OnlyFans : la plateforme fait marche arrière
Quelques jours à peine après avoir pris une résolution radicale contenus sexuels, la plateforme OnlyFans fait marche arrière.
OnlyFans revient sur sa décision
Le 20 août dernier, la plateforme OnlyFans a provoqué l'ire de nombreux abonnés, en annonçant ne plus accepter les contenus à caractère sexuel et pornographie. Une décision qui résulterait de pressions de la part de ses partenaires financiers. Contrainte de "faire évoluer [ses] règlements", OnlyFans affirmait sa volonté de "continuer à héberger une communauté inclusive de créateurs et de fans", tout en veillant à assurer son "fonctionnement dans la durée".
Dans notre précédent article, nous nous interrogions sur la capacité d'OnlyFans à rester une plateforme pérenne, tout en renonçant à ce qui faisait, aux yeux des utilisateurs comme de la presse, sa spécificité. En effet, bien que la plateforme mette en avant des contenus sans lien avec le sexe et la pornographie, une partie non négligeable de ses utilisateurs s'abonnent à des "créateurs" produisant des vidéos à caractère pornographique, ou sexuellement explicites. On en veut pour preuve de récentes déclarations de la streameuse Amouranth, qui a annoncé avoir gagné une somme astronomique en proposant des contenus sur OnlyFans.
Face aux réactions des utilisateurs, OnlyFans a donc été contraint de revenir sur sa décision de changer sa réglementation concernant les contenus pornographiques.
Thank you to everyone for making your voices heard.
— OnlyFans (@OnlyFans) August 25, 2021
We have secured assurances necessary to support our diverse creator community and have suspended the planned October 1 policy change.
OnlyFans stands for inclusion and we will continue to provide a home for all creators.
Merci à tout le monde d'avoir fait entendre votre voix.
Nous avons sécurisé les garanties nécessaires pour apporter un soutien à notre grande communauté de créateurs, et avons suspendu le changement de politique initialement prévu le 1er octobre.
OnlyFans défend l'inclusion et nous continuerons à offrir un foyer pour tous les créateurs.
D'après des chiffres communiqués à l'AFP, depuis l'épidémie de Covid-19, l'entreprise britannique a vu le nombre de fréquentation de son site exploser, avec 500 000 nouveaux inscrits quotidiennement, et un chiffre d'affaires en 2020 évalué à plus de deux milliards de dollars.
La polémique autour des contenus pornographiques sur OnlyFans intervient à un moment très particulier, puisqu'une autre plateforme a subi de vives critiques concernant les contenus sexuellement explicites : Twitch. Une différence demeure cependant : la vague de contestations chez Twitch venait du public et de certains créateurs de contenus, gênés d'entrer en concurrence avec des personnes produisant des contenus sexuels, captant toute l'attention. Pour OnlyFans, la contestation venait des supports financiers, qui refusaient de collaborer avec la plateforme. Il semblerait cependant qu'OnlyFans ait trouvé un compromis, que l'entreprise britannique n'a pas rendu publique.
Cependant, restons vigilants, car une seconde vague de protestations pourrait bien, à terme, venir des créateurs de contenus non-pornographiques, qui pourraient se sentir lassés que la plateforme et son identité soit réduite à ses contenus sexuellement explicites.
Le point ""g"agnant .
Considérer des gens qui se masturbent devant une caméra des "créateurs de contenu" est abusif en sachant que part contenu on attend quelque chose de consistant ,savoureux et pas d'insipide comme ceux/celles qui vivent du voyeurisme .
Je tiens aussi à souligner que c'est insulter les vrais créateurs de contenu , ceux qui bossent pour fournir des vidéos informatives et éducatives à leurs auditeurs et je ne comprends pas pourquoi ces derniers ne gueulent pas pour ça .
Ca sert à rien de sacraliser les termes, un créateur de contenus bas de gamme ou un créateur de contenus pornographique reste un créateur de contenus.
Tu veux partager ou regarder ta recette de cake aux anchois ou ta peinture sur gazon, tu vas sur patreon, youtube et j'en passe.