Nabilla est lourdement sanctionnée après une publication sur Snapchat
Grande habituée des frasques médiatiques, la star de téléréalité fait à nouveau parler d'elle, après avoir été très lourdement sanctionnée suite à une publication sur le réseau social Snapchat.
Une grosse amende
On ne présente plus Nabilla Benattia-Vergara. Révélée en 2013 lors de sa participation à l'émission Les Anges de la téléréalité, la mannequin a régulièrement fait l'actualité, que ce soit pour certaines de ses répliques mille fois parodiées ("Non mais allô quoi !") ou pour ses problèmes judiciaires, notamment lorsqu'elle a été accusée d'avoir poignardé son compagnon, Thomas Vergara.
Mais c'est pour une toute autre raison que l'ancienne star de téléréalité fait couler de l'encre. En effet, Nabilla a été très lourdement sanctionnée, après une publication problématique sur Snapchat datant de 2018, dans laquelle elle vantait les mérites du bitcoin sans préciser à ses abonnés qu'il s'agissait d'une publicité pour une société de trading. Elle y expliquait notamment avoir investi 1000 euros et avoir déjà gagné 800 euros, et encourageait à investir "les yeux fermés" dans le bitcoin.
Après avoir été remarquée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), qui avait mis en garde sur les risques autour des cryptomonnaies, Nabilla s'est attiré les foudres de la DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui lui demande le paiement d'une amende de 20 000 euros, pour "pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux". Dans son communiqué, la DGCCRF rappelle que :
Le défaut d’indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l’encontre de ses abonnés qui peuvent croire à tort que la promotion de l’influenceuse résulte d’une expérience personnelle positive désintéressée.
Toujours dans son communiqué, la DGCCRF met également en cause le fait que Nabilla Benattia-Vergara ait allégué, entre autres, "de la récupération systématique des sommes investies et de rendements pouvant aller jusqu’à 80 %" grâce à la société de trending dont elle était la prestataire.
Prenant en compte "le bénéfice tiré de l'opération de promotion", l'amende de 20 000 euros, demandée par la DGCCRF et ordonnée par le Procureur de la République du tribunal judiciaire de Paris, a été acceptée par Nabilla Benattia-Vergara.
En conclusion de son communiqué, la DGCCRF rappelle qu'il est possible, pour toute personne soupçonnant un influenceur de "pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux" de signaler ses suspicions sur le site SignalConso.
Tu peux bien faire de la pub pour ce que tu veux tant que tu dis que c'est de la pub.
dehors! >