8 films familiaux qui pourraient être des films d'horreur sans les effets spéciaux

Les films pour enfants ont cette fâcheuse tendance à savoir nous donner ce dont nous avons besoin pour échapper à la dure réalité de la vie. Un nouvel univers plein d’aventures, de rencontres insolites, s’étonner à chaque découverte, des dangers à braver, une distraction bienvenue en somme. Oui, ça c’est pour le public. Mais qu’en est-il des acteurs en studio ? Vous ne pensiez tout de même pas que les films avec des effets spéciaux numériques (CGI ou Computer Generated Imagerie) étaient une partie de plaisir tout de même ? 

Space Jam - Michael Jordan contre les hommes verts

Space Jam est un film d’animation de Joe Pytka datant de 1996, juste après Qui veut la peau de Roger Rabbit ? On y retrouve les personnages des Looney Tunes et Michael Jordan en vedette ou encore Bill Murray. Sur le tournage, l’iconique personnage de Bunny (ou même de Daffy) était loin d’être rassurant. 

 Why so serious ?

Harry Potter - L’exécution d'Hagrid

C’est Robbie Coltrane qui incarne notre bon géant de Poudlard. Il fait 1m85, ce qui est déjà assez impressionnant, mais qui ne fait pas de lui un vrai géant (malheureusement). Alors pour la nécessité de certaines scènes, la production a dû trouver une doublure la plus grande possible, l’habiller d’un manteau géant… et d’une fausse tête avec une paire de yeux animatroniques au sommet de celle-ci.

Vous pouvez retrouvez sa "tête" dans les studios de Harry Potter afin de traumatiser votre petit frère ou petite soeur. 

Le CGI marche également pour d’autres personnages : Dobby, l’elfe de maison, d’abord doublé par des acteurs réels, puis, dans le second film, la production a décidé de le doubler par une marionnette sculptée à son image avec des yeux grands ouverts.

Le livre de la Jungle - Un tournage effrayant

Le vainqueur des Meilleurs effets Visuels aux Oscars 2017 vous surprendra avec ces images de studio. Que ce soit pour Baloo ou Bagheera qui l’accompagnent, on se demande comment les scènes ont pu être tournées sans effrayer le jeune acteur. Une question d’habitude sans doute… 

Qui veut la peau de Roger Rabbit (sur le tournage) ?

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? est sorti en 1988, soit 8 ans avant Space Jam. Autant vous dire que la Warner à l’époque avait du mal à trouver un projet similaire à celui de Disney. Réalisé par Robert Zemeckis (et Spielberg en producteur exécutif) il est considéré comme le 34e long-métrage du studio à mélanger live-action et personnages animés, comme Mary Poppins en 1964. Le film a reçu l’Oscar des Meilleurs effets visuels en 1989, et un BAFTA Awards pour le même titre. Alors à quoi ressemblent les prises en studio ? Eh bien par exemple, pour les scènes où les Toons tenaient des vrais objets comme des pistolets, en réalité, il s'agissait de petits robots qui doublaient leur rôle. Vous pouvez retrouver le making-of de 40 minutes sur Youtube qui vous montre tous les robots utilisés pour le tournage.

Mais ce qui est encore plus dérangeant, c’est l’acteur Charles Fleischter qui, pour donner sa voix à Roger Rabbit le faisait sans apparaitre à la caméra, chose commune sur un tournage. Le problème étant que l’acteur, sans être filmé, portait quand même le costume de Roger Rabbit. Tout en mangeant sa carotte. Oui, oui.

Paddington - Sa doublure était une adulte

Quoi de pire que de faire découvrir à un enfant que le Père Nöel n’existe pas ? Nous sommes en février, ça va, vous avez le temps de réparer votre erreur si vous avez lu cette phrase à voix haute.

Eh bien si votre enfant a adoré Paddington, ou que vous voulez traumatiser quelqu’un qui a adoré cet ours so British, alors vous devriez lui montrer l’envers du décor, en particulier la doubleuse qui incarne l’ours en peluche. 

La voix quant à elle a été celle de Ben Whishaw. Et les images de la motion capture de l’ours et de l’acteur sont pour le moins… surprenantes. 

Mais tout comme bon film d’animation, vous avez l’habitude à présent des corps animatroniques n’est-ce pas ? Eh bien, ce film ne fait pas exception. La production a réalisé le buste de l’ourson avec un pied pour le tenir à la main. On dirait une partie de chasse dont l’homme est sorti vainqueur. Même éclairé avec un belle lumière ce buste fait peur. 

Et on ne vous parle même pas des effets spéciaux pour que le personnage rentre en contact avec les hommes. Si ? Demandez le type-avec-le-pinceau, il l’utilise en ce moment sur la tête de l’enfant, comme si il la tartinait avec du miel.

Et vous savez quoi. Même après ça, j’ai quand même envie d’avoir un Paddington 2 !

Peter et Elliott "le dragon"

Ne mentez pas. Quelque soit vote âge, ce film vous a ému jusqu’aux larmes ! Si, on le sait ! Oui toi aussi qui lit cet article. Lorsque leur amitié prend fin, tu n’as pas su retenir tes larmes. 

Et si on vous montrait la véritable forme du dragon sur le tournage ? Est-ce que vous vous sentiriez mieux ?

Et n'oublions pas la première adaptation du film tout de même ! Quelle version avez-vous connu en premier ?

Tortues Ninjas - Des combinaisons pas du tout adaptées

Bon, si vous avez toujours rêvé de vous réincarner en une tortue géniale (et ne dites pas non, on vous a grillé), il va falloir penser à un autre voeu, parce qu'après ces images, vous allez sûrement changer d’avis. Les doubleurs de Leonardo, Donatello, Michelangelo et Raphaël ont porté des combinaisons… hem... imposantes ? Vous auriez reconnus une scène de tournage des Tortues Ninjas si vous étiez tombés sur ces doubleurs au moment d’aller en cours ? Soyons honnêtes !  

Scooby-Doo 

On termine avec un personnage attachant et symbolique de nos cartoons d’enfance. Son poil soyeux et marron, ses yeux plein de vie, son amitié avec le scooby-gang… Bref, l’ami parfait contre le crime ! Vraiment ?

D’après les making-of, Scooby a été joué par une personne de petite taille dans un costume. 

Tandis que pour sa scène où il devait se camoufler en humain, habillée comme une dame, c’est tout simplement un doubleur qui a assumé ce costume déjanté avec une cagoule verte. On vous le répète, auriez-vous deviner qu’il s’agissait de Scooby sur le coup ? Non !! Donc on ne le dira jamais assez, les vrais héros dans les films CGI sont les doubleurs ! Longue vie aux douleurs ! Voilà c’est dit.