Le Japon ne cache pas ses intentions de commercialiser le voyage touristique dans l’espace, mais il faut trouver la solution pour y aller facilement et STARS-Me est peut-être la solution. Il s’agit d’un ascenseur spatial, en attendant le gratte-ciel accroché à un astéroïde.
Le tourisme spatial, la prochaine étape
L’entreprise en charge de cette mission, Obayashi Corp, a enfin pu lancer le premier dispositif de test en orbite à bord de la station spatiale internationale (ISS) le 22 septembre dernier à 13 h 52, à partir de l’île de Tanegashima, à l’aide de l’agence spatiale japonaise. Cela aurait dû être effectué le 11 septembre, mais plusieurs problèmes ont retardé ce lancement : le premier, la météo et le second, un problème au niveau du système de propulsion de la fusée.
STARS-Me est composé de 2 satellites cubiques reliés par un câble de 10 mètres. Entre les deux, une petite boîte motorisée, qui représente un ascenseur, mesurant 3 centimètres de diamètre et 6 centimètres de hauteur, devra se déplacer le long de ce câble en nanotubes de carbone pour simuler le déplacement d’un ascenseur dans l’espace. Le tout sera surveillé par de nombreuses caméras.
Ce n’est pas la première fois que deux satellites volent ensemble, reliés par un câble, mais STARS-Me est le premier à simuler le mouvement d’un ascenseur dans l’espace.
L’avantage avec un tel système est le coût de transport d’un objet entre la Terre et l’espace puisqu’il faut compter actuellement 17 000 euros pour envoyer 1 kilo, alors qu’avec cet "ascenseur", le coût est estimé entre 170 et 430 euros.
Objectif 2050 !
Obayashi Corp annonce pouvoir relier la Terre à l’ISS d’ici 2050, en créant un port terrestre qui serait installé dans l’océan et qui serait relié à la station spatiale internationale avec un câble en nanotubes de carbone d’une longueur de 96 000 kilomètres. Le coût serait d’environ 100 milliards de dollars.
Quant au transport de passager, à une vitesse comprise entre 200 et 300 km/h, il mettrait plus d’une semaine pour arriver à destination. De plus, les passagers prendraient d’énormes risques d’irradiation, d’après Frédéric Masson, chef de projet des concepts avancés au Centre national d’études spatiales (Cnes), puisque la cabine devra traverser la ceinture Van Allen.
Par Gogo, il y a 6 ans :
1 semaine l’ascenseur sérieux...
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