Quand il s'agit de plagiat, ça ne rigole pas du côté de la Pokémon Company. Souvenez-vous, il y a deux ans, la firme japonaise avait engagé une action en justice contre six entreprises chinoises car elle estimait qu'elles avaient tout simplement plagié un de ses jeux mobiles. Aujourd'hui, le verdict a été rendu et l'entreprise vient de gagner cette somme hallucinante de dommages et intérêts.
Un jeu plagié dans le viseur de la Pokémon Company depuis 2022
Retour en 2022 quand six entreprises chinoises ont été accusées par la Pokémon Company d'avoir plagié un de ses jeux mobiles. En effet, en 2015, le jeu Pocket Monster Reissue connaît une certaine popularité très rapidement. En l'espace d'un an, ce jeu génère 42 millions de dollars de revenus. Ce titre connu également sous le nom de Koudaiyaoguai Fuke est un RPG au tour par tour sur mobile qui ne se cachait pas pour utiliser Sacha ou encore Pikachu sur l'icône même de son application. Le jeu mobile ne s'arrêtait pas là car il proposait également des créatures dont le design était carrément pompé sur celui de Gruikui, Moustillon et bien d'autres pour ne citer qu'eux.
Face à Pocket Monster Reissue, la Pokémon Company touche le jackpot
A l'époque, la Pokémon Company prend la décision de traîner devant la justice les six entreprises chinoises derrière ce jeu et leur réclame 72 millions de dollars de dommages et intérêts. Aujourd'hui, justice a été rendue puisque comme le rapporte le site GamesBiz, le tribunal de Shenzhen a estimé que la Pokémon Company a effectivement été victime d'une violation des droits d'auteurs et a décidé de condamner une des six entreprises chinoises à verser au géant japonais la somme de 107 millions de yuans chinois, soit l'équivalent d'un peu plus de 15 millions de dollars de dommages et intérêts. Trois autres entreprises dans ce dossier ont été condamnées à assumer une responsabilité conjointe mais elles ont fait appel de cette décision.
La Pokémon Company avait réclamé en plus des dommages et intérêts pour plagiat, que les sociétés fassent des excuses publiques sur leurs différentes plateformes de communication et autres sites Internet de jeux comme Tencent.com ainsi que sur les magasins d'applications.
Pour rappel, il y a quelques mois, un ex-directeur juridique de The Pokémon Company avait expliqué que la société ne s'en prenait pas aux jeux développés par des fans. Seuls les jeux qui dépassent les limites dans l'exploitation de leur propriété intellectuelle pouvaient être de leur viseur. Désormais, avec cette affaire Pocket Monster Reissue, les entreprises qui seraient tentées de faire de même savent déjà que ça pourra leur coûter cher, très cher !
Par Marco, il y a 3 semaines :
c'est largement moins que ce qui était demandé mais ça fait mal pour l'entreprise condamnée
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