Facebook, Instagram, Threads : cette décision de Meta rend les plateformes dangereuses
Meta, dirigé par Mark Zuckerberg, est composé de différents réseaux sociaux tels que Facebook, Threads et Instagram. Dans une annonce du 7 janvier dernier, le groupe a dévoilé les nouveautés en terme de réglementations et ces nouvelles règles vont impacter les membres de la communauté LGBT ainsi que les femmes et plus généralement les minorités. Explications.
Facebook, Instagram, Threads, ... des plateformes de plus en plus dangereuses
En effet, si vous êtes une femme ou que vous faites partie de la communauté LGBTQ+ ou de toute autre minorité, les plateformes sociales détenues par le groupe Meta risquent de devenir des endroits très dangereux pour vous. Pour quelle raison ? Tout simplement parce que le groupe dirigé par Mark Zuckerberg a décidé de procéder à des changements en ce qui concernant sa politique de modération sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Threads.
Le patron de Meta a communiqué sur ces nouveautés à travers une vidéo en commençant par annoncer que le système de fact-checking prendrait fin aux États-Unis et s'inspirerait de X avec un système de notes de communauté. Les internautes pourront ainsi apporter des précisions et de la clarté sur les publications des autres utilisateurs. Cette décision a provoqué l'inquiétude de la diplomatie française qui a rappelé que "la liberté d'expression, droit fondamental protégé en France et en Europe, ne saurait être confondue avec un droit à la viralité qui autoriserait la diffusion de contenus inauthentiques touchant des millions d'utilisateurs sans filtre ni modération".
Meta fait moins de répression sous couvert de la liberté d'expression
Pour atteindre son objectif de "revenir aux racines de la liberté d'expression sur Facebook et Instagram", Zuckerberg a modifié la modération. Désormais, les propos haineux à l'encontre des minorités, ne seront plus interdits. Cela signifie qu'il sera possible de qualifier les personnes homosexuelles, transgenre ou non-binaires de "malades mentaux" ou de les désigner avec le terme "ça". De plus, un internaute pourra déclarer librement, et sans voir sa publication supprimer, que des personnes transgenres "ne devraient pas exister".
Meta supprime également les règles qui interdisaient les insultes sur l'apparence, la race, le handicap, la religion, le sexe, les ethnies ... Autant dire que les personnes issues des minorités risquent de se retrouver en danger en parcourant les plateformes sociales du groupe de Zuckerberg.
Ces annonces de Mark Zuckerberg ont provoqué la réaction d'associations américaines de défense des droits LGBT+ qui considèrent ces changements comme l"opportunité de "cibler les personnes LGBTQ, les femmes, les immigrants et d'autres groupes marginalisés avec de la violence, du vitriol et des récits déshumanisants" allant même jusqu'à affirmer que "Meta continue de normaliser la haine anti-LGBTQ à des fins lucratives".
Notons que pour l'instant, la France n'est pas concernée par ces changements opérés par Meta.
( bon sauf en France bien évidemment )