À prendre ou À Laisser : Arthur prend cette décision suite aux vidéos embarrassantes
Fin décembre, alors que TF1 consacrait à Arthur une émission spéciale pour célébrer ses 30 ans de carrière, l'animateur et producteur a fait la Une des médias après que des extraits dérangeants du jeu À Prendre ou à Laisser ont refait surface. Arthur a tenté de faire censurer ces vidéos sur les réseaux sociaux et aujourd'hui, il est passé à l'étape supérieure.
Arthur, la star de TF1, au cœur d'un scandale dénonçant son sexisme
Arthur fait partie des personnalités emblématiques de la télévision. Avec 30 ans de carrière, on lui doit des émissions cultes comme La Fureur, Les Enfants de la Télé ou encore Vendredi Tout est Permis. Si TF1 avait célébré l'animateur à la fin de l'année 2024, Arthur s'est retrouvé au cœur d'un scandale après que des extraits d'À Prendre ou À Laisser, jeu qu'il a animé sur TF1 entre 2004 et 2010, ont été partagés sur les réseaux sociaux et dans lesquels on peut le voir avec des comportements déplacés envers des candidates.
La vidéo rassemblant les gestes déplacés comme embrasser les candidates sur la bouche sans leur consentement ou encore grogner de manière sexuelle à leur oreille a été partagée par un média féministe du Luxembourg. L'auteur du montage avait pour objectif de dénoncer les "comportements sexistes" de la star de TF1.
Arthur, interviewé par nos confrères du Parisien, avait tenté de se justifier en avançant l'argument que "c'était une autre époque" et "qu'aujourd'hui, on ne pourrait plus animer de la même manière". Malgré cette déclaration, l'animateur a tout de même tenté de faire supprimer ces images via sa société SAMARON en arguant qu'il s'agissait d'une "utilisation textuelle et photographique illégale, diffamante et tronquée"
Victime de cyberharcèlement calomnieux, Arthur prend cette décision radicale
Notons que la diffusion de ces extraits a parfois amené à des messages antisémites à l'encontre d'Arthur. Certains commentateurs n'ont pas hésité à le cataloguer de "juif qui ne risque rien en France". Ainsi, l'animateur/producteur a décidé de passer à l'étape supérieure. Il a déposé plainte le mois dernier et le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne a ouvert une enquête pour injures publiques aggravées "par un motif discriminatoire en lien avec la religion".
Pour son avocate, Jacques Essebag (le vrai nom d'Arthur) a subi un "cyberharcèlement calomnieux" dans le but d'atteindre son image et sa sécurité. Une deuxième plainte a été déposée pour atteinte à la représentation de la personne par montage vidéo. L'animateur a aussi attaqué le réseau social X au civil pour supprimer les vidéos qui circulent et obtenir des informations pour identifier les personnes des comptes concernés et a également assigné le groupe Meta. Depuis le début de cette affaire, Arthur et sa famille se sentent "fortement menacés" allant jusqu'à renforcer leur protection.