Uber collabore avec la NASA pour concevoir des voitures volantes

Alors que certains passent une petite partie de leur journée dans les transports en commun ou dans leur voiture, tentant de rejoindre leur lieu de travail ou d'études, un nouveau moyen de transport made in Uber est en discussion. UberAir passerait par les airs pour permettre à ses clients de rallier leur destination plus rapidement. Pour ceux qui seraient sceptiques, laissez-vous embarquer par la vidéo ci-dessous.

Les voitures volantes sont pour bientôt

Pour mener à bien ce concept, Uber s'allie à la NASA pour concevoir les véhicules qui serviront à transporter ses clients. Le concept est simple : proposer un nouveau moyen de transport par les airs. Cette alternative permettrait de désengorger les voies de circulation, mais également limiter l'impact sur l'environnement. Pour atteindre votre UberAir, il suffirait de se rendre dans un des vertiports, situés en haut des gratte-ciels. Selon Uber, ce concept serait également plus viable, économiquement parlant, que des services pour les rails, les routes, les ponts ou encore les tunnels, notamment via le faible nombre d'infrastructures à avoir. 

"Jusqu'à maintenant, nous nous étions concentrés sur la transportation au sol. Pour nous, la suite logique se passe dans les airs" a indiqué Jeff Holden, chief product officer d'Uber.

Le trajet serait plus court, moins polluant et pas forcément beaucoup plus cher. À son lancement, UberAir coûterait la même somme que son autre service, UberX. Les véhicules, appelés EVTOLs pour Electrical Vertical Take-Off and Landing Vehicles - comme leur nom l'indique - décolleront et atterriront à la vertical et seront électriques pour limiter les émissions de CO2.

Ce nouveau système permettrait de changer drastiquement la manière dont sont orientées nos grandes villes. Toutefois, n'espérez pas pouvoir profiter des prochaines voitures volantes de Uber dès demain. Le service n'a pas encore indiqué précisément quand UberAir serait opérationnel, avec comme seule date : 2020. Toutefois, les premières villes concernées devraient être Los Angeles, Dallas et Dubaï. La France n'a pas été mentionnée et ne devrait pas faire partie du peloton.