Dragon Ball Z est l'un des animes les plus suivis et adulés, malgré ses 40 ans d'existence. Feu Akira Toryiama a su créer des héros très attachants, des méchants charismatiques et bien sûr — cœur de la saga — mettre en scène des combats épiques et sensationnels. Mais des années après sa sortie, DBZ accuse certainement le poids des années, la société d'aujourd'hui n'étant plus la même, tout comme la façon de construire et de mettre en images les animes.
#6 dES INTRIGUES TROP SIMPLISTES
Si l'on prend du recul, on remarque que les intrigues peuvent paraître trop simplistes dans leur construction. Dans Dragon Ball, Goku combat bien souvent un méchant qui devient par la suite un allié : Yamcha, Ten Shin Han et Piccolo ont tous rejoint les rangs de Goku après leur affrontement. Du côté de DBZ, bien que la saga Cell ait ajouté une certaine complexité grâce au voyage dans le temps, et que l'arc Namek reste excellent pour l'intrigue autour de la recherche intense des Dragon Ball, le fil conducteur suit un schéma répétitif. Les Z Fighters sont opposés à un ou plusieurs grand(s) méchant(s) dont le but et de, soit détruire la Terre, soit la contrôler, soit réduire en poussière l'humanité. Des grands axes néanmoins entrecoupés de petits moments d'accalmie, bien souvent légers et humoristiques.
#5 LE REMPLISSAGE INUTILE
Il fallait en parler. Le remplissage (également connu sous le nom de filler) est l'un des principaux soucis du manga. L'anime original est jonché de séquences inutiles et annexes de l’histoire principale, qui cannibalisent certains épisodes entiers, et qui les rendent donc très frustrants. Entre les sagas, la Toei, parfois sous l'assistance de Toriyama, a comblé le vide par certains passages complètements inutiles, souvent pour coller au calendrier de publication du manga ou retarder la diffusion des épisodes canoniques. On note par exemple le passage où Goku et Piccolo apprennent à conduire, ou «L’entraînement de Gohan et les aventures de Goku sur le chemin du Serpent», sous-arc qui a été largement critiqué.
#4 LE RYTHME
Le rythme de DBZ a souvent été pointé du doigt. On a tous en tête d'interminables plans de combattants, dialoguant dans le vide, vantant leurs pouvoirs et s'intimidant mutuellement. Heureusement, la Toei Animation a décidé pour les 20 ans de la saga de reconstruire l'anime sous l'appellation Dragon Ball Z Kai, en réduisant le nombre d'épisodes de 291 à 167, enlevant au passage certains passages très oubliables.
#3 LE design des personnages de couleur
Le traitement et le design des personnages de couleur noire paraît bien désuets avec le temps (comme Mr.Popo, Killa, ou l'officier de l'armée du ruban rouge). Ces derniers sont souvent représentés avec d'imposantes lèvres roses, afin d'exagérer grossièrement leurs traits. Un tel traitement n'aura jamais été permis aujourd'hui. Voilà qui nous rappelle celui d'Apu, l'épicier des Simpson et son accent trop stigmatisant. À l'époque, au Japon, sans doute que de tels stéréotypes n'étaient pas perçus de la même façon.
#2 LE traitement des PERSONNAGES FÉMININS
C'est une vision quelque peu archaïque de la femme que présente le manga. Dans Dragon Ball comme DBZ, les femmes suivent sensiblement le même parcours. Elles se révèlent d'abord être de solides combattantes, avant d'être réduites au rôle de mère nourricière. Un changement de statut que l'on observe d'abord chez Chi-Chi, puis C-18 ou encore chez Videl, qui sont toutes trois soustraites à assumer le rôle d'épouse. Parlons de Bulma aussi, régulièrement reléguée au statut d'adolescente et de râleuse. Dragon Ball Super a corrigé le problème en introduisant Kale et Caulifla, les deux premières Super Saiyan féminines de la saga.
#1 LES BLAGUES ET ACTIONS misogynes
Aujourd'hui, certaines blagues et gestes déplacés ne résonnent plus de la même façon. Notons l'archétype du vieux pervers aux mains baladeuses et au regard insistant est représenté par Tortue Géniale. Une forme de misogynie dont Bulma fait bien souvent les frais (avant qu'elle ne rencontre Vegeta plus tard dans l'anime).
Et vous de votre côté, quels sont les éléments de la licence qui vous rebute le plus ? N'hésitez pas à partager votre opinion dans la section commentaire ci-dessous.
Par Henry Woo, il y a 1 mois :
pas la mm culture qu'en occident
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