Comment Dragon Ball et Dragon Ball Z ont-ils été créés ?
Aujourd'hui, nous vous proposons de revenir sur la genèse du célèbre manga Dragon Ball de M. Akira Toriyama. Vous allez donc découvrir l'envers du décor autour de ce manga et dessin animé qui a marqué toute une génération.
Au tout début, il y a Dr Slump
Pour parler de la genèse de Dragon Ball, il faut remonter à la toute fin des années 70. Kazuhiko Torishima est le rédacteur en chef du magazine illustré Weekly Shônen Jump et Akira Toriyama est un jeune mangaka qui débute dans la discipline qui propose pas moins de 500 pages au rédacteur qu'il refuse jusqu'au jour où il découvre Dr. Slump qui raconte l'histoire d'Aralé, une enfant-robot à travers des aventures potaches. Pour l'anecdote, Aralé ne devait pas être le personnage principal puisqu'elle ne devait apparaître que dans un seul chapitre. Mais Torishima est séduit et demande au dessinateur d'en faire le protagoniste de l'histoire. Ce dernier ne partage pas le même avis car selon lui, le personnage ne parlera pas au lectorat du magazine, essentiellement masculin. Toujours est-il que ce pari est une réussite ! Dès sa première publication, Dr. Slump se hisse en deuxième position des votes des lecteurs et obtient une adaptation en dessin animé (qui se verra diffusé en France) et impose à Toriyama de dessiner un chapitre par semaine et ce, pendant quatre ans !
Dragon Boy pose les bases de Dragon Ball
De son côté, le mangaka aimerait bien lever le pied ! Mais il se voit contraint de continuer à moins qu'il ne propose une nouvelle série tout aussi populaire pour prendre le relai. Hélas, les projets proposés ne séduisent pas. Jusqu'au jour où Toriyama sort Dragon Boy, un essai de 13 pages, mélangeant un héros masculin, de l'humour, du fantastique et des arts martiaux. Le mangaka s'inspire énormément des films de kung-fu de Jackie Chan devant lesquels il dessine. Dragon Boy n'est qu'un premier jet, sans histoire sur le long terme. Mais il propose tout de même les bases de ce que sera le futur Dragon Ball.
L'éditeur demande alors à Toriyama de s'inspirer du roman Les pérégrinations vers l'Ouest et de faire l'opposé de Dr. Slump, à savoir un héros masculin, une histoire qui se déroule en Chine, et de se concentrer davantage sur l'histoire et plus forcément sur l'humour. Et c'est ainsi que naît Sangoku en novembre 1984.
Sauf qu'au tout début, les lecteurs n'accrochent pas au héros. Goku n'est pas assez fort. L'éditeur et le mangaka décident de remédier à cela : rendre la série moins comique et plus martiale. Tous les autres personnages sont relégués au second plan et avec l'apparition de Krilin pour les premiers tournois de Goku, Dragon Ball remonte dans les classements. Puis Toriyama intègre des adversaires de plus en plus forts et méchants comme Piccolo dont l'inspiration vient tout droit de l'empereur romain Néron.
Les Chevaliers du Zodiaque à la rescousse
Pour son adaptation en dessin animé, Torishima va faire appel aux dessinateurs des Chevaliers du Zodiaque pour apporter un aspect visuel plus travaillé que le manga original. Le héros est plus réaliste, prend du muscle et quelques centimètres.
Mais de son côté, Toriyama menace d'arrêter la série. C'est alors qu'on prend la décision de baptiser la série Dragon Ball Z avec le Z qui a pour signification qu'il n'y a rien après comme l'explique le dessinateur à son éditeur. Malgré sa lassitude qui repointe le bout de son nez, Toriyama poursuit tout de même l'histoire jusqu'en 1995 et l'interrompt au début d'un nouvel arc narratif.
Cependant, Dragon Ball Z ne sera pas la fin de la franchise puisque Dragon Ball GT et Dragon Ball Super font leur apparition. Vous pourrez d'ailleurs découvrir cette dernière série dérivée qui sera diffusée sur Toonami dès le début de l'année 2017.
En gros, l'auteur n'a pas eu son mot à dire. C'est déprimant, les éditeurs japonais sont vraiment des requins...
Le fait d'avoir mis Goku autant en avant est vraiment stupide, j'imagine que les lecteurs à l'époque étaient vraiment gamins. Jveux dire, Goku est le perso le moins intéressant de dbz.
Le mangaka, on lui force à suivre un sujet, à prendre une direction qu'il ne veut pas, à changer son histoire et ses perso pour un public, erk.
Ce que je comprend pas, c'est pourquoi avec sa notoriété, il n'a pas créé une maison d'édition où il permettrait aux mangaka de faire ce qu'ils veulent?
https://m.youtube.com/watch/…
Il y a plusieurs références, dont notamment un "2" mal écrit, un "Z" venant de "Zeto", ou encore un Zenkai voulant dire "Ultime".