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The Batman 2 : voici l'erreur que doit absolument éviter Matt Reeves

De Jordan - Posté le 17 avril 2023 à 10h17 dans Cinéma

Grâce à The Batman de Matt Reeves avec Robert Pattinson dans le rôle principal, DC Comics tente de se démarquer de Marvel en cherchant son propre style. Mission réussie avec le réalisateur qui nous a offert une version plus sombre que toutes les histoires du Chevalier noir précédemment racontées au cinéma. Alors que le public patiente pour découvrir le prochain opus de la trilogie The Batman, certains imaginent déjà ce qui nous sera présenté. Et d'autres espèrent que certaines choses ne soient pas développées et voici l'erreur que Matt Reeves ne doit absolument pas faire.

Matt Reeves aux côtés de Robert Pattinson aka Batman/Bruce Wayne

Un personnage populaire en devenir

En effet, dans The Batman Part I, Robert Pattinson, qui incarne le Chevalier noir, doit faire face à l'Homme Mystère qui termine derrière les barreaux de l'asile d'Arkham. Le personnage joué par Paul Dano, qui a vu son projet d'attentat contre la mairie Bella Reál déjoué, y rencontre un compagnon de cellule que les fans ont pu identifier comme étant l'ennemi le plus populaire de Batman, à savoir le Joker !

Batman et l

Dans cette scène supprimée et avec le commentaire du réalisateur, Reeves a confirmé que le Joker de Barry Keoghan avait déjà été attrapé par Batman. Mais ce personnage n'est pas encore le Joker, il va le devenir. Reeves l'a donc placé à Arkham pour souligner que quelque chose s'était déjà passé entre les deux personnages au cours de cette première année.

Barry Keoghan en Joker dans The Batman

Savoir être patient

Ainsi, il ne faudrait pas que le Joker de Barry Keoghan devienne trop rapidement l'adversaire de Batman. Il faut lui laisser le temps d'évoluer pour qu'il devienne le Clown prince du Crime. Reeves prévoit un début épique pour le personnage dans sa version de Gotham City. Mais il est primordial que le Joker puisse bénéficier du même temps que le Batman de Robert Pattinson pour devenir le véritable Prince du Crime de Gotham.

Robert Pattison en Batman

Le faire intervenir dès le prochain film pour un affrontement entre les deux est encore trop tôt. De plus, s'il devient le méchant principal, la trilogie de Reeves ressemblerait trop à celle de Christopher Nolan. Reeves nous offre sa propre narration et son propre univers et il est clair que le réalisateur ne souhaite pas ce genre de comparaison.

Il serait donc dommage que Matt Reeves fasse cette erreur d'autant plus que la version du Joker de Keoghan bénéficie d'un incroyable potentiel pour devenir un adversaire exceptionnel du Batman de Pattinson. Il serait intéressant que le réalisateur profite de ce deuxième opus pour le modeler encore plus afin de nous offrir son apparition à part entière dans l'ultime chapitre de la trilogie.

Pour savoir si Reeves fera ou non cette erreur, il ne nous reste plus qu'à patienter jusqu'en 2025, date de sortie du prochain volet de The Batman avec Robert Pattinson.

Une erreur ?

Mots-Clés : Matt Reevesthe batmanBarry Keoghanbatmanrobert pattinsonErreurpartie 2joker

Par Jordan

Après une formation audiovisuelle, j’intègre l’excellente équipe de Hitek en 2015 en tant que rédacteur pour traiter de l’actualité ciné et séries TV. J’aime aussi m’occuper des news insolites.

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Commentaires (9)

Par jiquouille22, il y a 1 an :

Il va la faire direct

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Par TasTBN, il y a 1 an (en réponse à jiquouille22):

Biensur, car la suite sera surement annulée et on aura le droit au quinzieme reboot

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Par hiloe, il y a 1 an :

il devrait investir dans quelques projecteurs, ce film est inregardable, c'est noir sur fond noir

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Par Redson, il y a 1 an :

Je dois être l'un des rares à trouver ce film poussif et illisible. Avec finalement un Batman qui se fait manipuler tellement grossièrement.

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Par Flo, il y a 1 an :

Non, sa principale erreur, c'est de croire que plus un film est long, plus il est meilleur. Alors que... ben il est juste plus long, et pire encore, il n'avance pas.
Il faut resserrer et rendre le héros plus intelligent, moins aisément sensible.

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Par s'Corphae, il y a 1 an (en réponse à Flo):

C'est un jeune homme en profond mal-être qui porte son costume depuis seulement 2 petites années.

Y a qu'à la fin du film qui qu'il fait l'expérience de sa première grosse prise de conscience en tant que "Batman".

Laisse-lui le temps d'évoluer.

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Par Flo, il y a 1 an (en réponse à s'Corphae):

C'est Batman, ce n'est plus un jeune homme etc... Les années de formation pré costume, c'est à ça que ça sert.
Endosser ce symbole avant d'avoir compris qu'il doit être plus solide, c'est de la maladresse ou de l'immaturité.
On est loin des héros DC là, c'est de l'abus de drama et de fragilités.

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Par s'Corphae, il y a 1 an (en réponse à Flo):

Agree to disagree.

Personnellement j'apprécie cette approche (celle de Matt Reeves).
Certes, c'est peut-être Batman, mais il reste un être humain. Il se forge à son rythme. Au gré de ses épreuves.
Je trouve l'angle de vue de Reeves intéressant.

Au début de ce 1er film il n'incanre que Vengeance. Dans le fond il n'est toujours qu'un gamin traumatisé qui ne sait que blâmer le reste du monde pour son malheur.
Chose que je ne connais que trop bien.
Pour se rendre finalement qu'on choisi sa voie autant qu'elle nous a été imposée.

Finalement il commence à réaliser que sa propre vision du monde (et donc de lui-même) pousse et inspire d'autres déséquilibrés mentaux à interprétés à leurs propres manières son choix dans sa façon d'interagir avec le monde (donc de se présenter sous la forme d'un anonyme masqué qui se permet de faire ce qu'il veut parce qu'il en a besoin, et ne doit rendre de compte à personne, quel que soit ses idéaux), et comprend donc en plus de ça qu'il incarne un symbole qui va bien au-delà que sa seule individualité,
qu'il se doit de véhiculer quelque chose à l'image du changement qu'il souhaite pour Gotham et ses habitants.
En tant que Batman il n'est plus seul sous la responsabilité de ses choix.
Ainsi,
si son réel désir c'est de changer les mentalités et de purger la ville de ses vices, il se doit de montrer l'exemple.
Ce qui nous amène à sa principale prise de conscience à la toute fin du film, celle de ne plus incarner ce jeune être humain profondément blessé, traumatisé et en colère, porté par une rage et une soif de violence extrême - violence envers autrui, violence envers soi-même, une vie simplement supportée par l'auto-destruction. Exactement à l'image de Gotham.
Batman n'étant que le parfait déchet de cette cité. Son rejeton, calqué à son image.
C'est ainsi qu'il comprend qu'il se doit à lui-même - donc à la ville - de désormais incarner Espoir.
Non plus Vengeance / ce qui est évidemment bien plus facile...
Temps de grandir, d'évoluer.

Il est un symbole pour la ville, le résultat d'un idéal, de ce qui peut être possible pour elle si elle s'en donne les moyens. Il en est une itération, si ce n'est une métaphore. Batman est Gotham, littéralement.
Et comme le dit la phrase:
- Soit le changement que tu veux voir dans le monde.
C'est exactement ça.

À la fin du film on réalise à quel point Bruce/Batman vient de changer après les dernières épreuves qu'il a vécu, à quel point il s'est remis en question et à quel point il a pris conscience de qui il est, de ce qu'il est, et de la véritable et concrète responsabilité que tout cela implique.

La suite de cette histoire sera plus mature.

Bien qu'elle l'était déjà parfaitement par le fait d'être capable, justement, d'expliquer tant en profondeur la psychologie du Chevalier Noir lors de ses premières années en tant que justicier masqué.
Seule une personne ayant compris la psychologie du personnage à la perfection aurait été capable de reproduire une telle chose à l'écran (d'abord à l'écrit). Matt Reeves a fait un travail sincèrement remarquable.

Et donc, comme je disais, je trouve son approche très intéressante. On a toujours vue (au cinéma) des Batman qui étaient déjà à leur top. Ici on nous offre pour la 1ère fois la possibilité de le découvrir à ses débuts, encore pleins de doutes, & ô fort lointain de savoir qui il est vraiment.
L'approche de Reeves est unique à ce jour. Et sublime.

Je suis certain que la suite va continuer de m'éblouir et me foutre sur le cul.
Continuer de voir Batman évoluer au travers d'expériences particulièrement puissantes et suffisamment fortes pour toujours plus le pousser à devenir THE Batman, qu'il finira inéluctablement par être - en son heure.

De mon point de vue, cette perception du Chevalier Noir en tant qu'être est la meilleure (cinématographiquement parlant) a nous avoir été offerte jusqu'à aujourd'hui.

Je remercie grandement toutes les personnes dans l'ombre et en lumière qui ont pu rendre cette œuvre réalisable.

Masterpiece.

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Par Flo, il y a 1 an (en réponse à s'Corphae):

Non, car trop de calculs, trop de didactismes lourds, trop de fragilités qui sonnent comme du héros Marvel (sans la loufoquerie impulsive de certains d'entre eux). Loin de l'identité de DC.

Robert Pattinson, acteur moins épais que Ben Affleck, un peu plus viril qu’un Timothée Chalamet – puisque la Warner semble se targuer de nous offrir des héros qui n’aient pas l’air trop agressifs et écrasants de puissance dans leur masculinité, pour les spectateurs plus sensibles et surtout féminins.
Plus proche d’un modèle de héros de manga « shōjo », à l’œil morne (comme Affleck d’ailleurs), malgré de gros sourcils. Et, la filmographie de l’acteur aidant, donnant plus une impression de fragilité, et de préférer se faire du mal à lui-même plutôt qu’aux autres, même de manière contrôlée.
Le regard étant le détail important pour un Batman, intense et calculateur d’un esprit en surchauffe (plus Keaton et Bale, presque pour Kilmer, pas du tout pour Clooney)… bref un acteur ayant déjà joué des psychopathes ou des salauds solides serait idéal à chaque incarnation.

Qu’est-ce-qui reste alors, pour ne pas nous prendre trop pour des jambons aux connaissances ou à la mémoire courte..?
Et bien, toujours pas grand chose.

En tant que nom connu, mais n’ayant pas de thématiques d’auteur très précisément identifiables malgré tout, Matt Reeves paraît surtout avoir pour lui d’être un formaliste visuel, s’attachant moins à ses personnages qu’à leur façon d’évoluer dans un environnement particulier – il se rapproche peut-être plus de la logique d’un jeu vidéo. Ses « Planète des Singes » inclus puisque les meilleurs personnages – donc les singes – ne reposent pas que sur l’interprétation des acteurs (aucune grosses stars) mais aussi sur la performance technique qui les représentent physiquement.
Or dans ce « Batman », il ne reste que des costumes et maquillages assez usités, pas toujours impressionnants.

On a de de la ville en feu, littéralement (les ciels orangés) ou juste sous pression. Une obsession régulière de Reeves pour les mondes apocalyptiques, ce qui n’a non plus rien de bien original puisqu’on est au bord de cela dans notre monde réel, depuis bien des années.
Ambiance Polar rétro, avec voix-off donc style presque littéraire… Et bien souvent pour des villes dites de « fin du monde », c’est à dire au bord d’un continent – San Francisco et surtout Los Angeles pour le côté « anges » (déchus).
L’ange noir ici en l’occurrence. Très angélique, très sensible, très débutant, pas toujours assez vif.
Mais la longueur excessive du film permet de seulement reproduire un look de le Film Noir (jamais plus de deux heures la plupart du temps), et de se mettre surtout dans une ligne commerciale établie par la Warner qui tente d’attirer plus l’attention sur le studio en tablant sur l’idée que « plus c’est long, plus c’est bon ». Évidemment que non, pas nécessairement.
De même que d’avoir un vilain qui soit un intello expansif, « religieux » et ayant eu une enfance malheureuse… Ces caractéristiques assez grossières qu’on retrouvait déjà précédemment chez Zack Snyder (sa durée fleuve ne racontant pas énormément de choses, son Luthor – avec du coup la même vf que pour le Riddler)… ça ne semblait finalement pas tant être l’apanage de ce réalisateur, mais plutôt un point de vue venant surtout du Studio ?

Dans cette construction commerciale, censée caresser le Grand Public dans le sens du poil en remplaçant les scènes d’action amusantes à super pouvoirs par des moments de violence plus ou moins explicites… Et séduisant la critique en vendant de la psychologie sombre se définissant surtout contre la concurrence marvelienne, mais ayant en fin de compte beaucoup de points communs et n’étant pas vraiment à contre-courant…
Il y a aussi hélas beaucoup de grosses ficelles :
_ Certaines dues aux aléas de tournage sous Covid – Andy Serkis étant trop peu présent, pris également par le tournage de… « Venom »…
_ D’autres sont maladroites (les deux scènes à travers des jumelles, au sens non exploité), ou terriblement sur-explicatives, atténuant les réguliers efforts de composition esthétique de l’image – une enveloppe est explicitement adressée à Batman… Gordon dit « Ça vous est adressé !? »… puis ensuite Alfred dit « Ça vous est adressé !? »
C’est du temps inutilement pris sur le montage, d’où la durée…
_ De l’enquête tortueuse mais où les personnages, meurtre longuement répétitif après l’autre, patinent beaucoup trop (le rat, l’espagnol, eh bien ?), et du symbolisme un peu enfantin – le petit garçon récurrent, la Vérité, plus de mensonges, et donc une gentille candidate qui s’appelle forcément « Réal »..
_ Prendre des bouts de divers bouquins autocontenus de Batman (quasi jamais des séries principales, sauf si ce sont des arc narratifs précis)…
_ Prendre des références de films ou autres personnalités (Kurt Cobain?!), pour s’amuser avec des identités cultes, et les associer à un Batman de toute façon protéiforme…
_ Ne pas conduire l’intrigue complètement jusqu’au bout, en laisser pour une autre fois, enchaîner les scènes d’action conclusives jusqu’à plus soif, et placer un caméo évocateur…
_ Vivre dans la nostalgie du Batman de Nolan (et même du Batman de Adam West via le clin d’œil du téléphone fixe), comme s’il valait mieux rester dans le Passé en le recréant, sans encore le prolonger.
On retrouve du « Batman Begins » – héros obsessionnel en construction et rejetant un peu sa généalogie, look proche de « Blade Runner » (Film Noir encore), mainmise du maffieux Falcone, complot qui ira jusqu’à détruire une partie de la ville, clin d’œil final ;
On retrouve du « The Dark Knight » – ennemi insaisissable aux plans ultra alambiqués, héros perplexe sur sa longévité, questionnements politiques (mais tous les super-héros le sont intrinsèquement), moto finale…
L’idée assez usitée également de réinventer un vilain un peu kitsch en lui donnant un look et une idéologie réalistes et plus inquiétants, cela a déjà été le cas pour les Joker de Ledger et Phoenix (rappelons que le Riddler est souvent considéré comme un sous-Joker). L’utilisation des caractéristiques du tueur du Zodiaque fait d’autant plus lorgner ce film vers l’influence évidente d’un David Fincher que sur celle, encore une fois, de la Côte Ouest des Etats Unis.

Les polars de Akira Kurosawa sont une référence indirecte qui correspondrait mieux à ce film : histoires un peu moins entre deux guerres, avec une forme de belle naïveté mais qui de manière paradoxale dénoncent férocement et violemment une corruption bien réelle au sein du pays tout entier. Ainsi que la présence d’antagonistes doubles et vengeurs, étant les deux faces opposées d’une même pièce (très batmanien ça aussi), l’un dans le privilège et l’autre non.

Pour l’attachement aux personnages, les comédiens feront avec ce qu’ils peuvent malgré une iconisation souvent en peine, surtout quand ils sont introduits visuellement à l’écran.
Pattinson étant beaucoup en costume, dans une forme de masse et de raideur (chevalier en armure), intériorisé, mais n’ayant pas encore de souplesse et d’autorité impressionnante.
Jeffrey Wright transformant James Gordon en sidekick fidèle faute de plus de présence de Alfred (utilisé ici de manière grossière et sans audace) ou de Robin. Ce qui est un non-sens tant ce très bon policier de Gordon est censé être capable de remettre en cause Batman quand il va trop loin dans sa logique.
John Turturro n’ayant pas à faire grand chose pour être menaçant, et Paul Dano en faisant beaucoup trop en comparaison.

Reste que Colin Farrell, en Pingouin qui se prendrait pour De Niro, apporte une folie grotesque qui tire un peu le film de sa torpeur sérieuse (mais c’est presque un comique de service).
Et Zoë Kravitz, à chaque apparitions chocs et ce malgré un personnage assez banalement « voyou », permet in fine de créer ce qui pourrait être le cœur émotionnel du film :
Et s’il s’agissait plus d’une histoire d’amour au long cours entre deux solitudes écrasées par les drames de leur enfance ? Ce qui se joue entre Bruce et Selina dans toutes les scènes où ils apparaissent ensemble est plutôt touchant dans ce que ça évoque. En plus d’être également très sensuel, voir sexué, ce qui fait plaisir dans ce genre de film.

Une série de films romantiques tordus, même sans égaler Tim Burton, plutôt qu’un manuel du bon petit metteur en scène de gros thrillers… espérons qu’on en arrivera là quand on sera au bout du chemin.
Bref, ce n’est qu’un début, rien que ça… à suivre.

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