Albator 3D : 12 premières minutes du film

Le film d'animation Space Pirate Captain Harlock, comprenez Albator en France, se dévoile avec les 12 premières minutes du long-métrage.

Si Space Pirate Captain Harlock ne vous dit peut-être rien, l'évocation d'Albator, le corsaire de l'espace devrait réveiller quelques souvenirs. La série de Leiji Matsumoto créée en 1969 puis adaptée à la télévision revient dans un film d'animation entièrement en 3D. Le film japonais se dévoile avec les 12 premières minutes du film. Il s'agit d'un long-métrage qui devrait être plus sombre que les dessins-animés que l'on a connu étant plus jeunes, à l'image de son héros principal.

Pour ce qui est du synopsis, le capitaine Harlock est un ancien officier de l'armée mais s'est rebellé contre elle. Soulevant les forces alliées, il est devenu une véritable légende vivante bien qu'exilé depuis plus d'un siècle. Puis, pour une raison mystérieuse il réapparait. Le film devrait révéler la véritable raison de la trahison de Harlock ainsi que ses intentions.

Le réalisateur Shinji Arakami compare beaucoup son personnage avec le Batman de Christopher Nolan "Dans un monde où on a du mal à voir ce que le futur nous réserve, particulièrement au Japon, le personnage d’Albator est aussi un "dark hero", un héros sombre." et tout comme Nolan travailla sur la Batmobile, Arakami a durement travaillé sur l'Arcadia, le vaisseau du corsaire spatial "Il fallait lui donner un aspect photoréaliste. Et tout en conservant, la création originale de Matsumoto, j’ai rajouté des éléments qui donnent l’impression d’un vaisseau fantôme." Il faut avouer que le résultat est assez impressionnant aussi bien au niveau artistique qu'au niveau technique. Après tout c'est pas moins de 30 millions de dollars de budget qui ont été donnés au réalisateur. Dans cet extrait, on peut également apercevoir les batailles spatiales qui semblent tout bonnement impressionnantes et relativement proches d'une bataille navale notamment grâce à l'abordage. C'est d'ailleurs un point important pour le réalisateur qui voulait absolument de telles scènes.