bâtiments  évitent d'utiliser le nombre 404. Le fait est que les chambres qui ont été appelées ainsi ont fait l'objet de témoignages associés à des phénomènes très étranges. 

Des clients ont notamment rapporté des bruits étranges, des silhouettes immobiles au pied du lit, des portes qui claquent toutes seules ou des miroirs qui se brisent sans raison. Certains se seraient même réveillés avec des marques sur le corps. 

La chambre 404

#6 Tomino no Jigoku, le poème interdit

Tomino no Jigoku peut être traduit par "L'enfer de Tomino". Ecrit par Sayjo Yaso en 1919, le poème raconte le voyage d'un jeune garçon appelé Tomino à travers les cercles de l'enfer, dans une descente inexorable vers la souffrance. Les mots qu'il utilise sont lourds, violents et profondément mélancoliques. 

Mais ce qui est le plus terrifiant, c'est la croyance selon laquelle lire ce poème à haute voix attire la malédiction. Plusieurs internautes racontent en effet avoir été frappés par des accidents, des maladies ou des cauchemars, après l'avoir lu à haute voix. Le poème est pourtant disponible en ligne. 

Tomino Hell

#5 The ring, la cassette maudite

Le film The Ring en fait été inspiré d'une légende urbaine japonaise selon laquelle une cassette vidéo maudite provoquerait la mort de quiconque la regarderait. Après la projection, la victime recevrait un coup de fil silencieux qui annonce sa mort dans 7 jours. 

La légende date de l'époque des VHS. La vidéo contiendrait des images floues, une femme aux longs cheveux noirs et des sons étranges. Plus tard, ce style deviendra la signature du film The Ring

Avec le temps et l'évolution de la technologie, la légende a survécu en prenant de nouvelles formes. Par exemple, certains parlent aujourd'hui de liens YouTube ou de vidéos maudits sur le dark web

The Ring

#4 Aka Manto, l'homme au manteau rouge 

Que diriez-vous si vous vous trouviez soudainement face à un homme masqué, élégant, vêtu d'un manteau rouge dans les toilettes et qu'il vous demande : "Veux-tu du papier rouge ou bleu ?" ?

Cet homme a un nom chez les Japonais : Aka Manto ! Il cible particulièrement les adultes. Si vous dites "rouge", vous serez massacré à coups de lame et votre sang jaillira comme une cape. Si vous répondez "bleu", alors vous serez étouffé jusqu'à devenir tout bleu.  Tenter de dire une autre couleur ou refuser de répondre ne changerait rien, car il vous tuera toujours.

Néanmoins, certains affirment qu'il faut répondre par "Je ne veux rien" ou fuir dès qu'on entend la question.

Aka Manto

#3 Hanako-san, la fillette qui hante les toilettes

Hanako-san serait une jeune fille morte lors d'un bombardement durant la Seconde Guerre mondiale, dans de circonstances tragiques. D'autres versions affirment qu'elle a été tuée ou poussée par ses propres camarades. 

Et depuis, son esprit hanterait les toilettes des écoles japonaises, plus précisément le troisième cabinet du troisième étage. Pour la faire apparaître, il suffirait de frapper trois fois à la porte et de demander : "Hanako-san, es-tu là" ?

Une voix timide vous répondra "Oui..." Et si jamais vous ouvrez la porte, une jeune fille ensanglantée vous entrainera dans les toilettes pour ne plus jamais en ressortir. 

Hanako-san

#2 Teke Teke, l'esprit de la fille tranchée en deux

Teke Teke serait le fantôme d'une écolière qui aurait été sectionnée en deux par un train après une chute sur les rails. Son vient vient ainsi du bruit qu'elle fait en se trainant avec ses coudes sur le sol : Teke... Teke...

Privée de ses jambes, elle erre dans les tunnels, les gares, voire les quartiers résidentiels la nuit. Mais malgré sa condition, elle avance très vite et peut rapidement vous rattraper. Si elle vous attrape, elle vous coupera en deux avec une faux pour vous condamner au même sort. 

Teke Teke

#1 Kushisake-onna, la femme à la bouche fondue

Kushisake-onna signifie littéralement "la femme à la bouche fondue". C'est sans doute l'une des figures les plus terrifiantes du folklore urbain japonais. Il fut un temps, en effet, ou les écoles au Japon organisaient des escortes pour raccompagner les écoliers chez eux à cause de cette croyance. 

Kushisake-onna serait en fait l'esprit vengeur d'une femme qui était autrefois magnifique, mais dont le visage a été horriblement mutilé. On raconte qu'il s’agit de l'oeuvre de son mari, jaloux de sa beauté.

Kushisake-onna

Depuis, elle rode la nuit en portant un masque. Elle approche les passants et leur demande "Suis-je belle ?" Une réponse positive ne suffit pas à la calmer. Elle enlève alors son masque et dévoile une boche grotesque, béante et sanglante. Elle vous repose alors la même question. Si vous répondez "Non", elle vous tue. Si vous dites "Oui", elle vous mutile pour vous rendre aussi "belle" qu'elle. 

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Nick, politiste de formation, j'ai toujours été passionné par la science et la technologie. Ma nature hyperactive et philosophe me pousse incessamment à réfléchir sur l'évolution et les défis de nos sociétés à l'ère du numérique. Intelligence artificielle, transhumanisme, astronomie, objets connectés, blockchain et fintech sont des sujets qui m'intriguent particulièrement. Hitek m'offre l'opportunité de partager le peu que je connais en la matière, mais que je connais bien.

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Commentaires (0)
Ils sont passés maîtres dans l'art de créer des histoires glaçantes !
photo de profil de starkgot Par starkgot, il y a 4 heures Répondre
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