Spider-Man : James Cameron voulait rendre la transformation de Peter Parker plus sexuelle

Avant que Sam Raimi ne devienne le réalisateur du premier Spider-Man, c'est le cinéaste James Cameron qui devait s'occuper du film. Et ce dernier avait de nombreuses idées derrière la tête. Il voulait notamment présenter la transformation de Peter Parker en Spider-Man de manière un peu différente, en accentuant la connotation sexuelle des toiles d'araignée...

Spider-Man : énorme classique

En 2002, Sam Raimi met en scène le premier opus de la saga Spider-Man. Réalisé avec un budget de 139 millions de dollars, ce premier volet de l'homme araignée s'avère être un énorme succès avec plus de 825 millions de dollars de recettes. Le film présente également le comédien Tobey Maguire dans la peau de Peter Parker, ce qui lui vaut une renommée mondiale. Le long-métrage est même nommé à deux reprises aux Oscars et est donc le point de départ d'une trilogie aujourd'hui culte. Un succès sur tous les points donc.

Pourtant, pendant un temps, c'est James Cameron qui a failli mettre en scène Spider-Man. Le réalisateur de Abyss, Terminator, Aliens, Le Retour ou encore de Avatar avait d'autres idées pour ce projet d'adaptation de Spider-Man au cinéma. En effet, dans son livre Tech Noir : The Art of James Cameron, le cinéaste revient sur certains points de sa carrière et notamment sur Spider-Man qu'il considère être "le plus grand film que je n'ai jamais fait".

Un Spider-Man à tendance sexuelle

James Cameron avait une vision un peu différente de Sam Raimi et de Sony concernant son film Spider-Man. Il a révélé il y a quelques temps qu'il aurait abordé le long-métrage d'une manière plus sombre et plus réaliste :

Je voulais faire quelque chose qui aurait été dans la veine de Terminator et de Aliens, pour adhérer davantage à une forme de réalité cruelle et sombre. On aurait été dans le monde réel, et pas dans une espèce de Gotham ou de Metropolis. Un New-York sous la neige, où ce gars se fait mordre par une araignée et se transforme en ce héros avec ces pouvoirs, et fantasme sur le fait de devenir Spider-Man.

Dans cet esprit, James Cameron voyait son Spider-Man comme une énorme métaphore de la vie et de l'adolescence. C'est également James Cameron qui a soufflé l'idée à Stan Lee de cette histoire d'un gamin qui se fait mordre par une araignée radioactive.

James Cameron voulait même aller encore plus loin sur la métaphore de l'adolescence. Selo Variety, James Cameron aurait abordé la transformation de Peter Parker en Spider-Man d'une manière beaucoup plus sexuelle que Sam Raimi. Le scénariste David Koepp a révélé les idées du cinéaste :

Il a poussé très loin la métaphore du développement sexuel des adolescents. Il y a un grand moment où Peter se réveille au lit avec des fils de toile partout sur lui. C'était...wow. Je ne sais pas si nous aurions pu faire ce rêve humide, mais c'était assez drôle. Même le fait que Cameron ait pris cette idée au sérieux était un truc de dingue. Cela légitimait la métaphore dans l'esprit des gens. Mais Sony n'aurait sans doute pas apprécié. 

Ainsi, si James Cameron avait mené à bien son projet, les toiles d'araignée du héros auraient eu une connotation beaucoup plus sexuelle que la version de 2002. Et encore plus que les adaptations suivantes dont les toiles ne sont plus organiques, mais sont créées par un outil. James Cameron se serait donc servit de ces filaments blancs comme d'une comparaison avec le sperme d'un adolescent trop porté sur la masturbation... On vous laisse imaginer la scène.