Assassin's Creed : les 5 plus mauvais jeux de la licence Ubisoft
En sortant Assassin's Creed Shadows le 20 mars dernier, Ubisoft ajoute un quatorzième opus à sa florissante licence. Débutée en 2007, la franchise a bien évolué en 18 ans. Des premières mécaniques de gameplay et d'assassinats aujourd'hui désuets à la dimension RPG en open world des derniers titres. Mais l'évolution de la licence ne signifie pas pour autant qu'elle est devenue meilleure en tout point. Perte d'identité, changement de style et de gameplay, contenu trop lourd, recyclage, les critiques des joueurs sont nombreuses sur l'évolution d'Assassin's Creed. De quoi donner des envies de classement des pires jeux de la licence. Et ce ne sont donc pas forcément les jeux les plus anciens qui se retrouvent dans ce classement.
#5 Assassin's Creed Valhalla
Si Assassin's Creed Valhalla n'est pas un mauvais jeu en soi, sa place dans ce classement tient du fait d'un raz-le-bol d'une bonne partie des joueurs (qui n'empêche en rien son succès commercial). Avec Origins en 2017, puis Odyssey en 2018, la licence s'est ouverte sur le terrain du RPG en open world, avec tout ce que cela implique : des combats avec des barres de vie et des niveaux, du loot à foison, un monde à explorer librement, un personnage à faire monter en expérience avec une immense arbre de compétences. Ubisoft voulait aller chercher d'autres types de joueurs, notamment les fans de jeux massifs et de RPG.
Mais après deux opus du genre, le studio pousse la recette du RPG un peu trop loin, jusqu'à l'écoeurement : une tonne de contenu, de points d'intérêts, de quêtes annexes et de loots, pour une durée de vie colossale de plus de 100 heures pour les plus complétistes. On est donc loin de l'ADN de la licence. Ubisoft fait du remplissage pour faire gonfler son soft, ce qui génère de la répétitivité et donc de la frustration chez les joueurs.
#4 Assassin's Creed III
Après deux excellents premiers opus et les plutôt bons spin-offs Brotherhood et Revelations, Ubisoft s'émancipe de ses figures Altaïr et Ezio Auditore pour intégrer un nouveau personnage : Connor/Ratonhnhaké:ton, catapulté en pleine Révolution Américaine. Autre nouveauté, une map plus libre à parcourir, et la possibilité de mener des batailles navales. Si Ubisoft tente d'expérimenter et d'ajouter un nouvel élan à sa licence, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. Le héros souffre d'un manque cruel de charisme, se montre très froid et peu attachant (un vrai décalage face aux personnages d'Ezio et Altaïr appréciés), ce qui empêche l'identification de la part des joueurs. Dommage, car Connor est censé aider les Pères Fondateurs et mettre en avant la culture Mohawk. Aussi, si l'intégration de la Frontière, zone quasi sauvage pour segmenter les grandes villes de l'Est, est une bonne idée, l'ensemble du monde se montre finalement vide. Quant au gameplay, il se révèle trop rigide, trop facile, et peu inspiré dans ses combats, et les phases d'infiltration dont Ubisoft avait pourtant vanté la crédibilité, ne servent à rien.
#3 Assassin's Creed Syndicate
Après Bagdad et les Croisades, le Renaissance Italienne, ou les révolutions américaines et françaises, la licence pose ses valises dans le Londres de l'époque victorienne, remodelé pour l'occasion dans une ambiance Steampunk attirante. Tout partait bien dans ce neuvième opus avec la possibilité d'incarner - pour la première fois - un duo mixte en la personne de Jacob et Evie Frye, l'intégration du grappin pour assurer plus de verticalité dans l'approche des assassinats, et donc une ville aux multiples secrets qui ne demandent qu'à être explorée.
Mais à vouloir mettre l'accent sur ces secrets, ses multiples points d'intérêts et tout un tas de quêtes annexes, Ubisoft en oublie sa trame principale, dénuée d'intérêt avec un antagoniste pas à la hauteur de l'ambition du titre. Un vrai inconvénient pour une licence qui mise sur son inspiration de faits historiques et d'époques phares de l'histoire de l'humanité pour se démarquer. À noter que Syndicate est le dernier d'une recette qui commence peu à peu à s'essouffler.
#2 Assassin's Creed Unity
Sur le papier, Assassin's Creed Unity a de sérieux arguments. En premier lieu, La Révolution Française et un Paris plus vivant que jamais, censé bénéficier des performances de la nouvelle génération de consoles (PS4 et Xbox One) pour faire passer un cap à la licence. Mais Ubisoft a bâclé son sujet pour le faire sortir à temps. Résultat : un soft truffé de bugs (personnages sans visages, popping de textures), des chutes de framerate, mais aussi une IA complètement bugguée, qui fait n'importe quoi, quand elle ne disparaît pas, entraînant l'impossibilité de compléter certaines quêtes essentielles.
Ajoutons à cela un scénario tiré par les cheveux et un game design vieillissant, qui tend à nous faire faire tout le temps la même chose. Ceci par des quêtes secondaires répétitives manquant d'ingéniosité (exception faite aux quêtes Meurtres à résoudre).
#1 Assassin's Creed Rogue
La paresse et le manque d'ambition dans cet Assassin's Creed sautent aux yeux. Tout - ou presque - est dit dans son pitch, ou plutôt sa chronologie. Sorti en 2014, il se situe entre AC 3 et le IV : Black Flag. En tentant de raccorder maladroitement les fils narratifs, Ubisoft propose une redite de l'aventure d'Edward Kenway dans les mers sauvages des Caraïbes à tous les niveaux. Un gameplay très similaire, que ce soit dans les combats, les batailles navales ou la navigation maritime, des graphismes identiques (voire inférieurs), et cette même ambiance. Le jeu n'apporte rien de nouveau, si ce n'est un personnage principal qui a pour but d'éliminer tous les assassins. Une bonne idée de départ vite noyé dans un amas de quêtes sans intérêt. Bref, Rogue est un gros DLC de Black Flag déguisé, et le pire jeu de notre classement.
Et pour aller plus loin, découvrez ces trois époques dans lesquelles la licence doit nous plonger pour l'avenir.
J'aurais peut-être plutôt inclu le 1, il a beaucoup de défauts même si c'est logique vu que c'est le 1er opus. Perso je n'étais pas particulièrement motivé pour le finir pour plusieurs raisons.
Juger Unity sur des bugs réglé depuis 10 ans c'est de la sacrée mauvaise foi.
Surtout pour le mettre sous Syndicate qui est un downgrade complet.
Dans Unity, on avait une foule dense dans Syndicate on avait un Londres (plus grande ville du monde à l'époque) quasi vide.