10 films Disney où les méchants sont plus intéressants que le héros
Comme disait Alfred Hitchcock, « plus le méchant est réussi, plus le film sera réussi ». Et force est de constater qu’on se souvient davantage d’un film quand l’antagoniste est marquant. Difficile d’imaginer Star Wars sans Dark Vador ou The Dark Knight sans le Joker. Dans les films Disney aussi certains méchants sont emblématiques. Certains classiques de l’animation sont mêmes des chefs d’œuvres grâce à leur antagoniste. C’est le cas de ces dix films Disney, où les méchants sont plus passionnants et intéressants que le héros.
Shere Khan
On aime bien Mowgli, le petit enfant de Le Livre de la Jungle. Mais on ne va pas se mentir, ce sont surtout les méchants qui volent la vedette dans le classique de Disney. Adapté du roman de Rudyard Kipling, Le Livre de la Jungle, sorti en 1967, est un immense classique dans le catalogue Disney. Et on adore Kaa, le serpent hypnotique du film. Mais comment ne pas citer le puissant Shere Khan, le tigre de l’histoire, véritable méchant emblématique du septième art.
Cruella
Elle a même eu son propre film avec Emma Stone en 2021. Cruella est l’une des méchantes la plus emblématique des films Disney. Antagoniste de la saga Les 101 Dalmatiens, débutée en 1961, c’est une méchante terrifiante et détestable, qui prend plaisir à faire du mal à de pauvres petits chiots. Difficile de faire plus rebutant. Elle a également été incarnée par Glenn Close en 1997 dans l’adaptation en live action de Les 101 Dalmatiens par Stephen Herek.
Scar
Lorsqu’on pense aux méchants Disney, difficile d’oublier Scar. Le terrible lion de Le Roi Lion a marqué les esprits de toute une génération. Antagoniste brutal, sans foi, ni loi, sans moral, c’est sans doute le méchant le plus emblématique du catalogue Disney. Et puis, après tout, il est responsable de la mort de Mufasa, laissant son propre neveu, Simba, orphelin. Scar doit également beaucoup au superbe doublage du grand Jeremy Irons en version originale.
Hadès
Hercule est l’un des films « mineurs » du catalogue Disney particulièrement apprécié par les fans. Sorti en 1997, c’est le premier film de cette liste qui n’a pas eu d’adaptation en live-action. En plus d’être un film pop, rythmé et très drôle, Hercule peut également compter sur un méchant de taille : Hadès. Le roi des enfers est un personnage plein d’esprit, expressif, manipulateur, malicieux, un peu comme un certain Loki. Et ces qualités le rendent beaucoup plus charismatique qu’Hercule lui-même.
Dr Facilier
C’est l’un des méchants le plus intriguant de cette liste. Moins célèbre que ses compères, il n’empêche que Dr Facilier apporte beaucoup de tension à La Princesse et la Grenouille. Déjà, son statut de sorcier vaudou lui apporte un péchant énigmatique passionnant. Et sa persuasion suave le rend totalement captivant.
Maléfique
Adapté en live-action à deux reprises avec Angelina Jolie dans le rôle-titre, Maléfique est avant tout la grande méchant de La Belle au bois dormant. Avec son sang-froid inégalé, sa prestance de tous les instants et son calme oppressant, elle est une antagoniste flippante et charismatique comme on en fait plus. De son corbeau de compagnie à son aura verte visuellement superbe, Maléfique mérite amplement sa place dans ce top.
La Reine de Cœur
Elle est sans doute l’une des méchantes la plus impitoyable de Disney. Affichant son désir de décapiter le premier venu, elle est sans pitié, sans morale, sans filtre et sans limite. Son caractère colérique la rend redoutable et imprévisible. Elle incarne l’essence même d’un grand méchant. Et son esthétique particulièrement colorée la rend très différente des autres méchants Disney.
Yzma
Yzma a un tout autre profile. Méchante de Kuzco (2000), elle est à la fois drôle et inquiétante. Méchante hystérique, pas toujours en pleine possession de ses moyens, elle incarne une antagoniste qui ne cache pas ses fragilités. Yzma vole constamment la vedette grâce à son humour décalé.
Le Capitaine Crochet
Que serait Peter Pan sans sa némésis, le célèbre Capitaine Crochet ? Personnage intriguant, beaucoup plus profond qu’il n’y paraît, le Capitaine Crochet en veut à Peter Pan parce qu’il ne grandit jamais. Atteint du syndrome de Peter Pan justement, Crochet ne veut pas vieillir, il ne veut pas grandir, et son seul but est de s’en prendre à Peter Pan à cause de sa jeunesse éternelle. Des thématiques profondes qui rendent le personnage passionnant, et faillible. De plus, sa sous-intrigue avec le crocodile qui a avalé un réveil est hilarante et apporte une dose d’humour emblématique à la licence.
Ursula
Grande méchante de La Petite Sirène, Ursula vole constamment la vedette à Ariel. Il faut dire que c’est une antagoniste impactante, à la magie sans limite. Et même dans l’adaptation en live-action de Rob Marshall, Melissa McCarthy est la seule qui sort réellement son épingle du jeu. Au sein d’un film insipide et formaté, elle est la seule réelle bouffée de fraicheur dans une proposition passablement ennuyeuse.