TF1 : Arthur fait tout pour supprimer ces images compromettantes
Alors qu'il vient de se réconcilier avec Cyril Hanouna et qu'il a pris la défense de l'animateur suite à l'arrêt de C8 et de Touche Pas à Mon Poste, Arthur a sollicité la justice pour réclamer la suppression des images controversées le concernant qui circulent sur les réseaux sociaux.
Des images controversées qu'Arthur veut faire supprimer de X et Instagram
En effet, c'est à la fin de l'année dernière, début de décembre, que des extraits du jeu TV À Prendre Ou À Laisser diffusé sur TF1 dans les années 2000 accusant Arthur de comportements sexistes ont fait irruption sur Instagram. Dans ces images, on peut voir l'animateur embrasser une candidate sans son consentement ou encore dire à une autre qu'il a "toujours aimé les femmes qui (lui) résistaient". On peut également assister à une séquence le montrant en train de mimer des coups de cravaches sur les fesses d'une autre femme ou l'entendre faire une remarque désobligeante sur le physique d'une participante du jeu.
Très vite, les images se sont retrouvées sur d'autres plateformes comme X et ont provoqué des messages haineux et antisémites à l'encontre de celui qui se prénomme dans la vraie vie Jacques Essebag. D'ailleurs, ce dernier a déposé plainte au pénale et une enquête a été ouverte.
Arthur exhorte X et Meta de supprimer les vidéos compromettantes
Ainsi, l'avocate de l'animateur-producteur a réclamé au tribunal de Paris que les plateformes X et Meta suppriment ces vidéos qui ne sont qu'un "montage tronqué" ainsi que les commentaires "manifestement illicites".
Arthur, par l'intermédiaire de son avocate, estime que "ce montage diffamatoire donne une image tronquée de la réalité" et vise à faire passer l'animateur de TF1 "pour un agresseur sexuel". De plus, Arthur souhaite obtenir les informations nécessaires pour identifier les auteurs des messages en question avançant l'idée que "la liberté d'expression ne peut pas servir de totem d'immunité".
De son côté, l'avocat de X a déclaré que les conditions légales pour réclamer la suppression de ces vidéos n'étaient pas réunies soulignant que le montage n'avait rien d'antisémite et ne relevait pas d'une manipulation :
Ce n'est pas un deepfake, c'est un montage d'images disponibles sur YouTube dans lesquelles on voit Arthur avoir des comportements qui paraissent extrêmement étonnants aujourd'hui, après MeToo.
Et d'ajouter que ces images nous offraient "un regard rétrospectif sur ce qui était admis il y a vingt ans" à la télévision. Argument qui correspond à la défense d'Arthur fin décembre qui avait déclaré que "c'était une autre époque".
La plateforme de Mark Zuckerberg, Meta, ne voit pas d'objection à supprimer les vidéos mais s'en remet au tribunal qui rendra sa décision le 3 avril prochain.